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Katoucha peut-être retrouvée

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    Katoucha peut-être retrouvée
    Un corps portant les mêmes habits que l’ancien mannequin le soir de sa disparition a été retrouvé dans la Seine. Il pourrait s’agir de Katoucha, disparue il y a un mois.



    par Alexandra Matine . Paris Match
    La police a annoncé aujourd’hui la découverte d’un corps qui pourrait être celui de Katoucha Niane, l’ancien mannequin d’origine guinéenne. Le cadavre a été retrouvé dans la Seine à Boulogne-Billancourt. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne (Brdp) qui était en charge de l’affaire estime qu’il s’agit du corps de l’ancien mannequin, car les habits qu'elle portait au moment de sa disparition «sont les mêmes».
    L'ancienne égérie d'Yves Saint Laurent avait disparu dans des circonstances mystérieuses il y a tout juste un mois.
    La top-modèle était rentrée ivre un soir sur sa péniche amarrée à proximité du pont Alexandre III et son sac à main avait été retrouvé à l’entrée de son bateau. Les enquêteurs n'avaient exclu «aucune hypothèse, accident ou suicide dans la Seine par exemple».
    UNE FEMME AVEC UN COMBAT
    La Guinéenne était l’un de premiers top-models noirs lorsqu’elle était devenue, au début des années 80, l’égérie du couturier Yves Saint-Laurent. Pour elle «la mode [était] une passion» et, dans les défilés, elle représentait la beauté africaine dans la mode internationale.
    Son expérience dans l’émission de M6 «Top Model 2005» lui avait donné envie de s’engager dans la promotion de jeunes mannequins. Elle avait alors fondé «Eben Top Model», une organisation qui offre aux jeunes filles noires et métisses l’opportunité de se lancer dans le mannequinat.
    Mère de trois enfants, elle s’était retirée petit à petit du milieu de la mode pour dévouer sa vie et mettre sa célébrité au service de la lutte contre l’excision. Elle-même excisée à l’âge de neuf ans, elle a fondé sa propre association Katoucha pour la lutte contre l'excision (Kplce).
    En septembre 2007, elle avait publié son autobiographie, «Dans ma chair», qui raconte notamment le drame de son excision.


    La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.
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