C’est avec la peur au ventre que nous assistons, impuissants encore une fois, à la destruction de l’avenir de nos enfants et à la disparition de l’identité intellectuelle des algériens.
A chaque fois qu’aux infos, nous entendons qu’une réforme s’impose suite à une commission parmi laquelle se trouvent des experts et des spécialistes universitaires, nos intestins se nouent et notre cerveau se bloque car en ce moment là, nous avons la certitude qu’un programme parachuté ou copié collé, voté d’avance, à la fin, par l’APN va nous tomber sur la tête.
Aujourd’hui c’est le tour du LMD car quelque part, on veut briller voir obtenir une promotion ou faire bonne mine et en avant la musique, tout le monde se met à chanter la même chanson sur un rythme orchestré par celui qui tient la baguette, pourvue qu’il ne cesse de la brandir sur la tête des intellectuels ambitieux qui pendant longtemps n’ont pas mis les pieds dans une salle de cours, alors le scénarios est de taille avec un grand CHUT on tourne.
Depuis quatre ans on se laisse porter par le vent du renouveau et quel vent ? La pédagogie s’autogére au jour le jour, tout le monde est admis, la gestion financière de l’université est , tout le monde est servi, on tourne le dos aux problèmes réels et on minimise les exactions, tout le monde est content, les rapports sont toujours favorables, ils se suivent et se ressemblent, c’est la routine quoi ? Avec un grand: ça va ! Ça marche! C’est calme !
Plus besoin d’investir, ou de s’investir, les affaires courantes marchent à merveille. En plus l’ancienne université sera peut être appelé à disparaître à s’effondrer, pourquoi s’alarmer car rien n’est neuf, tout est usagé, dépassé, certains équipements sont mêmes neufdépassénonutilisé, un bien grand mot que les chercheurs n’auront pas beaucoup de mal à déchiffrer, suffit de regarder autour de soi dans les locaux de l’université pour trouver l’explication à la réalité d’actualité et à défaut on s’invente des sujets.
Une amnésie totale semble frapper nos premiers responsables le temps ne se compte plus ou y trouve des chefs de département, des doyens et des recteurs éternels, des intérims de l’intérim un bel escalier où les marches se soutiennent jusqu’au sommet. Ah oui ! N’oublions pas le mot d’ordre à la page ! Vive le nouveau pôle il est sous bonne tutelle tout le monde s’active tel un nuage de guêpes au dessus d’un nid d’abeilles, ça avance bien, même dans l’obscurité, et ça promet des promotions, et tout cela au détriment du site qui a servi l’université Algérienne toutes ces années.
Finalement l’important est que maintenant en 2000 et quelques piges, nous allons passer aux choses sérieuses en conservant toutefois les mêmes acteurs. Leur doigté et leur langage sont irremplaçables, n’ont-ils pas fréquentés la même école ?
On commence par vous envoyer les textes, puis les instructions puis s’est le Wait and See, tout le monde chuchote c’est la mondialisation, l’UNESCO averti sans trop de conviction, la communauté Européenne va ouvrir ses portes et nos enfants pourront y étudier et travailler avec leur nouveau diplôme, il faut marcher dans la combine sinon on ne rattrapera jamais le retard causé par ce même système qui a procréé ces experts et ces spécialistes, qui sans ce dernier, ils n’auraient jamais rejoint l’université.
On laisse les recteurs, les vices recteurs et les présidents des conférences régionales faire ce qu’ils savent bien faire, conserver un poste peinard et surtout pas de vagues. Rentabilité temporaire nouveau symbole de l’illumination intellectuelle passive et tant pis si l’université est clochardisée ou sacrifiée ainsi que l’avenir de nos générations spolié.
Les associations quand à elles, veillent au grain, j’ouvre et ferme les portes depuis dix ans que je suis à l’université, cette fois-ci c’est la bonne avec mon expérience et l’aide de ... je m’inscrirais dans le nouveau système et serais Doctor dans 10 ans. C’est vrai que dans le système actuel, pour certaines spécialités : tout se qui brille n’est pas Or. Mais l’intrus se démasque facilement dès qu’il ouvre la bouche, fallait mettre au bon moment un stop courageux et indomptable.
Qui se souvient du DEAU ? Jugé maintenant inapproprié alors qu’il fut un temps ou ces mêmes instances l’élevèrent à un niveau supérieur à celui du Bachelor Honour équivalent à une licence de quatre années et d’où est tiré le LMD avec une licence de trois ans seulement.
Cas d’inconscience ou d’ignorance totale sur l’impact réel du système sur le type de société qui l’adopte, une fois encore nos enfants sont pris en otages par la cupidité et l’ambition. Le système LMD plus connu dans le monde comme Bachelor Honour, Master et PhD n’a rien à voir avec ce qui va être collé dans notre pays, un système inadapté socialement et inefficace techniquement à notre mentalité et à notre société. Le but des études de trois années du Bachelor est de faire des études courtes puis rejoindre le monde du travail qui possède un potentiel de recrutement important et demande une main d’oeuvre qualifiée, jeune encore disponible à l’apprentissage.
