Un jour dans les rues de Basra, on demanda à Rabi'a* pourquoi elle portait une torche dans une main et une cruche d'eau dans l'autre, et elle répondit :
« Je veux verser de l'eau dans l'Enfer et mettre le feu au Paradis afin que disparaissent ces deux tentures et que les hommes cessent de prier Dieu par peur de l'Enfer ou par espoir d'entrer au Paradis, mais uniquement pour Sa beauté éternelle. »
Savez-vous pourquoi l'esprit souffle où il veut ?
*Soufisme au féminin
Dans les premiers temps marqués par le mouvement ascétique apparut la célèbre sainte Rabi'a al-'Adawiyya de Basra.
Rabi'a a exprimé le chagrin d'amour et la douleur conséquents au rapprochement et à l'éloignement de Dieu, à travers ses épreuves. Le soufi indien Qutbaddin Bakhtiyar Kaki (1235) rapporte à son sujet que quand Dieu lui infligeait une épreuve, elle était heureuse et disait : "Aujourd'hui, l'Ami s'est souvenu de moi !" Quand une journée se passait sans la moindre mise à l'épreuve, elle pleurait et disait : "Qu'ai-je fait de mal pour qu'Il ne pense pas à moi ?"
« Je veux verser de l'eau dans l'Enfer et mettre le feu au Paradis afin que disparaissent ces deux tentures et que les hommes cessent de prier Dieu par peur de l'Enfer ou par espoir d'entrer au Paradis, mais uniquement pour Sa beauté éternelle. »
Savez-vous pourquoi l'esprit souffle où il veut ?
*Soufisme au féminin
Dans les premiers temps marqués par le mouvement ascétique apparut la célèbre sainte Rabi'a al-'Adawiyya de Basra.
Rabi'a a exprimé le chagrin d'amour et la douleur conséquents au rapprochement et à l'éloignement de Dieu, à travers ses épreuves. Le soufi indien Qutbaddin Bakhtiyar Kaki (1235) rapporte à son sujet que quand Dieu lui infligeait une épreuve, elle était heureuse et disait : "Aujourd'hui, l'Ami s'est souvenu de moi !" Quand une journée se passait sans la moindre mise à l'épreuve, elle pleurait et disait : "Qu'ai-je fait de mal pour qu'Il ne pense pas à moi ?"
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