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Des fabricants suspectes d'entente sur les prix

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    Des fabricants de produits d'entretien suspectés d'entente sur leurs prix

    Neuf grands groupes européens et américains de produits d'entretien et d'hygiène sont suspectés d'entente sur leurs prix, dans une enquête ouverte par le Conseil de la concurrence, a annoncé mercredi le gouvernement en confirmant un article du "Figaro". Si elles sont reconnues coupables de pratiques anticoncurrentielles, ces multinationales pourraient écoper d'amendes s'élevant jusqu'à 10% de leurs recettes annuelles, des montants susceptibles atteindre plusieurs milliards d'euros.

    Le porte-parole du gouvernement a confirmé qu'une "enquête était en cours sur l'existence ou non de pratiques d'entente au niveau d'un certain nombre de grand producteurs de produits ménagers". "Si les pratiques d'entente sont avérées (...), ce sera très fortement sanctionné", a déclaré Laurent Wauquiez lors du compte-rendu du conseil des ministres, rappelant que "le cartel, c'est du vol". "La politique du gouvernement est d'être extrêmement vigilant pour des hausses de prix qui seraient anormales", a-t-il dit.

    Le Conseil de la concurrence a de son côté confirmé à l'Associated Press qu'il enquêtait sur une ou plusieurs entreprises "du secteur des produits d'entretien", mais a refusé de les citer. Colgate, SC Johnson & Son et Sara Lee ont fait savoir qu'ils coopéraient avec les autorités françaises.

    Selon "Le Figaro", qui ne cite pas de sources, l'enquête a été ouverte en 2005 à la suite d'informations données par le groupe SC Johnson qui souhaitait faire amende honorable et se protéger totalement ou partiellement d'éventuelles sanctions, dans une procédure légale "de clémence". D'après la confidence de SC Johnson & Son, de nombreuses informations auraient été échangées par téléphone, courriels et "réunions secrètes" entre les fabricants de produits d'entretiens et insecticides à propos des études de marchés et des prix proposés aux distributeurs.

    Le Conseil s'est contenté de confirmer avoir entamé ses investigations après avoir été approché par une entreprise qui a avoué s'être rendue coupable de pratiques anticoncurrentielles. Il n'a pas divulgué son nom ni les pratiques employées. Il a confirmé que la société souhaitait échapper à des sanctions dans la mesure où elle avait fourni des informations.

    Parmi les marques suspectées figureraient les groupes américains Procter & Gamble, Colgate-Palmolive, SC Johnson & Son, Sara Lee ou encore les groupes Unilever (néerlando-britannique), Henkel (allemand), Reckitt-Benckiser (britannique) ainsi que les groupes Bolton et Vendôme, tous cités par SC Johnson durant son audition en décembre 2005. "Le Figaro" cite également une seconde dénonciation, par le groupe Colgate, sur une entente avec Unilever et Procter & Gamble concernant des produits d'hygiène corporelle.

    Henkel et Unilever ont tous deux confirmé à l'AP faire l'objet d'une enquête de Bercy. D'après une porte-parole d'Henkel, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a entamé une enquête en janvier 2006. Quant à une porte-parole de Reckitt Benckiser, elle a affirmé que les investigations avaient débuté en février 2006.

    Dans un bref communiqué, Kelly Semrau, vice-présidente à SC Johnson en charge des affaires publiques, a déclaré que sa société coopérait "pleinement avec les autorités françaises". Ségolène Moreau, porte-parole de Procter & Gamble en France, s'est contenté de dire que le groupe "attendait la décision du Conseil de la concurrence", sans commenter l'article du "Figaro".

    Chez Colgate-Palmolive, le porte-parole Thomas DiPiazza a expliqué que la politique du groupe était de "respecter toutes les lois, y compris les lois sur la concurrence". Conformément "à notre politique, Colgate a coopéré avec les autorités françaises", a-t-il dit dans un courriel à l'AP.

    Les enquêtes seraient "quasiment bouclées", selon "Le Figaro" qui affirme qu'en janvier 2006, SC Johnson aurait été exonéré totalement de sanctions par le Conseil de la concurrence.

    (c) The Associated Press -document.write(TRBshowDate('02/27/2008 07:59:43 PM')) 02/27/08 à PM
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