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L’Académie de Cherchell figurait sur les plans de Bouzekza ...
Un rapport des services de sécurité, au sujet de la cellule qui a effectué les attaques du 11 décembre, a montré l’implication de cette cellule dans l’attaque contre un bus de transport de travailleurs étrangers de la compagnie Brown and Root Condor à la fin 2006 à Bouchaoui, ainsi que l’attaque kamikaze contre les travailleurs de la compagnie Razel de Bouira, pour des raisons de propagande.
Zerhouni a déclaré, il y a quelques jours, que l’attaque contre la BRC et celle du 11 décembre ont été perpétrées par la même cellule, car il s’est appuyé sur les résultats du travail des enquêteurs, qui ont indiqué qu’avant l’attaque de Bouchaoui, Bouzekza Abderrahmane n’était qu’un simple « soldat », et il a réfléchi à une attaque contre les Américains ou les Anglais afin de renforcer sa place auprès de l’ « émir » national, Abdelmalek Droukdal. C’est ce qui l’a poussé à charger l’ingénieur en informatique de scruter les horaires d’entrée et de sortie du bus ainsi que son itinéraire quotidien entre le lieu de travail à El Achour et l’hôtel Sheraton, où résidaient les travailleurs étrangers. L’intersection de Bouchaoui a été choisie, pour ses nombreux bois qui permettent de dissimuler les bombes.
Les enquêteurs ont révélé que les bombes ont explosé à l’aide de téléphones mobiles, et les aveux des personnes arrêtées ont montré comment les deux bombes ont été obtenues et transportées jusqu’à Bouchaoui, non loin de la résidence d’Etat de Club des Pins. Il s’est avéré que les deux bombes ont été fabriquées à Bou Idel à Tizi Ouzou : un architecte s’y est rendu et il les a transportées, dans la malle de sa voiture, jusqu’au quartier des Annassers à Kouba, puis à la mosquée Sidi Abderrahmane à Bab El Oued, avant de les planter à 7 mètres l’une de l’autre, sur le lieu du crime, afin de faire exploser le bus à la partie avant et arrière.
Les données sécuritaires indiquent que le plan de l’émir de « katibate El Farouk » a failli échouer, après que les travailleurs de l’hygiène de la région aient remarqué la présence de deux objets suspects, un jour avant l’explosion, ce qui les a poussés à les jeter sans incident. Il est frappant que les terroristes aient replanté les deux bombes au même endroit, après avoir scruté le lieu durant 48 heures et observé l’activité des travailleurs de l’hygiène.
Le 10 décembre, une heure avant l’explosion, l’ingénieur en informatique avait placé sa voiture devant l’intersection afin de filmer l’explosion, et il avait installé une webcam reliée à un téléphone portable, pour ne pas attirer l’attention.
L’explosion a causé la mort du chauffeur du bus « Ghazali. GH » et d’une ressortissante libanaise de nationalité américaine appelée Nadjm. Le bilan aurait pu être plus grave, car l’une des deux bombes n’a pas explosé, après que la batterie du téléphone portable se soit éteinte.
Par ailleurs, les enquêteurs ont révélé que l’Académie militaire de Cherchell figurait dans les plans terroristes de Bouzekza, qui est parvenu personnellement jusqu’à cet endroit avec une fausse identité, « il a prétendu qu’il était responsable auprès d’un entrepreneur qui finance l’académie. »
- Par El Khabar
Un rapport des services de sécurité, au sujet de la cellule qui a effectué les attaques du 11 décembre, a montré l’implication de cette cellule dans l’attaque contre un bus de transport de travailleurs étrangers de la compagnie Brown and Root Condor à la fin 2006 à Bouchaoui, ainsi que l’attaque kamikaze contre les travailleurs de la compagnie Razel de Bouira, pour des raisons de propagande.
Zerhouni a déclaré, il y a quelques jours, que l’attaque contre la BRC et celle du 11 décembre ont été perpétrées par la même cellule, car il s’est appuyé sur les résultats du travail des enquêteurs, qui ont indiqué qu’avant l’attaque de Bouchaoui, Bouzekza Abderrahmane n’était qu’un simple « soldat », et il a réfléchi à une attaque contre les Américains ou les Anglais afin de renforcer sa place auprès de l’ « émir » national, Abdelmalek Droukdal. C’est ce qui l’a poussé à charger l’ingénieur en informatique de scruter les horaires d’entrée et de sortie du bus ainsi que son itinéraire quotidien entre le lieu de travail à El Achour et l’hôtel Sheraton, où résidaient les travailleurs étrangers. L’intersection de Bouchaoui a été choisie, pour ses nombreux bois qui permettent de dissimuler les bombes.
Les enquêteurs ont révélé que les bombes ont explosé à l’aide de téléphones mobiles, et les aveux des personnes arrêtées ont montré comment les deux bombes ont été obtenues et transportées jusqu’à Bouchaoui, non loin de la résidence d’Etat de Club des Pins. Il s’est avéré que les deux bombes ont été fabriquées à Bou Idel à Tizi Ouzou : un architecte s’y est rendu et il les a transportées, dans la malle de sa voiture, jusqu’au quartier des Annassers à Kouba, puis à la mosquée Sidi Abderrahmane à Bab El Oued, avant de les planter à 7 mètres l’une de l’autre, sur le lieu du crime, afin de faire exploser le bus à la partie avant et arrière.
Les données sécuritaires indiquent que le plan de l’émir de « katibate El Farouk » a failli échouer, après que les travailleurs de l’hygiène de la région aient remarqué la présence de deux objets suspects, un jour avant l’explosion, ce qui les a poussés à les jeter sans incident. Il est frappant que les terroristes aient replanté les deux bombes au même endroit, après avoir scruté le lieu durant 48 heures et observé l’activité des travailleurs de l’hygiène.
Le 10 décembre, une heure avant l’explosion, l’ingénieur en informatique avait placé sa voiture devant l’intersection afin de filmer l’explosion, et il avait installé une webcam reliée à un téléphone portable, pour ne pas attirer l’attention.
L’explosion a causé la mort du chauffeur du bus « Ghazali. GH » et d’une ressortissante libanaise de nationalité américaine appelée Nadjm. Le bilan aurait pu être plus grave, car l’une des deux bombes n’a pas explosé, après que la batterie du téléphone portable se soit éteinte.
Par ailleurs, les enquêteurs ont révélé que l’Académie militaire de Cherchell figurait dans les plans terroristes de Bouzekza, qui est parvenu personnellement jusqu’à cet endroit avec une fausse identité, « il a prétendu qu’il était responsable auprès d’un entrepreneur qui finance l’académie. »
- Par El Khabar