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Le troisième mandat: La réflexion de Abdelhamid Mehri.

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  • Le troisième mandat: La réflexion de Abdelhamid Mehri.

    par Adelhamid Mehri


    Depuis l'indépendance, à toutes les étapes décisives et graves qu'a connues le pays, l'usage s'est installé pour penser l'Algérie en tant que Présidence et de reporter ou d'éviter carrément de la penser en terme d'Etat.

    La réflexion sur la Présidence, elle même, est davantage centrée sur la personne du Président plutôt que sur l'Institution Présidentielle. A toutes les étapes nous choisissions un Président, ou, pour être plus précis, on nous présente un Président, en la personne de qui nous plaçons tous nos espoirs, à qui l'on confie tous nos problèmes, en qui l'on découvre des qualités qui justifient la confiance portée en lui, en ses capacités et sa sagesse. Des voix s'élèvent alors, par conviction ou conformisme, pour appeler à son élection ou à sa réélection. Mais le mandat du Président ainsi investi de notre confiance s'achève en règle générale, dans un flot d'accusations et de critiques. Des voix s'élèvent alors, par conviction ou par conformisme, pour lui faire assumer, seul, la responsabilité de l'impuissance, des erreurs, du marasme, des déviations et des dépassements qui ont eu lieu dans le pays au cours de sa magistrature.

    Telles sont les caractéristiques, à de rares exceptions près, qui ont marqué le parcours et le destin de la plupart de ceux qui ont assumé la responsabilité de la première charge du pays. Certains de ces hommes sont partis dans un silence relatif, d'autres ont laissé leur vie en guise de fin de mandat. Durant toutes ces étapes décisives et graves, les voix des opportunistes sont celles qui s'élèvent le plus haut, qu'il s'agisse des campagnes de glorification ou de celles de dénigrement. Dans toutes ces étapes, l'on constate systématiquement l'absence de tout débat sérieux sur l'évaluation du système de pouvoir établi depuis l'indépendance, de ses institutions, des programmes et des politiques suivies durant l'étape précédente dans la gestion du pays. Ou, plus justement, ce débat est délibérément éludé.

    Si nous avions mené ces débats, nous aurions pu identifier les causes réelles de l'impuissance, des erreurs, du marasme, des déviations et des dépassements subis par notre pays.

    Si ces débats avaient pu être menés, l'on se serait rendu compte que la part négative qui revient aux hommes qui se sont succédé à la Présidence est peut-être moins importante - que leur apport positif aurait pu être plus grand - si le système de pouvoir à la tête duquel ils ont été placés reposait sur des structures saines et si ses institutions exprimaient réellement la volonté du peuple. Autrement dit, si ces structures et institutions étaient démocratiques, et effectivement représentatives et efficientes.

    De nombreuses voix commencent à s'élever aujourd'hui, par conviction ou par conformisme, avec les mêmes méthodes et les mêmes approches politiques antérieures, pour appeler le président de la République, le frère Abdelaziz Bouteflika, à se porter candidat pour un troisième mandat. Comme si l'Algérie n'avait besoin aujourd'hui de rien d'autre que de perpétuer la situation actuelle que tout un chacun connaît et sur laquelle je n'éprouve pas la nécessité de m'étendre. La majorité des Algériens s'en plaignent ou subissent amèrement. Ma conviction est que la prolongation du mandat du Président sans changement radical du système de pouvoir conduit le pays, au minimum, à une impuissance plus marquée à résoudre ses problèmes et à faire face aux grands défis qui l'attendent à l'intérieur et à l'extérieur. De même que l'intronisation d'un nouveau Président, quelles que soient ses qualités, sans changement radicale du système, conduira aux mêmes résultats.

    Cette problématique est fondamentalement celle qui a dicté l'appel que j'ai signé avec les frères Hocine Aït Ahmed et Mouloud Hamrouche, au mois de septembre dernier et que certains ont qualifié d'initiative. En réalité, il s'agissait, en plus, d'une invitation à l'initiative adressée aux responsables et aux citoyens, individus et organisations et à tous ceux qui croient en l'impérieuse nécessité d'un changement démocratique et en la nécessité d'appeler à ce changement et d'agir pour le réaliser. Le problème central qui se pose aujourd'hui n'est pas, simplement, le choix d'un homme, capable de résoudre les problèmes du pays. Mais l'édification d'un système de gouvernement qui donne à tous les Algériens la possibilité d'apporter leurs contributions à la solution de ces problèmes.

    Le Maghrebin.
    Edition du 25 Fév 2008.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    J’ai vue boutef hier a la télé eh ben il na pas l'ère très bien le bonne homme, 3éme mondât !! Je ne crois qu'il verra le l’autre bout !

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    • #3
      Bonjour tout le monde.


