Je vieillis
Mes feuilles roussissent
Si l’aubier et le cœur
Restent intacts
L’écorce se dessèche, brunie
Et se craquelle
Je vieillis
Loin du trompe l’œil
De l’essence et l’esprit
Qui n’ont pas bougé d’un point
Puisque le cri de la marmaille
S’est assagi, mûri
Et le trait des enfants poupins
S’est durci
Je vieillis
Que paraissent, les signes de l’apocalypse
Le ciel tombe en plâtra
Qu’ils sonnent les glas
Je n’ai pas peur du trépas
Mais, je crains
De faillir
Loin de toi
Je vieillis
En plein solitude
Prévu de ton chant
De ta tendresse andalouse
Je vieillis
J’aurai aimé avoir
La grisaille et mes rides avec toi
Et avant de finir en poussière
Ou renaître en étoile
Humer pour une première et dernière fois
L’étoffe de tes joues pivoines
Et assouvir ma peine
D’un regard sur ton joli minois
Mes feuilles roussissent
Si l’aubier et le cœur
Restent intacts
L’écorce se dessèche, brunie
Et se craquelle
Je vieillis
Loin du trompe l’œil
De l’essence et l’esprit
Qui n’ont pas bougé d’un point
Puisque le cri de la marmaille
S’est assagi, mûri
Et le trait des enfants poupins
S’est durci
Je vieillis
Que paraissent, les signes de l’apocalypse
Le ciel tombe en plâtra
Qu’ils sonnent les glas
Je n’ai pas peur du trépas
Mais, je crains
De faillir
Loin de toi
Je vieillis
En plein solitude
Prévu de ton chant
De ta tendresse andalouse
Je vieillis
J’aurai aimé avoir
La grisaille et mes rides avec toi
Et avant de finir en poussière
Ou renaître en étoile
Humer pour une première et dernière fois
L’étoffe de tes joues pivoines
Et assouvir ma peine
D’un regard sur ton joli minois
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