Retour à La Mère Patrie: Vaste et impressionnant mouvement de ralliements en provenance de Tindouf
(Le Matin 27/02/2008)
. Mise en place par le Maroc d'un dispositif pour accueillir nos frères sahraouis qui répondent à l'appel
. La patrie est clémente et miséricordieuse
«La patrie est clémente et miséricordieuse » ! Jamais en effet parole sacrée n'a trouvé son illustration et son écho vivant que depuis quelques semaines, et avec une si grande précipitation depuis quelques jours.
Plus de 55 familles de nos frères sahraouis, jusque-là séquestrés dans les camps de Tindouf, ont faussé la garde de la sécurité militaire algérienne et de ses stipendiés du polisario pour rejoindre la mère patrie. Elles sont, c'est un élément central désormais, constituées d'hommes, de femmes et d'enfants. Ce premier chiffre est indicatif, car il révèle qu'une situation inédite est à présent en train de prendre forme. Plus de 55 familles, ce sont alors plus de 300 personnes qui, d'un coup, bravant menaces et vexations du polisario, ont pris le chemin du retour dans des conditions plus que difficiles et risquées.
Ces hommes, ces femmes et enfants, ont commencé à traverser hier le grand espace désertique en direction de la mère patrie. Ils sont animés d'une foi inébranlable et de la grande espérance de retrouver leurs familles, leurs frères ici, mais aussi, surtout, une terre clémente. Nous sommes passés désormais d'une dimension à une autre, autrement dit plus importante, massive et impressionnante. Les autorités marocaines, alertées et impatientes, s'apprêtent ainsi à accueillir l'un des mouvements de retour les plus importants de nos frères sahraouis en provenance de Tindouf et Lahmada.
Indicatif, le chiffre ? En effet, car les informations obtenues parlent d'un déplacement massif pour les prochaines semaines. Soit plus d'un millier de personnes qui ont fait le choix de retourner dans leur pays. C'est si vrai et significatif que, lancé lors du congrès du Corcas organisé en décembre dernier à Smara, l'appel de Khalli Henna Ould Rachid soulignant que le Maroc avait mis en place des structures d'accueil pour nos frères sahraouis de retour, a commencé à avoir des échos plus que favorables. Il avait explicitement réitéré que « le Maroc a mis en place les dispositions logistiques et sécuritaires qui s'imposent pour réserver à ses fils de retour le meilleur accueil et les protéger aussi ».
En témoigne le retour massif qui se déclenche depuis quelques jours et qui s'inscrit dans la droite ligne d'une vision de rassemblement et d'unité que le Maroc défend et met en œuvre. Lorsque le polisario, jouant sur la corde de la provocation, a cru organiser à Tifariti son pseudo-congrès, alors que la sécurité militaire algérienne prenait tout en charge comme d'habitude au niveau de l'encadrement des congressistes et de la presse, de graves et sérieuses fissures avaient commencé au même moment à faire craqueler le bel édifice et toute la mascarade médiatique algérienne.
Un groupe de dissidents au sein de la direction du polisario s'était réuni lui aussi en congrès, au même moment, au nord de la Mauritanie, plus exactement à Gjijimat, non loin de Tifariti. Ni plus ni moins, avec conviction et un esprit résolu, ces dirigeants dissidents rejettent l'emprise algérienne et celle de « Abdelaziz al-Marrakchi », ils proclament solennellement leur ferme soutien à l'initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l'autonomie au Sahara. Et, pour mieux accorder leur engagement avec les actes, ils ont pris le chemin du retour.
Qu'un tel retour massif soit proclamé cette semaine, ne laisse aucun observateur indifférent : les stipendiés du polisario célèbrent ce 27 février le 32ème anniversaire de la création, en 1976, de la république fantoche « rasd ». Et rien ne saurait mieux démentir cette fiction, articulée sur le mensonge et la corruption d'Etat, que les ralliements massifs au Royaume du Maroc de centaines de familles. Ce ne sont plus désormais quelques individus, quelques groupuscules, ce ne sont plus des évasions intermittentes. C'est désormais un véritable exode, il brave la menace et les répressions de la sécurité militaire algérienne.
