LA NATURE RECYCLE SES DECHETS.
" Ce qui vient de la terre doit retourner à la terre." L'ancien adage des paysans et des jardiniers est toujours d'actualité! Et pour cause: il en appelle à l'une des grandes lois de la nature, qui veut que pour que la vie renaisse, tout déchet végétal ou animal doit rentrer dans le cycle.
Devinette : quel lien existe-t-il entre le Sahara, les chenilles qui dévorent les choux dans le jardin et les épluchures de légumes?
Réponse: le grand cycle de la vie qui traverse aussi bien le coeur de l'Afrique que nos vides-ordures, ou le moindre jardinet de campagne.
Un grand cycle qui est, en fait, la combinaison des cycles propres aux éléments chimiques composant les êtres vivants: le CARBONE - élément chimique caractéristique de toute forme de vie sur Terre -, mais aussi l'AZOTE, le PHOSPHORE, l'OXYGENE, etc..
Mais prenons la vie à son début- ou du moins à ce qui nous semble être son début: une graine qui germe dans la terre.
Les feuilles se déploient, puisant dans l'air, sous forme de gaz carbonique, le carbone nécessaire à l'élaboration de la cellulose et autres matériaux entrant dans la contruction du végétal.
UNE CHAINE ALIMENTAIRE
Simultanément, les racines s'enfoncent dans le sol, y puisant l'eau et tous les minéraux (phosphore, calcium, etc..) dont les plantes se nourrissent.
Le grand moteur du cycle, c'est la CHLOROPHYLLE, le pigment propre à toutes les plantes vertes. Une substance miracle qui fonctionne à l'énergie solaire.
Les plantes vertes sont à la base de la richesse biologique, du jardin comme n'importe où sur Terre.
Pour vous en convaincre, observez de près ce qui se passe sur un mètre carré d'un potager, par exemple là où ont été semées de carottes.
Les graines germent, les jeunes carottes se développent, fabriquant ce que les écologues appellent une biomasse végétale.
Au bout de trois à quatre mois, les carottes sont bonnes à récolter : la biomasse végétale est à son maximum. Elle est compsée approximativement de trois kilos de racines et de trois kilos de fanes.
c'est le premier maillon d'une bellechaine alimentaire. La " production primaire " de la carotte va servir de pâture à quelques herbivores, qualifiés par les scientifiques, de "consommateurs"; vous, bien sûr en tant qu'amateur de carottes rapées à la souce vinaigrette. Mais aussi la chenille occupée à dévorer les fanes, les larves de mouches de la carotte ou encore le campagnol.
Certains de ces consommateurs seront à leur tour mangés par d'autres.
Les fanes et les racines non consommées ne sont pas perdues pour tout le monde: tout un peuple de " décomposeurs" les attend dans le sous-sol comprenant des insectes, mollusques, cloportes, mille-pattes, vers, bactéries, champignons microscopiques, etc..
Ces mêmes décomposeurs assurent le retour à la terre des cadavres des consommateurs.
RETOUR A LA TERRE.
Comme la chlorophylle évoquée plus haut, l'humus, substance noirâtre qui se trouve dans le sol, fait des miracles. Véritable éponge, il emmagasine l'eau et les éléments nutritifs.
C'est donc un facteur de fertilité des sols. Comme du ciment, il soude les particules de l'argile, de sable, de limon du sol. Sans humus, il n'y aurait pas de jardinage possible, ni même de vie sur la terre ferme.
Au sahara, comme dans tous les autres déserts du monde, il n'y a pas - ou plus- d'humus...
Voilà bouclé la cycle de la vie .
" Ce qui vient de la terre doit retourner à la terre." L'ancien adage des paysans et des jardiniers est toujours d'actualité! Et pour cause: il en appelle à l'une des grandes lois de la nature, qui veut que pour que la vie renaisse, tout déchet végétal ou animal doit rentrer dans le cycle.
Devinette : quel lien existe-t-il entre le Sahara, les chenilles qui dévorent les choux dans le jardin et les épluchures de légumes?
Réponse: le grand cycle de la vie qui traverse aussi bien le coeur de l'Afrique que nos vides-ordures, ou le moindre jardinet de campagne.
Un grand cycle qui est, en fait, la combinaison des cycles propres aux éléments chimiques composant les êtres vivants: le CARBONE - élément chimique caractéristique de toute forme de vie sur Terre -, mais aussi l'AZOTE, le PHOSPHORE, l'OXYGENE, etc..
Mais prenons la vie à son début- ou du moins à ce qui nous semble être son début: une graine qui germe dans la terre.
Les feuilles se déploient, puisant dans l'air, sous forme de gaz carbonique, le carbone nécessaire à l'élaboration de la cellulose et autres matériaux entrant dans la contruction du végétal.
UNE CHAINE ALIMENTAIRE
Simultanément, les racines s'enfoncent dans le sol, y puisant l'eau et tous les minéraux (phosphore, calcium, etc..) dont les plantes se nourrissent.
Le grand moteur du cycle, c'est la CHLOROPHYLLE, le pigment propre à toutes les plantes vertes. Une substance miracle qui fonctionne à l'énergie solaire.
Les plantes vertes sont à la base de la richesse biologique, du jardin comme n'importe où sur Terre.
Pour vous en convaincre, observez de près ce qui se passe sur un mètre carré d'un potager, par exemple là où ont été semées de carottes.
Les graines germent, les jeunes carottes se développent, fabriquant ce que les écologues appellent une biomasse végétale.
Au bout de trois à quatre mois, les carottes sont bonnes à récolter : la biomasse végétale est à son maximum. Elle est compsée approximativement de trois kilos de racines et de trois kilos de fanes.
c'est le premier maillon d'une bellechaine alimentaire. La " production primaire " de la carotte va servir de pâture à quelques herbivores, qualifiés par les scientifiques, de "consommateurs"; vous, bien sûr en tant qu'amateur de carottes rapées à la souce vinaigrette. Mais aussi la chenille occupée à dévorer les fanes, les larves de mouches de la carotte ou encore le campagnol.
Certains de ces consommateurs seront à leur tour mangés par d'autres.
Les fanes et les racines non consommées ne sont pas perdues pour tout le monde: tout un peuple de " décomposeurs" les attend dans le sous-sol comprenant des insectes, mollusques, cloportes, mille-pattes, vers, bactéries, champignons microscopiques, etc..
Ces mêmes décomposeurs assurent le retour à la terre des cadavres des consommateurs.
RETOUR A LA TERRE.
Comme la chlorophylle évoquée plus haut, l'humus, substance noirâtre qui se trouve dans le sol, fait des miracles. Véritable éponge, il emmagasine l'eau et les éléments nutritifs.
C'est donc un facteur de fertilité des sols. Comme du ciment, il soude les particules de l'argile, de sable, de limon du sol. Sans humus, il n'y aurait pas de jardinage possible, ni même de vie sur la terre ferme.
Au sahara, comme dans tous les autres déserts du monde, il n'y a pas - ou plus- d'humus...
Voilà bouclé la cycle de la vie .
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