Le GNL algérien arrive en Turquie
L’Algérie est venue au secours de la Turquie en lui livrant du gaz naturel liquéfié (GNL) après que l’Iran ait décidé de fermer les vannes du gazoduc qui la relie au pays de Mustapha Atatürk, rapporte l’agence américaine d’information économique Bloomberg qui cite un journal populaire turc.
Le premier bateau transpor-tant ce produit énergétique en provenance d'Algérie est arrivé cette semaine pour approvisionner ce pays qui représente un marché attractif de 74 millions d'habitants. Le GNL sera utilisé comme combustible.
Le méthanier transportait environ 90 millions de mètres cubes de GNL. En sus de l’Algérie, la compagnie pétrolière turque Botas a également sollicité le Nigeria pour suppléer l’Iran, selon un haut fonctionnaire turc. Le pétrolier Mostefa Ben Boulaid qui appartient à la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach Petroleum Corp était très attendu par les autorités turques qui craignaient une pénurie du fait de la défection du pays du président Iranien Ahmedinedjad.
La Turquie tente de couvrir un déficit dans ses approvisionnements de gaz provoqué par la décision de l'Iran de mettre fin à tous les transferts depuis le 7 Janvier. La fermeture est intervenue après la mesure prise par le Turkménistan et qui consiste à cesser d'exporter du gaz vers l'Iran.
Ce dernier expédiait environ 30 millions de mètres cubes par jour à la Turquie, son seul marché d'exportation. L’Iran est un grand importateur de carburants et ses importations vont crescendo. La décision prise avec la Turquie est donc purement économique et n’a rien de politique.
L'Iran n’a pas définitivement abandonné ses exportations mais elle ne reprendra qu’une fois sa demande intérieure satisfaite. Une demande qui a grandement augmenté à cause du froid qui s’est installé.
Cette opportunité a été saisie par l’Algérie qui trouve ainsi de nouveaux débouchés pour sa production. D’autant plus qu’il s’agit de marchés dit spot (de courte durée), une formule que le gouvernement algérien souhaite privilégier.
L’Algérie qui est déjà l’un des principaux fournisseurs de la Turquie en matière de produits énergétiques, expédiera cette semaine une quantité de GNL devrant couvrir la demande turque pendant quelques jours, selon le journal turc Sabah. La consommation par les ménages turcs a atteint un record de 55 millions de mètres cubes par jour en Turquie cet hiver, soit une hausse de plus de 38%, précise-t-on.
La Russie qui est le principal fournisseur de gaz de la Turquie lui livre en moyenne 50 millions de mètres cubes par jour par an. L’Algérie est le premier partenaire économique africain de la Turquie qui importe de notre pays des matières premières pour des millions de dollars. Les importations de l’Algérie en provenance de la Turquie ont dépassé le milliard de dollars à la fin de l’année 2007. Le volume de nos exportations vers ce pays se situe autour de 1,8 milliard de dollars.
Yasmine Idjer (Le financier)
L’Algérie est venue au secours de la Turquie en lui livrant du gaz naturel liquéfié (GNL) après que l’Iran ait décidé de fermer les vannes du gazoduc qui la relie au pays de Mustapha Atatürk, rapporte l’agence américaine d’information économique Bloomberg qui cite un journal populaire turc.
Le premier bateau transpor-tant ce produit énergétique en provenance d'Algérie est arrivé cette semaine pour approvisionner ce pays qui représente un marché attractif de 74 millions d'habitants. Le GNL sera utilisé comme combustible.
Le méthanier transportait environ 90 millions de mètres cubes de GNL. En sus de l’Algérie, la compagnie pétrolière turque Botas a également sollicité le Nigeria pour suppléer l’Iran, selon un haut fonctionnaire turc. Le pétrolier Mostefa Ben Boulaid qui appartient à la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach Petroleum Corp était très attendu par les autorités turques qui craignaient une pénurie du fait de la défection du pays du président Iranien Ahmedinedjad.
La Turquie tente de couvrir un déficit dans ses approvisionnements de gaz provoqué par la décision de l'Iran de mettre fin à tous les transferts depuis le 7 Janvier. La fermeture est intervenue après la mesure prise par le Turkménistan et qui consiste à cesser d'exporter du gaz vers l'Iran.
Ce dernier expédiait environ 30 millions de mètres cubes par jour à la Turquie, son seul marché d'exportation. L’Iran est un grand importateur de carburants et ses importations vont crescendo. La décision prise avec la Turquie est donc purement économique et n’a rien de politique.
L'Iran n’a pas définitivement abandonné ses exportations mais elle ne reprendra qu’une fois sa demande intérieure satisfaite. Une demande qui a grandement augmenté à cause du froid qui s’est installé.
Cette opportunité a été saisie par l’Algérie qui trouve ainsi de nouveaux débouchés pour sa production. D’autant plus qu’il s’agit de marchés dit spot (de courte durée), une formule que le gouvernement algérien souhaite privilégier.
L’Algérie qui est déjà l’un des principaux fournisseurs de la Turquie en matière de produits énergétiques, expédiera cette semaine une quantité de GNL devrant couvrir la demande turque pendant quelques jours, selon le journal turc Sabah. La consommation par les ménages turcs a atteint un record de 55 millions de mètres cubes par jour en Turquie cet hiver, soit une hausse de plus de 38%, précise-t-on.
La Russie qui est le principal fournisseur de gaz de la Turquie lui livre en moyenne 50 millions de mètres cubes par jour par an. L’Algérie est le premier partenaire économique africain de la Turquie qui importe de notre pays des matières premières pour des millions de dollars. Les importations de l’Algérie en provenance de la Turquie ont dépassé le milliard de dollars à la fin de l’année 2007. Le volume de nos exportations vers ce pays se situe autour de 1,8 milliard de dollars.
Yasmine Idjer (Le financier)
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