La nouvelle Assemblée élue le mois dernier doit tenir sa première séance pour entériner la décision du "lider maximo" qui a annoncé qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat après un demi-siècle passé à la tête du pouvoir.
Cuba va connaître, dimanche 24 février, le nom du successeur de Fidel Castro, l'homme qui a dirigé pendant près d'un demi-siècle l'île communiste, un lourd héritage que devrait assumer son frère Raul, grand favori de la succession.
La nouvelle Assemblée élue le mois dernier doit tenir sa première séance, historique, pour entériner la décision du "lider maximo", qui, à 81 ans, a annoncé mardi qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat en raison de sa santé défaillante.
Le vieux chef révolutionnaire avait déjà dû céder les rênes du pouvoir à son frère Raul il y a 19 mois, après une violente hémorragie intestinale et plusieurs opérations qui l'ont fait passer entre la vie et la mort.
Maintenir la continuité
Ministre de la Défense depuis 1959, Raul Castro a promis des changements à Cuba -rien de "spectaculaire", a-t-il prévenu- pour relever son économie étouffée par la bureaucratie et un dur embargo américain.
Mais en politique, il oeuvrera à maintenir la continuité du régime et l'héritage de son frère, malgré les appels à la démocratie et à la libération des prisonniers politique de la communauté internationale et de la dissidence.
On ne lui connaît qu'un challenger possible, le vice-président Carlos Lage, un médecin de 56 ans qui fait office de "Premier ministre" de facto, le plus en vue de la génération montante.
Mais la vieille garde révolutionnaire, les anciens compagnons de guérilla de Fidel Castro, reste puissante et le rajeunissement pourrait attendre: à 76 ans, Raul Castro, qui a toujours marché la main dans la main avec son frère, n'a sans doute pas dit son dernier mot.
Il devra composer avec les anciens, mais aussi avec une jeunesse avide de tourner la page de 49 ans de personnalisation totale du pouvoir, sur une île transformée en "bunker" du marxisme-léninisme.
- NVLOBS
- Une biographie de Raul Castro (Wikipédia)
Cuba va connaître, dimanche 24 février, le nom du successeur de Fidel Castro, l'homme qui a dirigé pendant près d'un demi-siècle l'île communiste, un lourd héritage que devrait assumer son frère Raul, grand favori de la succession.
La nouvelle Assemblée élue le mois dernier doit tenir sa première séance, historique, pour entériner la décision du "lider maximo", qui, à 81 ans, a annoncé mardi qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat en raison de sa santé défaillante.
Le vieux chef révolutionnaire avait déjà dû céder les rênes du pouvoir à son frère Raul il y a 19 mois, après une violente hémorragie intestinale et plusieurs opérations qui l'ont fait passer entre la vie et la mort.
Maintenir la continuité
Ministre de la Défense depuis 1959, Raul Castro a promis des changements à Cuba -rien de "spectaculaire", a-t-il prévenu- pour relever son économie étouffée par la bureaucratie et un dur embargo américain.
Mais en politique, il oeuvrera à maintenir la continuité du régime et l'héritage de son frère, malgré les appels à la démocratie et à la libération des prisonniers politique de la communauté internationale et de la dissidence.
On ne lui connaît qu'un challenger possible, le vice-président Carlos Lage, un médecin de 56 ans qui fait office de "Premier ministre" de facto, le plus en vue de la génération montante.
Mais la vieille garde révolutionnaire, les anciens compagnons de guérilla de Fidel Castro, reste puissante et le rajeunissement pourrait attendre: à 76 ans, Raul Castro, qui a toujours marché la main dans la main avec son frère, n'a sans doute pas dit son dernier mot.
Il devra composer avec les anciens, mais aussi avec une jeunesse avide de tourner la page de 49 ans de personnalisation totale du pouvoir, sur une île transformée en "bunker" du marxisme-léninisme.
- NVLOBS
- Une biographie de Raul Castro (Wikipédia)
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