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Sonatrach développe ses actifs hors hydrocarbures

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  • Sonatrach développe ses actifs hors hydrocarbures

    Le plus grand challenge de Sonatrach est la valorisation des richesses hydrocarbures à travers un programme ambitieux de développement de la pétrochimie nationale. Ce plan nécessitera 28 milliards de dollars d’investissement au cours des cinq prochaines années. Cette politique de diversification de son portefeuille vise à se procurer d’autres sources de revenus pour l’Algérie en cas de retournement du marché pétrolier. Elle vise ainsi à contribuer à développer les exportations hors hydrocarbures mais également à augmenter ses propres revenus.

    Le plan de développement de la pétrochimie va pousser à l’intégration de l’industrie. Aujourd’hui, Sonatrach 37 ans après la nationalisation des hydrocarbures est la première compagnie en Afrique, première en Méditerranée, troisième exportateur de gaz au monde, second dans le condensat et le GPL. Elle est la douzième compagnie au monde
    En guise de rappel, le 24 février 1971, l’Algérie décidait de nationaliser les intérêts français pétroliers après un processus entamé en 1967 de récupération de ses richesses à travers la reprise des intérêts de BP, Esso, Shell, Mobil. Elle détenait en 71 au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises CFPA, Petropar, Snpa, Coparex, Omnirex, Eurafrep, Frabcarep. Elle nationalisait également tous les intérêts miniers portant sur les gisements de gaz naturel ainsi que tous les intérêts détenus dans les sociétés de transport d’hydrocarbures. Ce n’est finalement qu’en 1981, que l’Algérie allait récupérer la quasi-totalité des intérêts pétroliers étrangers.

    Quelques années plus tard, la loi de 86 amendée en 1991 allait ouvrir paradoxalement le marché algérien des hydrocarbures aux compagnies étrangères. Dans les années 1990, on assiste ainsi à un rush des compagnies américaines et, dans une moindre mesure, de groupes européens. Aujourd’hui, les multinationales BP, Total, Shell, sont présentes en Algérie. Une génération après cette date historique, quel bilan tirer de cette entreprise de récupération de ces ressources nationales ?

    source : Liberté

  • #2
    Salut Nassim

    Je crois que malgré les classements, enviables certes, de sonatrach, l'erreur fondamentale de l'économie algérienne a toujours consisté à mettre tous ses oeufs dans le même panier, fût-ce t-il dans celui de ce mastodonte sur lequel tous les espoirs semblent reposer.

    Une dérive qui m'en rappelle une autre d'ailleurs: celle du peuple qui a toujours mis ses espoirs sur un seul homme; le premier magistrat du pays.

    Que dire sinon que ce monolithisme exclusif est des plus dangereux car un édifice qui se respecte ne peut reposer sur un seul pillier, même porteur.
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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