Le retour pour une continuation dans des études de master est sélective et réduite à moins de 1% du nombre d’étudiants universitaires tandis que la formation PhD dépend des laboratoires de recherches de leurs demandes en chercheurs et des thèmes de recherche.
Sans oublier qu’une formation de deux années HND absorbe la majorité des étudiants pour leurs donner une formation qualifiée qui leurs permet d’accéder à tout les postes de travail qualifiés qui font la force travailleuse de l’industrie et les couches d’appuis et de gestion de la société ouvrière moderne.
La mentalité algérienne et l’absence d’un secteur de travail (recrutement presque nulle) fera que tout les bacheliers voudront faire des études longues et n’accepteront jamais d’être à la rue à l’âge de 21 ans diplômés, plein d’espoir et de vigueur sans aucune ressource. Nous allons contribuer à la formation de nouveaux jeunes Haraggas diplômés à qui nous avons fait croire qu’avec leurs qualifications dans le cadre de la mondialisation ils trouveront de l’emploi outre-mer.
Lors d’une conférence, un des éminents consultants consulté, a fait mention de train qui s’est mis en route et autant l’attraper. Le hic c’est qu’il faut savoir où nous allons, qui conduit, qui accompagne dans ce voyage vers l’inconnu nos enfants qui eux ont payés leurs places. Faudrait vider les resquilleurs et leurs passeurs, faudrait peut être aussi contrôler le wagon restaurant. Et finalement faudrait-il encore avoir une gare où s’arrêter et ne pas s’écraser.
Si ce train est lancé, que l’on nous laisse au moins le soin de rectifier et de rediriger cette aventure qui portera à jamais préjudice à l’université et entraînera nos enfants dans un illettrisme pire à celui de 130 ans de colonialisation. L’accusation est tournée vers les recteurs, les vices recteurs de la pédagogie et les présidents des conférences régionales de ces quatre dernières années d’avoir failli à leurs devoirs de veiller à l’éducation dans la dignité, des générations algérienne et d’avoir participé par leurs cupidités, par leurs égoïsmes, ainsi que par leurs ambitions personnelles à l’instauration d’un système mal cloné qui détruira notre système éducatif, le potentiel intellectuel algérien et l’avenir de nos enfants.
A chaque fois qu’aux infos, nous entendons qu’une réforme s’impose suite à une commission parmi laquelle se trouvent des experts et des spécialistes universitaires, nos intestins se nouent et notre cerveau se bloque car en ce moment là, nous avons la certitude qu’un programme parachuté ou copié collé, voté d’avance, à la fin, par l’APN va nous tomber sur la tête.
Aujourd’hui c’est le tour du LMD car quelque part, on veut briller voir obtenir une promotion ou faire bonne mine et en avant la musique, tout le monde se met à chanter la même chanson sur un rythme orchestré par celui qui tient la baguette, pourvue qu’il ne cesse de la brandir sur la tête des intellectuels ambitieux qui pendant longtemps n’ont pas mis les pieds dans une salle de cours, alors le scénarios est de taille avec un grand CHUT on tourne.
Depuis quatre ans on se laisse porter par le vent du renouveau et quel vent ? La pédagogie s’autogére au jour le jour, tout le monde est admis, la gestion financière de l’université est , tout le monde est servi, on tourne le dos aux problèmes réels et on minimise les exactions, tout le monde est content, les rapports sont toujours favorables, ils se suivent et se ressemblent, c’est la routine quoi ? Avec un grand: ça va ! Ça marche! C’est calme !
Plus besoin d’investir, ou de s’investir, les affaires courantes marchent à merveille. En plus l’ancienne université sera peut être appelé à disparaître à s’effondrer, pourquoi s’alarmer car rien n’est neuf, tout est usagé, dépassé, certains équipements sont mêmes neufdépassénonutilisé, un bien grand mot que les chercheurs n’auront pas beaucoup de mal à déchiffrer, suffit de regarder autour de soi dans les locaux de l’université pour trouver l’explication à la réalité d’actualité et à défaut on s’invente des sujets.
Une amnésie totale semble frapper nos premiers responsables le temps ne se compte plus ou y trouve des chefs de département, des doyens et des recteurs éternels, des intérims de l’intérim un bel escalier où les marches se soutiennent jusqu’au sommet. Ah oui ! N’oublions pas le mot d’ordre à la page ! Vive le nouveau pôle il est sous bonne tutelle tout le monde s’active tel un nuage de guêpes au dessus d’un nid d’abeilles, ça avance bien, même dans l’obscurité, et ça promet des promotions, et tout cela au détriment du site qui a servi l’université Algérienne toutes ces années.