Ce sont des familles entières qui se sont regroupées à la fois à partir des camps de Tindouf et en Mauritanie. Elles attendent de pied ferme de pouvoir quitter et prendre le large, elles rongent leurs freins d'impatience. Peut-on s'empêcher de dire que c'est la débandade dans les rangs du polisario ? Les derniers événements, avec leur dimension spectaculaire, confirment une chose : le plan d'autonomie proposé par le Maroc aux Nations unies et à la communauté mondiale, outre l'écho favorable qu'il rencontre de par la planète, emporte de plus en plus l'adhésion des populations sahraouies séquestrés à Tindouf ou éparpillées dans les plateaux désertiques. Ces événements donnent également la mesure de l'ampleur d'un échec patent : celui du polisario et de ses commanditaires qui, faute de lutter contre l'hémorragie annoncée, ne peuvent qu'être perplexes devant ce qui s'apparente à un choix souverain, la véritable autodétermination que les milliers de nos frères, encerclés et retenus de force, proclament aujourd'hui à la face du monde.
Le Maroc a tout mis en place, en effet, pour accueillir ses enfants, ses familles et leur assurer les conditions de réinsertion. La logistique, à partir de Gargarate, via Al-Mhiriz, est déployée pour les recevoir là où les propagandistes du polisario croient parler de « territoire libéré », ils rejoindront les différentes villes de la mère patrie, Laâyoune, Smara, Dakhla. Du congrès de Gjijimat à l'opération spontanée de ralliement massif, il s'est passé moins de huit semaines. Ce n'est pas seulement un signe révélateur, c'est l'expression affichée par des centaines de familles d'un retour à la mère patrie et à ses valeurs, c'est aussi l'écho d'un appel solennel qui sert de fil conducteur, celui de « la patrie est clémente et miséricordieuse ».
Par Hassan Alaoui | LE MATIN
(Le Matin 27/02/2008)
. Mise en place par le Maroc d'un dispositif pour accueillir nos frères sahraouis qui répondent à l'appel
. La patrie est clémente et miséricordieuse
«La patrie est clémente et miséricordieuse » ! Jamais en effet parole sacrée n'a trouvé son illustration et son écho vivant que depuis quelques semaines, et avec une si grande précipitation depuis quelques jours.
Plus de 55 familles de nos frères sahraouis, jusque-là séquestrés dans les camps de Tindouf, ont faussé la garde de la sécurité militaire algérienne et de ses stipendiés du polisario pour rejoindre la mère patrie. Elles sont, c'est un élément central désormais, constituées d'hommes, de femmes et d'enfants. Ce premier chiffre est indicatif, car il révèle qu'une situation inédite est à présent en train de prendre forme. Plus de 55 familles, ce sont alors plus de 300 personnes qui, d'un coup, bravant menaces et vexations du polisario, ont pris le chemin du retour dans des conditions plus que difficiles et risquées.
Ces hommes, ces femmes et enfants, ont commencé à traverser hier le grand espace désertique en direction de la mère patrie. Ils sont animés d'une foi inébranlable et de la grande espérance de retrouver leurs familles, leurs frères ici, mais aussi, surtout, une terre clémente. Nous sommes passés désormais d'une dimension à une autre, autrement dit plus importante, massive et impressionnante. Les autorités marocaines, alertées et impatientes, s'apprêtent ainsi à accueillir l'un des mouvements de retour les plus importants de nos frères sahraouis en provenance de Tindouf et Lahmada.
