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La Banque d'Algérie épinglée sur les chèques bancaires

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  • La Banque d'Algérie épinglée sur les chèques bancaires

    Plusieurs citoyens ont contesté le retard enregistré par les banques publiques dans la remise des carnets de chèques, estimé entre deux et six mois. Les responsables de ces banques ont affirmé que l'impression de ces carnets se passe au niveau de la Banque d'Algérie, et que les autres banques ne sont pas responsables de la pénurie des chèques bancaires.Les représentants des agences bancaires ont reconnu le retard accusé dans l'impression des chéquiers, au niveau de la Banque d'Algérie. Cette dernière n'est pas en mesure de satisfaire l'importante demande en carnets de chèques suite au manque de moyens.

    Les représentants des banques publiques ont affirmé, dans le même cadre, que leurs demandes déposées auprès de la banque d'Algérie se font d'une manière automatique.Des experts ont indiqué que les retards accusés dans l'impression sont voulus et visent à encourager l'utilisation des cartes de retrait électroniques. Pour eux, la Banque d'Algérie n'est pas responsable du retard enregistré dans l'impression et la remise des chéquiers. Les banques primaires pourront faire appel à des imprimeries privées pour combler les lacunes enregistrées dans ce cadre. La Banque d'Algérie est en mesure de traiter les demandes des autres banques.

    Les banques en phase de transition sont responsables de ces retards et veulent généraliser l'utilisation des chèques sécurisés. Ils ont indiqué que certaines banques ont eu recours à des compagnies privées pour l'impression de leurs carnets de chèques, et écarté toute responsabilité de la Banque d'Algérie. Dans un autre contexte et avec la mise en application du nouveau système ATCI permettant de traiter les chèques dans un délai de trois jours durant lesquels la situation bancaire de l'émetteur peut être vérifiée, les mêmes responsables affirment que le recours à l'escompte ne peut plus être justifié par les banques.

    En cas d'incident commis par l'émetteur du chèque (rejet du chèque pour insuffisance ou absence de provision), la banque informe aussitôt la centrale des impayés de la Banque d'Algérie sur cet incident. S'il s'agit d'un premier incident de paiement, la banque exige de l'émetteur de constituer la provision dans un délai de 10 jours. Si cette procédure s'avère infructueuse ou que l'émetteur du chèque récidive, ce dernier sera frappé d'interdiction d'émettre des chèques pour une durée pouvant aller jusqu'à 05 années, accompagnée de paiement de pénalités. Il pourrait même faire l'objet de poursuites judiciaires dans le cas où il ne satisfait pas à ses obligations. La série de mesures préconisées pour dissuader les contrevenants est renforcée par d'autres dispositions prises au niveau de la Banque d'Algérie. Cette dernière est tenue de mettre à jour un fichier des personnes physiques et des entreprises interdites de chéquier, qu'elle doit transmettre aux établissements bancaires. Les banques doivent ainsi s'abstenir de délivrer un chéquier à tout client fiché sur cette "liste noire", et doivent lui demander de restituer les chèques non encore remis.

    source : le Maghreb
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