Finalement l’important est que maintenant en 2000 et quelques piges, nous allons passer aux choses sérieuses en conservant toutefois les mêmes acteurs. Leur doigté et leur langage sont irremplaçables, n’ont-ils pas fréquentés la même école ?
On commence par vous envoyer les textes, puis les instructions puis s’est le Wait and See, tout le monde chuchote c’est la mondialisation, l’UNESCO averti sans trop de conviction, la communauté Européenne va ouvrir ses portes et nos enfants pourront y étudier et travailler avec leur nouveau diplôme, il faut marcher dans la combine sinon on ne rattrapera jamais le retard causé par ce même système qui a procréé ces experts et ces spécialistes, qui sans ce dernier, ils n’auraient jamais rejoint l’université.
On laisse les recteurs, les vices recteurs et les présidents des conférences régionales faire ce qu’ils savent bien faire, conserver un poste peinard et surtout pas de vagues. Rentabilité temporaire nouveau symbole de l’illumination intellectuelle passive et tant pis si l’université est clochardisée ou sacrifiée ainsi que l’avenir de nos générations spolié.
Les associations quand à elles, veillent au grain, j’ouvre et ferme les portes depuis dix ans que je suis à l’université, cette fois-ci c’est la bonne avec mon expérience et l’aide de ... je m’inscrirais dans le nouveau système et serais Doctor dans 10 ans. C’est vrai que dans le système actuel, pour certaines spécialités : tout se qui brille n’est pas Or. Mais l’intrus se démasque facilement dès qu’il ouvre la bouche, fallait mettre au bon moment un stop courageux et indomptable.
Qui se souvient du DEAU ? Jugé maintenant inapproprié alors qu’il fut un temps ou ces mêmes instances l’élevèrent à un niveau supérieur à celui du Bachelor Honour équivalent à une licence de quatre années et d’où est tiré le LMD avec une licence de trois ans seulement.
Cas d’inconscience ou d’ignorance totale sur l’impact réel du système sur le type de société qui l’adopte, une fois encore nos enfants sont pris en otages par la cupidité et l’ambition. Le système LMD plus connu dans le monde comme Bachelor Honour, Master et PhD n’a rien à voir avec ce qui va être collé dans notre pays, un système inadapté socialement et inefficace techniquement à notre mentalité et à notre société. Le but des études de trois années du Bachelor est de faire des études courtes puis rejoindre le monde du travail qui possède un potentiel de recrutement important et demande une main d’oeuvre qualifiée, jeune encore disponible à l’apprentissage.
Le retour pour une continuation dans des études de master est sélective et réduite à moins de 1% du nombre d’étudiants universitaires tandis que la formation PhD dépend des laboratoires de recherches de leurs demandes en chercheurs et des thèmes de recherche.
Sans oublier qu’une formation de deux années HND absorbe la majorité des étudiants pour leurs donner une formation qualifiée qui leurs permet d’accéder à tout les postes de travail qualifiés qui font la force travailleuse de l’industrie et les couches d’appuis et de gestion de la société ouvrière moderne.
La mentalité algérienne et l’absence d’un secteur de travail (recrutement presque nulle) fera que tout les bacheliers voudront faire des études longues et n’accepteront jamais d’être à la rue à l’âge de 21 ans diplômés, plein d’espoir et de vigueur sans aucune ressource. Nous allons contribuer à la formation de nouveaux jeunes Haraggas diplômés à qui nous avons fait croire qu’avec leurs qualifications dans le cadre de la mondialisation ils trouveront de l’emploi outre-mer.
Lors d’une conférence, un des éminents consultants consulté, a fait mention de train qui s’est mis en route et autant l’attraper. Le hic c’est qu’il faut savoir où nous allons, qui conduit, qui accompagne dans ce voyage vers l’inconnu nos enfants qui eux ont payés leurs places. Faudrait vider les resquilleurs et leurs passeurs, faudrait peut être aussi contrôler le wagon restaurant. Et finalement faudrait-il encore avoir une gare où s’arrêter et ne pas s’écraser.
Si ce train est lancé, que l’on nous laisse au moins le soin de rectifier et de rediriger cette aventure qui portera à jamais préjudice à l’université et entraînera nos enfants dans un illettrisme pire à celui de 130 ans de colonialisation. L’accusation est tournée vers les recteurs, les vices recteurs de la pédagogie et les présidents des conférences régionales de ces quatre dernières années d’avoir failli à leurs devoirs de veiller à l’éducation dans la dignité, des générations algérienne et d’avoir participé par leurs cupidités, par leurs égoïsmes, ainsi que par leurs ambitions personnelles à l’instauration d’un système mal cloné qui détruira notre système éducatif, le potentiel intellectuel algérien et l’avenir de nos enfants.
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