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Aéronautique: Airbus: L'avenir est dans la délocalisation vers La Tunisie et le Maroc
Industrie de pointe, employeur majeur en Europe, l'aéronautique fait trembler avec ses menaces de délocalisation vers les pays du nord de l'Afrique et plus exactement vers la tunisie et le Maroc.
Début décembre, déjà, le président d'Eads estimait la limite du tolérable franchie, annonçant pour Airbus des «délocalisations en zone dollars». Un coup de butoir bien reçu.
En effet, aucune autre industrie en Europe n'est aussi fortement touchée par la montée de l’Euro unique qui a attendu le seuil psychologique de 1,50 dollar et qui s'est envolé depuis l'été. En effet, Airbus et Dassault Aviation vendent leurs appareils en dollars, la monnaie de référence du secteur, mais doivent supporter une grande partie de leurs coûts en euros.
La hausse précédente ne s'est pas fait sentir dans les chiffres de la production industrielle, notamment aéronautique. Les entreprises, souvent assurées contre les variations de taux de change, ont des stratégies diverses pour les maîtriser. Notamment via la création de filiales. Des tactiques jusqu'ici efficaces, mais qui risquent de bientôt trouver leurs limites.
Dans un marché très compétitif, Airbus n'est jamais parvenue à convaincre ses clients, même de la même région, à se procurer leurs machines en euro.
Dans le secteur des grands avions de transport, Airbus fait face au géant américain Boeing. Et pour les avions plus petits, destinés aux hommes d'affaires, Dassault Aviation doit affronter le canadien Bombardier modèle d’avion choisi dernièrement par la compagnie Tunisienne Sevenair pour ses deux nouveaux apareils de type CRJ 900 receptionnés en 2007. (tunisieaffaire.com)
Industrie de pointe, employeur majeur en Europe, l'aéronautique fait trembler avec ses menaces de délocalisation vers les pays du nord de l'Afrique et plus exactement vers la tunisie et le Maroc.
Début décembre, déjà, le président d'Eads estimait la limite du tolérable franchie, annonçant pour Airbus des «délocalisations en zone dollars». Un coup de butoir bien reçu.
En effet, aucune autre industrie en Europe n'est aussi fortement touchée par la montée de l’Euro unique qui a attendu le seuil psychologique de 1,50 dollar et qui s'est envolé depuis l'été. En effet, Airbus et Dassault Aviation vendent leurs appareils en dollars, la monnaie de référence du secteur, mais doivent supporter une grande partie de leurs coûts en euros.
La hausse précédente ne s'est pas fait sentir dans les chiffres de la production industrielle, notamment aéronautique. Les entreprises, souvent assurées contre les variations de taux de change, ont des stratégies diverses pour les maîtriser. Notamment via la création de filiales. Des tactiques jusqu'ici efficaces, mais qui risquent de bientôt trouver leurs limites.
Dans un marché très compétitif, Airbus n'est jamais parvenue à convaincre ses clients, même de la même région, à se procurer leurs machines en euro.
Dans le secteur des grands avions de transport, Airbus fait face au géant américain Boeing. Et pour les avions plus petits, destinés aux hommes d'affaires, Dassault Aviation doit affronter le canadien Bombardier modèle d’avion choisi dernièrement par la compagnie Tunisienne Sevenair pour ses deux nouveaux apareils de type CRJ 900 receptionnés en 2007. (tunisieaffaire.com)