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Tunisie-Maroc: quels Statuts pour nos femmes?

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    Tunisie-Maroc: quels Statuts pour nos femmes?

    01-03-2008

    Le temps est au beau fixe pour les femmes marocaines. C'est ce qui ressort d'une étude récente lancée par l'Onu et l'Union interparlementaire (UIP), présentée, vendredi à New York, basée sur les données disponibles au 1er janvier 2008, recensant uniquement les femmes occupant des postes ministériels à l'exclusion de toute autre responsabilité gouvernementale. Les résultats de ladite étude sont sans appel: le Maroc arrive en tête des pays arabes comptant des ministres femmes.
    Avec cinq ministres femmes, soit 19,2% des postes ministériels, le Maroc occupe la 39e place devant la Jordanie (52e), la Mauritanie (61e) et l'Algérie (66e).

    Ce classement démontre clairement que la question du statut juridique et de la condition de la femme ne va pas nécessairement de pair avec sa sa représentation aux plus hautes sphères de l'Etat.

    L'exemple marocain illustre ainsi que malgré une posture sociale et juridique moins avantageuse que sa "soeur" tunisienne, elle a mieux gravi les échelons des postes politiques.

    Mais il serait réducteur de qualifier hâtivement la situation des marocaines de désavantageuse sans s'attarder sur ses récents acquis en matière des droits.
    En effet, après l’échec de 2001, c’est finalement l'année 2004 qui a vu le nouveau Code de la famille (Moudawana) entrer en application.

    "Le Maroc héritait ainsi d’un Code de la famille “modernisé”". Toutefois, sans être négligeables, les apports du texte restent en deça des acquis des Tunisiennes. C'est le cas de la polygamie qui, malgré le fait qu'elle soit rendue pratiquement impossible, n'en est pas pour autant légalement interdite au Maroc. Quant à la répudiation, même si elle se fait désormais sous contrôle judiciaire et non plus par simple validation des adouls, elle ne disparaît pas de la terminologie juridique au granbd dam des féministes marocaines. Certains marocains pensent que " ce sont sans doute les limites qu’il s’est fixées qui ont valu au texte du Code de la famille son côté fédérateur"

    Reste que les vrais sujets de dissension (répudiation et suppression totale de la polygamie) subsitent et n’ont pas été traités de front, "le roi expliquant qu’il ne pouvait autoriser ce qu’interdit l’islam, ni prohiber ce qu’il permet".

    http://www.tunisieaffaire.com/index....=2527&Itemid=2
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