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Le Maghreb sur fond de lutte géopolitique

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  • Le Maghreb sur fond de lutte géopolitique

    Le Maghreb, le jeu des grandes puissances et la guerre de leadership
    Les raisons d’un surarmement

    El Watan, 20 février 2008

    La question de la course aux armements au Maghreb revient systématiquement sur le devant de la scène à chaque déplacement d’un responsable de l’un de ses pays à l’étranger, notamment en Europe et aux Etats-Unis.

    La visite effectuée, lundi, par le président Abdelaziz Bouteflika en Russie risque encore une nouvelle fois de faire jaser. Généralement, les négociations des contrats ou des partenariats militaires évacuent tous les autres dossiers susceptibles de renforcer les relations des pays maghrébins avec leurs partenaires respectifs. Et la suspicion renaît de plus belle pour envenimer davantage les relations toujours tendues entre les Maghrébins qui peinent à concrétiser leur union. C’est en particulier l’Algérie et le Maroc qui se lancent, depuis une dizaine d’années, dans une longue et coûteuse opération de modernisation de leurs armées. L’enjeu, affirment de nombreux observateurs, est de se positionner comme leaders incontournables dans la région. Des budgets faramineux sont, en effet, consacrés annuellement par ces deux pays à l’achat d’armes. Une comparaison des dépenses consacrées par les pays de la région au renforcement et à la modernisation de leurs arsenaux militaires confirme cette course effrénée à l’armement au Maghreb. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet, c’est le Maroc qui consacre le plus d’argent à l’armement (5% de son PIB en 2003). Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005 ), l’Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en 2006). D’autres statistiques montrent aussi la bipolarité dans cette course entre l’Algérie et le Maroc. La société Forecast International, institution américaine spécialisée en prospection militaire et de défense, affirme que, depuis 1999, l’Algérie débourse annuellement 2,3 milliards de dollars dans des opérations d’armement. La loi de finances 2008 consacre un budget de plus de 295 milliards de dinars (4,4 milliards de dollars) au ministère de la Défense nationale. Le voisin marocain a dépensé pour sa part des sommes importantes (1,3 milliard de dollars en 2003 et 1,4 milliard de dollars en 2004). L’aspect sécuritaire prend également une importance capitale dans la loi de finances (2008) de ce pays. Près de 30 milliards de dirhams (3,9 milliards de dollars) sont consacrés au ministère de l’Intérieur et l’Administration de la défense marocains, soit 2 milliards de plus par rapport à l’exercice précédent. Le fonds pour l’acquisition et la réparation du matériel des Forces armées royales a presque triplé, passant de 4,5 milliards de dirhams à 10,2 milliards de dirhams (1,3 milliard de dollars). Ce fonds est même autorisé à engager des crédits à hauteur de 72 milliards de dirhams (9,3 milliards de dollars) par anticipation sur son budget 2009. Mais pourquoi cette frénésie guerrière ? Selon certains spécialistes, le conflit sahraoui est à l’origine de cette rivalité. Le Maroc, qui considère à tort l’Algérie comme partie prenante de ce contentieux, multiplie les contrats d’achat d’avions et de chars et voit d’un mauvais œil toute opération similaire du voisin algérien. L’Algérie fait de même. Cela même si du côté algérien, il est précisé, à maintes reprises, que ces opérations s’inscrivent dans une démarche ordinaire de moderniser et d’adapter son matériel vétuste. La crise économique et l’embargo international sur les armes, subis par le pays durant les années 1990, n’ont pas permis à l’Algérie de suivre l’évolution mondiale dans le domaine militaire. Contrat contre contrat ! La conclusion par l’Algérie d’un contrat d’acquisition d’une soixantaine d’avions de combat avec la Russie (en 2006) a vite suscité une réaction de Rabat. Ce dernier n’a pas attendu longtemps pour annoncer son intention d’acquérir 18 avions de type Rafale, dernière génération, auprès du constructeur français Dassault avant de jeter son dévolu sur des F16 américains. La rivalité militaire entre les deux voisins est loin de s’essouffler. En sus de ces deux pays, la Libye ne veut pas, elle aussi, rester à la traîne dans cette course régionale. A peine sortie de l’embargo sur les armes (de 1986 à 2004), la Libye compte rétablir aussi rapidement son arsenal militaire en acquérant des avions Rafale et des hélicoptères Tigre. Les constructeurs internationaux d’armement se frottent les mains.

    Madjid Makedhi

    Maroc : l’ami des USA et le protégé de la France

    Le Maroc s’arme principalement des Etats-Unis et de la France. Jouissant de statut d’allié majeur des Etats-Unis en dehors de l’Otan, le pays de Sa Majesté le roi Mohammed VI accède sans la moindre restriction à l’achat d’armements.

