Le tabac est le principal facteur de risque du cancer du poumon. Chaque année 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et il est responsable de plus de 20 000 décès annuels. Pourtant si les médecins connaissent depuis longtemps les dangers de la cigarette, ils ne savent pas quels sont les composés qui transforment les cellules pulmonaires en cellules cancéreuses. Il faut dire que la composition de la fumée de cigarette est plutôt complexe : pas moins de quatre mille substances (source tabac info service) dont une quarantaine sont étiquetées cancérigènes.
Dans l’édition de mars 2008 du Journal de la Société américaine de biologie expérimentale (FASEB), les chercheurs de l’Université de Californie affirment voir identifier le principal coupable : le péroxyde d’hydrogène, plus connu sous le nom d’eau oxygénée. Cette constatation pourrait permettre à l’industrie du tabac d’élaborer des cigarettes un peu moins nocives pour les fumeurs invétérés ou à donner de nouvelles pistes thérapeutiques pour l’industrie pharmaceutique.
Dans l’étude, les auteurs ont testé la dangerosité du péroxyde d’hydrogène en soumettant différents échantillons de cellules pulmonaires humaines à de la fumée de cigarette, à du péroxyde et à un produit inactif. Le résultat semble probant puisque les cellules exposées à la fumée et au péroxyde d’hydrogène ont développé les mêmes lésions tandis que l’échantillon témoin ne présentait aucune altération. Le péroxyde d’hydrogène est un composé fortement réactif avec de puissantes propriétés oxydatives et réductrices qui peuvent causer d’importants dommages aux tissus vivants.
Bien sûr, cette découverte ne signifie pas que les autres composés sont sans danger, ils manquent encore d’autres études comparatives pour être totalement affirmatif quant au rôle du péroxyde d’hydrogène. Mais cette expérience offre l’occasion aux chercheurs d’expérimenter de nouvelles cibles moléculaires pour le traitement de ce cancer ravageur.
Par Sciences et Avenir
Dans l’édition de mars 2008 du Journal de la Société américaine de biologie expérimentale (FASEB), les chercheurs de l’Université de Californie affirment voir identifier le principal coupable : le péroxyde d’hydrogène, plus connu sous le nom d’eau oxygénée. Cette constatation pourrait permettre à l’industrie du tabac d’élaborer des cigarettes un peu moins nocives pour les fumeurs invétérés ou à donner de nouvelles pistes thérapeutiques pour l’industrie pharmaceutique.
Dans l’étude, les auteurs ont testé la dangerosité du péroxyde d’hydrogène en soumettant différents échantillons de cellules pulmonaires humaines à de la fumée de cigarette, à du péroxyde et à un produit inactif. Le résultat semble probant puisque les cellules exposées à la fumée et au péroxyde d’hydrogène ont développé les mêmes lésions tandis que l’échantillon témoin ne présentait aucune altération. Le péroxyde d’hydrogène est un composé fortement réactif avec de puissantes propriétés oxydatives et réductrices qui peuvent causer d’importants dommages aux tissus vivants.
Bien sûr, cette découverte ne signifie pas que les autres composés sont sans danger, ils manquent encore d’autres études comparatives pour être totalement affirmatif quant au rôle du péroxyde d’hydrogène. Mais cette expérience offre l’occasion aux chercheurs d’expérimenter de nouvelles cibles moléculaires pour le traitement de ce cancer ravageur.
Par Sciences et Avenir
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