La pomme de terre
Tu as, longtemps, été banalisée,
Sous estimée et parfois méprisée.
Maintenant, fortement courtisée,
A notre bourse, écartée, vaporisée.
Tu as surpassé les fruits exotiques,
La banane et les plaisirs féeriques.
Tu es devenue inaccessible et magique,
Convoitée telle un objet d’art unique.
Pourtant, tu étais notre fidèle amie,
Un légume sollicité par toute famille,
Toujours notre amie, jamais ennemie,
Ta popularité, connue chez nos mamies.
Tu veux peut être qu’on implore ton altesse,
Qu’on reconnaisse ta notoriété et noblesse,
Qu’on te traite avec tact et délicatesse,
Qu’on vante tes richesses et prouesses.
Tu détestes que tu sois l’objet de risée,
Par les spéculateurs, ciblée et visée,
La production de ta semence diabolisée,
Pour que son importation soit favorisée.
Ah que nous comprenons ta détresse,
Pantois et ahuris, elle nous laisse,
On abuse de ta générosité sans cesse,
Leurs viles manipulations te blessent.
Chère pomme de terre, chère princesse,
Nous souhaitons que ton prix baisse,
Car il ne fait qu’augmenter sans cesse,
Tu étais notre sauveur et notre forteresse.
Kamal, le 12.11.2007.
Tu as, longtemps, été banalisée,
Sous estimée et parfois méprisée.
Maintenant, fortement courtisée,
A notre bourse, écartée, vaporisée.
Tu as surpassé les fruits exotiques,
La banane et les plaisirs féeriques.
Tu es devenue inaccessible et magique,
Convoitée telle un objet d’art unique.
Pourtant, tu étais notre fidèle amie,
Un légume sollicité par toute famille,
Toujours notre amie, jamais ennemie,
Ta popularité, connue chez nos mamies.
Tu veux peut être qu’on implore ton altesse,
Qu’on reconnaisse ta notoriété et noblesse,
Qu’on te traite avec tact et délicatesse,
Qu’on vante tes richesses et prouesses.
Tu détestes que tu sois l’objet de risée,
Par les spéculateurs, ciblée et visée,
La production de ta semence diabolisée,
Pour que son importation soit favorisée.
Ah que nous comprenons ta détresse,
Pantois et ahuris, elle nous laisse,
On abuse de ta générosité sans cesse,
Leurs viles manipulations te blessent.
Chère pomme de terre, chère princesse,
Nous souhaitons que ton prix baisse,
Car il ne fait qu’augmenter sans cesse,
Tu étais notre sauveur et notre forteresse.
Kamal, le 12.11.2007.
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