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Les transformateurs de lait algériens se plaignent

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  • Les transformateurs de lait algériens se plaignent

    La mise en place de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) n’a, semble t-il, pas désamorcé la crise du lait. Entre les producteurs privés, notamment ceux affiliés à la Confédération des industriels et producteurs algériens, et l’organisme créé pour approvisionner les différentes unités de production de lait en sachet en matière première, le torchon brûle. Les transformateurs de lait se sont réunis hier en assemblée générale extraordinaire, au siège de la Fédération nationale de l’industrie agroalimentaire, et appelle le Chef du gouvernement à intervenir et redéfinir les relations entre les deux parties. Les producteurs privés accusent l’ONIL de favoriser le secteur public. Ils remettent en cause le système des quotas, jugés inférieurs à leurs capacités de production. “Nous sommes approvisionnés à hauteur de 40% seulement, contre 100% pour le secteur public”, regrette Abdelouahab Ziani, président de la Fédération agroalimentaire affiliée à la Confédération des industriels et producteurs algériens. “Seuls certains privés, des relations individuelles, sont approvisionnés normalement”, affirme M. Ziani.

    Les transformateurs privés de lait se donnent rendez-vous pour lundi prochain, pour le point détaillé, laiterie par laiterie, sur le niveau d’approvisionnement en poudre de lait par l’ONIL. Certains spéculateurs, semble-t-il, revendent la poudre de lait, pourtant subventionnée, sur le marché informel prélevant ainsi d'importants profits. Pour rappel, l'enveloppe financière consacrée à la filière lait s'élève à 22 milliards de dinars pour couvrir des besoins de consommation estimés à trois milliards de litres par an. Le président de la Fédération agroalimentaire disculpe les transformateurs privés, du moins ceux affiliés à la Confédération des industriels et producteurs algériens. Même la question des subventions, semble-t-il, n’a pas été totalement réglée. Des producteurs affirment que le gouvernement ne leur a pas versé totalement les subventions promises avant la mise en place de l’Office national interprofessionnel du lait. Pour rappel, à la suite de la hausse du prix de la poudre de lait sur le marché mondial, le gouvernement avait décidé de maintenir inchangé le prix du sachet de lait, fixé à 25 DA, en prenant en charge la différence.

    Les pouvoirs publics fournissaient une aide financière directe aux producteurs. Cependant, les subventions en question n’arrivaient souvent pas à temps chez les transformateurs qui, à chaque fois malheureusement, recourent à la cessation d’activité pour se faire entendre. Les subventions devaient s’arrêter avec la mise en place de l’ONIL chargé d’importer la poudre de lait et sa distribution aux producteurs privés et publics à des prix subventionnés.

    source : Liberté
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