salam
Le parler algérois amalgame beaucoup de mots arabes francisés et des termes français arabisés. Certains spécialistes appellent ce métissage linguistique le « Françarabe ».
Amourer : flirter.
Beggar : signifie « maquignon » et désigne maintenant les nouveaux riches ayant fait fortune depuis les années 90.
Bézzaf : « ça suffit ! », « c’est assez ! ».
Camérer : filmer avec une caméra.
Casbah : « forteresse ». Désigne la vieille ville fortifiée ottomane.
Chaâbi : style musical populaire par opposition à la musique arabo-andalouse savante. Ce style est né dans les cafés de la Casbah, autour du port.
Dikki : A l'origine désigne un lieu discret où l'on pouvait fumer un joint tranquillement. Par extension, a pris le sens de garçonnière.
El-Bahdja : « la ville blanche », nom donné à Alger par les Algérois.
Hezb França : « le parti de la France » désigne péjorativement les algériens francophones et l’influence occulte de l’étranger.
Hittistes : vient de l'arabe hit, qui veut dire mur. D'où « hittistes », jeunes chômeurs qui passent leur journée dans la rue, adossés aux murs.
Haffaga : manger.
Haggar : celui qui abuse de sa force sur un être plus faible que lui ; une brute.
Harragas : littéralement ce sont « ceux qui brûlent » ; ils brûlent leurs papiers pour traverser la mer sans identité, sans passé, sans histoire.
Hogra : signifie à la fois l’abus de pouvoir, l’arbitraire et l’humiliation.
Kavi : terme péjoratif pour les nouveaux arrivants en ville. Kavi vient du français « cave » qui désigne, en argot, une personne qui se laisse facilement berner, un plouc.
Khelwi : nirvana à l’algéroise.
Koukra : malédiction qui empêche de bouger, de voyager.
Léguia : exprime le sentiment de détresse et d’écoeurement.
Maghour : personne qui n’a pas de protection pour se défendre dans un monde bâti sur la force ou les relations.
Meskine : le pauvre.
Mess’ghar : personne sympathique.
Moudjahid : ancien combattant de la guerre d’indépendance.
Ninjas : troupes d’élites encagoulées qui combattent les islamistes. Par dérision, certains appellent aussi « ninjas », les femmes qui portent le hidjab (le foulard islamique).
Nissan ou Corolla : surnoms donnés aux policiers qui se déplacent dans des véhicules de ces marques.
Papicha, papichou : jolie fille ; joli garçon – peut avoir une connotation péjorative pour un homme.
Styli : jeune des quartiers populaire qui s’habille avec style.
Tassa : dérivé du français tasse. Par extension, désigne ceux qui aiment tasser, donc les piliers de bar.
Tata : femme célibataire séduisante âgée d’une trentaine d’années.
Taxieur : chauffeur de taxi.
Tchi-tchi : jeunesse dorée qui fréquente les plages, les restaurants et les boîtes de nuit à la mode.
Tchipa : désigne le jeton du poker. Par extension, c'est le bakchich qu'il faut verser à des gens de pouvoir pour obtenir quelque chose de difficile, par exemple un visa, ou un marché juteux. D'une manière générale désigne la corruption.
Trabendo : système de contrebande né de la pénurie. Des particuliers, qu’on appelle des trabendistes, ramènent de l’étranger des lots de marchandises qu’ils revendent au noir.
Zelidja : belle fille.
zguinga : chome
Z’migris (dernierement : LABACHENOUS : transformation du français « émigrés » qui désigne les Algériens résidant à l’étranger, particulièrement en France.
106 : surnom donné aux homosexuels.
PS : quelqu'un parmis vous sait l'histoir de 106 ?? c juste une question moi je sais la reponse
Le parler algérois amalgame beaucoup de mots arabes francisés et des termes français arabisés. Certains spécialistes appellent ce métissage linguistique le « Françarabe ».
Amourer : flirter.
Beggar : signifie « maquignon » et désigne maintenant les nouveaux riches ayant fait fortune depuis les années 90.
Bézzaf : « ça suffit ! », « c’est assez ! ».
Camérer : filmer avec une caméra.
Casbah : « forteresse ». Désigne la vieille ville fortifiée ottomane.
Chaâbi : style musical populaire par opposition à la musique arabo-andalouse savante. Ce style est né dans les cafés de la Casbah, autour du port.
Dikki : A l'origine désigne un lieu discret où l'on pouvait fumer un joint tranquillement. Par extension, a pris le sens de garçonnière.
El-Bahdja : « la ville blanche », nom donné à Alger par les Algérois.
Hezb França : « le parti de la France » désigne péjorativement les algériens francophones et l’influence occulte de l’étranger.
Hittistes : vient de l'arabe hit, qui veut dire mur. D'où « hittistes », jeunes chômeurs qui passent leur journée dans la rue, adossés aux murs.
Haffaga : manger.
Haggar : celui qui abuse de sa force sur un être plus faible que lui ; une brute.
Harragas : littéralement ce sont « ceux qui brûlent » ; ils brûlent leurs papiers pour traverser la mer sans identité, sans passé, sans histoire.
Hogra : signifie à la fois l’abus de pouvoir, l’arbitraire et l’humiliation.
Kavi : terme péjoratif pour les nouveaux arrivants en ville. Kavi vient du français « cave » qui désigne, en argot, une personne qui se laisse facilement berner, un plouc.
Khelwi : nirvana à l’algéroise.
Koukra : malédiction qui empêche de bouger, de voyager.
Léguia : exprime le sentiment de détresse et d’écoeurement.
Maghour : personne qui n’a pas de protection pour se défendre dans un monde bâti sur la force ou les relations.
Meskine : le pauvre.
Mess’ghar : personne sympathique.
Moudjahid : ancien combattant de la guerre d’indépendance.
Ninjas : troupes d’élites encagoulées qui combattent les islamistes. Par dérision, certains appellent aussi « ninjas », les femmes qui portent le hidjab (le foulard islamique).
Nissan ou Corolla : surnoms donnés aux policiers qui se déplacent dans des véhicules de ces marques.
Papicha, papichou : jolie fille ; joli garçon – peut avoir une connotation péjorative pour un homme.
Styli : jeune des quartiers populaire qui s’habille avec style.
Tassa : dérivé du français tasse. Par extension, désigne ceux qui aiment tasser, donc les piliers de bar.
Tata : femme célibataire séduisante âgée d’une trentaine d’années.
Taxieur : chauffeur de taxi.
Tchi-tchi : jeunesse dorée qui fréquente les plages, les restaurants et les boîtes de nuit à la mode.
Tchipa : désigne le jeton du poker. Par extension, c'est le bakchich qu'il faut verser à des gens de pouvoir pour obtenir quelque chose de difficile, par exemple un visa, ou un marché juteux. D'une manière générale désigne la corruption.
Trabendo : système de contrebande né de la pénurie. Des particuliers, qu’on appelle des trabendistes, ramènent de l’étranger des lots de marchandises qu’ils revendent au noir.
Zelidja : belle fille.
zguinga : chome
Z’migris (dernierement : LABACHENOUS : transformation du français « émigrés » qui désigne les Algériens résidant à l’étranger, particulièrement en France.
106 : surnom donné aux homosexuels.
PS : quelqu'un parmis vous sait l'histoir de 106 ?? c juste une question moi je sais la reponse
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