      De même que l'intronisation d'un nouveau Président,quelles que soient ses qualités, sans changement radicale du système, conduira aux mêmes résultats.


      La messe est dite.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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      • #4
        Je n'ai pas eu le temps de lire tout l'article , mais je peux dire à monsieur Mehri Qu'il fera mieux de se taire , lui et NSIBOU Chadli sont les principaux
        artisants de l'effondrement de l4algerie , je dirai à ce monsieur qui arrive au bout de sa vie ,ill fera mieux de faire des excuses au peuple , nous n'avons pas besoin de ses conseils , lui qui disait du terrorisme , la resistance armée nait suite à l'arrêt du processus électoral.
        ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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        • #5
          Monsieur Mehri a tout à fait raison ce n'est pas seulement Bouteflika qui doit partir mais tout le système qui l'entoure qui a oublié ce pourquoi il est "élu". Un president et son gouvernement doit oeuvrer avant tout pour le peuple et entendre ses doléances. Ce qui est loin d'être le cas malgré les déclarations de Bouteflika car le système qui l'entoure est gangrené par la corruption. Il suffit de lire la presse internationale pour s'apercevoir que seul encore les algériens sont dupes de ce qu'il se passe réellement en Algérie. La presse française l'avait déjà fait, la presse américaine s'y met aussi tellement les choses vont trop loin. Réclamer un 3ème mandat et le soutenir relève de l'amnésie, de l'hypocrise et de la malhonneté. Quand le PDG d'une société se retrouve au milieu d'affaire de pots de vin ou d'abus de biens sociaux, il est licencié car même s'il n'est pas directement concerné, il est coupable de ne pas avoir su ce qu'il se passait dans la société qu'il dirige, c'est exactement pareil pour un president qui doit assumer le mauvais choix de ses collaborateurs et leurs erreurs et emmener dans ses bagages ses collaborateurs indélicats. S'attaquer au système algérien n'est pas aisé et Boudiaf l'a payé de sa vie mais c'est cela être un président : avoir du courage et defendre l'interêt du peuple avant le sien.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            monsieur Mehri Qu'il fera mieux de se taire , lui et NSIBOU Chadli sont les principaux
            artisants de l'effondrement de l4algerie , je dirai à ce monsieur qui arrive au bout de sa vie ,ill


            laisses le vider son sac
            c mieux n'est ce pas

            peut etre il revele un regret
            Gone with the Wind.........

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            • #7
              Tiliwine

              Il vide enfin son sac effectivement et je trouve cela très bien.

              « L’expérience de la révolution algérienne est très riche. Malheureusement, on ne s’est pas donné le temps et les moyens de l’étudier et de l’approfondir et surtout permettre aux Algériens, quelles que soient leurs tendances, d’apporter leur contribution à travers un dialogue permanent et démocratique. Qu’il y ait des divergences d’appréciation sur cette expérience, c’est normal. L’essentiel est de ne pas réduire ces divergences à la dimension subjective et personnelle et aller au-delà de l’expérience générée par des luttes opiniâtres du peuple algérien pour reconquérir sa place dans le concert des nations. Je reste convaincu que le projet du 1er Novembre demeure valable pour affronter les grands défis actuels et à venir, à condition de bien lire et de bien comprendre la déclaration du 1er Novembre qui ne se contente pas de concrétiser les revendications d’indépendance et qui stipule également la construction d’un Etat démocratique et social et la réalisation de l’unité maghrébine. Deux grands objectifs qui demeurent d’actualité et qui conditionnent le destin du peuple algérien. » L’occasion est propice pour évoquer cette transition démocratique qui semble bégayer depuis longtemps. Notre interlocuteur change de ton en martelant ses phrases : « Une transition démocratique pour mériter son nom doit être l’œuvre des Algériens sans exclusion aucune. » Quant à l’ouverture démocratique confrontée à un verrouillage sans précédent, il en parle volontiers. « La mondialisation est une donnée objective. On ne peut l’accepter telle qu’elle se présente où la refuser. Mais l’ouverture qu’exige cette mondialisation avec un pouvoir non démocratique génère, inévitablement, de la corruption, des inégalités et de l’injustice. Cela aboutit à ce que vous souteniez tout à l’heure : l’Algérie est un pays riche, avec un peuple pauvre. » M. Mehri va plus loin dans son analyse en s’appuyant sur les faits de tous les jours, « qui sont le meilleur indice de l’état de santé d’un pays ». « Le fait de prôner l’ouverture sur le plan économique et maintenir un régime qui exclut le peuple de la sphère des décisions politiques importantes, c’est immanquablement ouvrir le chemin à la corruption. J’aime bien qu’on s’ouvre sur le monde. Mais les Algériens peuvent-ils réellement s’occuper des affaires de leur pays face à un pouvoir occulte ? Les scandales financiers qui éclatent quotidiennement sont en fait inévitables. » Dans un autre registre, M. Mehri qui a toujours prôné le dialogue, persiste à dire, depuis Sant Egidio que « l’Islam politique est une donnée importante dans le paysage algérien, comme partout d’ailleurs, dans le monde musulman. On peut avoir des divergences pour apprécier ce phénomène. Etre pour ou contre sur tel ou tel aspect, telle ou telle action. Que prônent les différents courants de l’islamisme politique ? Mais, on ne peut faire comme s’il n’existait pas, ou vouloir, comble du ridicule, l’occulter par des décisions purement administratives. »
              Abdelhamid Mehri était aux côtés d'Abane Ramdane pendant la révolution et il connait parfaitement le système qui régit aujourd'hui l'Algérie. C'est tout en son honneur d'enfin dire des vérités même si cela peut déplaire surtout sur le sujet des islamistes qui sont une des composantes de l'Algérie que nul ne peut occulter.
              Dernière modification par zwina, 25 février 2008, 12h20.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Un president et son gouvernement doit oeuvrer avant tout pour le peuple et entendre ses doléances.
                justement boutef a entendu la majorité écrasante du peuple algerien lors du boycotte les parlementaires ..
                le peuple veut un changement , et ce changement c est la nouvelle constitution qui l entamera ... et non pas la baguette magique de boutef et non les rabachages des monsieurs trucmuches des "" Saints Egidéos "" qui vont resoudre ce probleme .
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Houari