Indicatif, le chiffre ? En effet, car les informations obtenues parlent d'un déplacement massif pour les prochaines semaines. Soit plus d'un millier de personnes qui ont fait le choix de retourner dans leur pays. C'est si vrai et significatif que, lancé lors du congrès du Corcas organisé en décembre dernier à Smara, l'appel de Khalli Henna Ould Rachid soulignant que le Maroc avait mis en place des structures d'accueil pour nos frères sahraouis de retour, a commencé à avoir des échos plus que favorables. Il avait explicitement réitéré que « le Maroc a mis en place les dispositions logistiques et sécuritaires qui s'imposent pour réserver à ses fils de retour le meilleur accueil et les protéger aussi ».
En témoigne le retour massif qui se déclenche depuis quelques jours et qui s'inscrit dans la droite ligne d'une vision de rassemblement et d'unité que le Maroc défend et met en œuvre. Lorsque le polisario, jouant sur la corde de la provocation, a cru organiser à Tifariti son pseudo-congrès, alors que la sécurité militaire algérienne prenait tout en charge comme d'habitude au niveau de l'encadrement des congressistes et de la presse, de graves et sérieuses fissures avaient commencé au même moment à faire craqueler le bel édifice et toute la mascarade médiatique algérienne.
Un groupe de dissidents au sein de la direction du polisario s'était réuni lui aussi en congrès, au même moment, au nord de la Mauritanie, plus exactement à Gjijimat, non loin de Tifariti. Ni plus ni moins, avec conviction et un esprit résolu, ces dirigeants dissidents rejettent l'emprise algérienne et celle de « Abdelaziz al-Marrakchi », ils proclament solennellement leur ferme soutien à l'initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l'autonomie au Sahara. Et, pour mieux accorder leur engagement avec les actes, ils ont pris le chemin du retour.
Qu'un tel retour massif soit proclamé cette semaine, ne laisse aucun observateur indifférent : les stipendiés du polisario célèbrent ce 27 février le 32ème anniversaire de la création, en 1976, de la république fantoche « rasd ». Et rien ne saurait mieux démentir cette fiction, articulée sur le mensonge et la corruption d'Etat, que les ralliements massifs au Royaume du Maroc de centaines de familles. Ce ne sont plus désormais quelques individus, quelques groupuscules, ce ne sont plus des évasions intermittentes. C'est désormais un véritable exode, il brave la menace et les répressions de la sécurité militaire algérienne.
Ce sont des familles entières qui se sont regroupées à la fois à partir des camps de Tindouf et en Mauritanie. Elles attendent de pied ferme de pouvoir quitter et prendre le large, elles rongent leurs freins d'impatience. Peut-on s'empêcher de dire que c'est la débandade dans les rangs du polisario ? Les derniers événements, avec leur dimension spectaculaire, confirment une chose : le plan d'autonomie proposé par le Maroc aux Nations unies et à la communauté mondiale, outre l'écho favorable qu'il rencontre de par la planète, emporte de plus en plus l'adhésion des populations sahraouies séquestrés à Tindouf ou éparpillées dans les plateaux désertiques. Ces événements donnent également la mesure de l'ampleur d'un échec patent : celui du polisario et de ses commanditaires qui, faute de lutter contre l'hémorragie annoncée, ne peuvent qu'être perplexes devant ce qui s'apparente à un choix souverain, la véritable autodétermination que les milliers de nos frères, encerclés et retenus de force, proclament aujourd'hui à la face du monde.
Le Maroc a tout mis en place, en effet, pour accueillir ses enfants, ses familles et leur assurer les conditions de réinsertion. La logistique, à partir de Gargarate, via Al-Mhiriz, est déployée pour les recevoir là où les propagandistes du polisario croient parler de « territoire libéré », ils rejoindront les différentes villes de la mère patrie, Laâyoune, Smara, Dakhla. Du congrès de Gjijimat à l'opération spontanée de ralliement massif, il s'est passé moins de huit semaines. Ce n'est pas seulement un signe révélateur, c'est l'expression affichée par des centaines de familles d'un retour à la mère patrie et à ses valeurs, c'est aussi l'écho d'un appel solennel qui sert de fil conducteur, celui de « la patrie est clémente et miséricordieuse ».
Par Hassan Alaoui | LE MATIN
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