                  Quel changement attends tu avec un même président et une même équipe ? On prend les mêmes et on recommence ? L'heure de la retraite a sonné pour Bouteflika et c'est la meilleure chose qu'il pourrait faire pour l'Algérie.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Abdelhamid Mehri était aux côtés d'Abane Ramdane pendant la révolution
                    ça ne l'a pas empêché de mal tourner..... par la suite.

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                    • #11
                      Jawzia

                      Et tu ne te dis pas que peut être là il est en train de se racheter en disant la vérité ?
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Et tu ne te dis pas que peut être là il est en train de se racheter en disant la vérité ?
                        Après son règne à la tête du FLN et sa prestation à St Egidio ..... comme dirait l'adage "Wallah Weyjib Yaddou Khadra....."

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                        • #13
                          L'heure de la retraite a sonné pour Bouteflika et c'est la meilleure chose qu'il pourrait faire pour l'Algérie.
                          La retaite , apres avoir terminé son voeu de laisser l Algerie sur rail , en marche par la nouvelle constitution .
                          -ce n est pas le 3 eme mandat qui dérange , ni la santé de boutef ..
                          - c est plutot la nouvelle constitution universelle qui géne énormement .. parce qu elle va repondre et gere le pays selon les besoins de la réalité du 21 eme siecle , aux besoins de la modernisation , aux besoins de la bonne marche de la démocratie "" le nationalisme , le pariotisme et l économie d interet de l Algerie "" ...

                          -en meme temps bannir "" la constitution-vache -à-traire chadlienne "" qui va ralentir et freiner le neo hizb frança ... la nomenklatura .. et l injustice sociale... celà qui dérange et non le 3 eme mandat de Boutef ..
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            Houari

                            Chadli n'est plus là depuis longtemps et pourtant rien n'a changé. Son successeur depuis quelques années est Bouteflika qui n'a pas fait mieux et même je dirais qu'il a fait pire. Chadli a voulu installer la démocratie et s'est retrouvé bien seul devant les islamistes car nul n'aurait jamais pensé que le FIS puisse emporter les élections. C'est le système qui n'a pas été suffisamment clairvoyant pour voir cela arriver et c'est toujours ce système qui a employé les mauvais moyens pour faire échec au FIS. Tant que le système qui entoure un president ne change pas, il est impossible que nous voyons enfin les merveilles. Bouteflika est malade et c'est justement pour cela qu'il devrait jouer son va tout et mettre un bon coup de pied dans tout ça car il n'a plus rien à perdre....
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              zwina

                              Bouteflika est malade et c'est justement pour cela qu'il devrait jouer son va tout et mettre un bon coup de pied dans tout ça car il n'a plus rien à perdre....
                              Boutelika n est pas éternel ..3 mandats c est rien par rapport aux autres pays à vie ..
                              -Je n aime entendre la médiocrité de la politique de Chadli , nous vivons les conséquences de la naissance d une mononklatura pendant sa periode ..
                              Alors zwina pourquoi cet acharnement ? parce que le contraire est vrai ! le bon coup de pied sera pour l ancienne constitution flou faite sur mesure qui protege les interets occultes ...
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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