    Pour ce faire, il est parfois aidé financièrement par la Maison-Blanche. Comme il bénéficie régulièrement de programmes de recherches et de développement. Le Maroc ne trouve ainsi aucune difficulté à s’armer. Il arrive même à mettre en place un système de renseignement électronique le plus sophistiqué dans le monde arabe et en Afrique. Pour renforcer son arsenal militaire aérien, il commande 24 avions de combat de type F-16 auprès du constructeur américain Dynamics/Lockheed Martin. Washington lui fournit également des stations radar au sol, des équipements de communication tactique, des pièces détachées pour les Hercule C-130 ainsi que des véhicules de type Humvee et des missiles de longue et moyenne portées. Le Maroc est également assisté par les USA dans son opération de modernisation et de mise à niveau des équipements militaires vendus ultérieurement. S’il est bien le principal allié des USA au Maghreb, le Maroc est considéré comme le « le protégé » de la France qui n’hésite pas un instant à voler à son secours. Après le dernier contrat d’achat d’armements passé entre Alger et Moscou, Rabat sollicite la France pour l’achat de 18 avions de chasse de type Rafale, dernière génération. Avions polyvalents de pointe, les Rafale, qui n’ont jamais été vendus jusque-là, servent à la fois d’intercepteurs tactiques et d’avions d’attaque au sol ou en mer. Il s’agit ainsi d’un équipement ultraperformant qui rivalise avec les Sukhoï que l’Algérie compte acquérir auprès des Russes. Le montant de la commande faite auprès de la compagnie Dassault s’élève à 2,5 milliards de dollars. Souffrant d’un déficit budgétaire sans précédent, le royaume marocain se voit aider par Riyad pour prendre en charge ce contrat. Dassault s’engage également à moderniser les anciens équipements qu’il a précédemment fournis au Maroc. Il aurait également profité de la liquidation d’un stock d’armes ukrainien qu’il aurait payé grâce à l’apport d’un groupe de télécommunications français. L’armée royale est aujourd’hui considérée comme l’une des plus redoutables au Maghreb. Elle possède un effectif régulier de 210 000 hommes bien entraînés et 250 000 réservistes. Elle est ainsi classée 21e armée du monde en matière d’effectif régulier. Elle dépasse l’Italie qui compte seulement 200 000 soldats et vient derrière la France (259 000 soldats) et l’Allemagne (284 000 soldats). Sa force de frappe est, selon de nombreux experts, à la fois l’aviation et la défense antiaérienne. Elle dispose, selon certaines statistiques, de 50 Mirage F1, complètement modernisés en 2005, de 28 F-5/F-Tiger II, gradés au niveau III et de 24 F-16. Cela sans compter les nouvelles commandes de 18 Rafale. Elle possède plus de 400 canons de défense antiaérienne de type ZPU-4 et un nombre indéterminé de missiles Patriote.

    M. A. O.

  • #2
    a Libye veut revenir dans la course

    Après la levée, en 2004, de l’embargo imposé par l’ONU et l’UE, la Libye affiche ses ambitions militaires.

    Forte de ses recettes pétrolières dépassant 40 milliards de dollars/an dans un pays qui compte quelque 5 millions d’habitants, la Jamahiriya décide de rétablir son arsenal de guerre. Le guide libyen sollicite ainsi le constructeur français pour l’achat de 14 avions de combat de type Rafale (ultrasophistiqués), des hélicoptères Tigre et de tout un système de défense sol-air (radars, missiles…). Cette commande, effectuée lors de son déplacement en France en décembre 2007, s’ajoute au programme lancé par l’armée libyenne pour la modernisation de ses avions de type Mirage F1 (français). Mais ses capacités opérationnelles demeurent faibles pour l’instant. L’armée libyenne compte quelque 70 000 hommes.

    M. A. O.


    La Tunisie et la Mauritanie se font discrets

    La Tunisie semble être, avec la Mauritanie, le pays maghrébin qui dépense le moins pour l’armement et pour la défense nationale.

    Tournée plutôt vers le développement de son tourisme, de son industrie et d’autres secteurs porteurs, la Tunisie semble renoncer à toute ambition militaire et se met à l’écart de cette frénétique course à l’armement que connaissent les autres pays du Maghreb. Disposant d’une petite armée de 35 000 hommes dont 23 000 sont des appelés, la Tunisie ne cherche pas à développer son arsenal militaire, se taillant le statut d’un pays pacifiste. Ses dépenses militaires tournent autour de 500 millions de dollars. Quant à la Mauritanie, pays désertique pauvre, elle ne dispose pratiquement pas d’armée. Elle compte quelque 12 000 hommes avec un armement léger dérisoire.

    M. A. O.


    L’Algérie fidèle à son ancien allié russe

    Russie, France, Corée du Nord, Slovaquie, Chine…, l’Algérie diversifie ses fournisseurs en matériel militaire.

    Mais la Russie demeure son partenaire stratégique d’où elle a acquis le gros de son arsenal militaire. Avec 162 000 militaires (toutes forces confondues), l’Algérie a lancé, depuis 1999, une opération de renouvellement et de modernisation de son matériel militaire. Plusieurs contrats d’armement ont été signés au cours de ces dernières années avec ce pays. Le dernier en date est celui portant sur l’achat de 15 MiG 29, signé lors de la visite du président russe en Algérie, Vladimir Poutine, le 10 mars 2006. Un lot livré avant qu’il ne soit restitué par l’Algérie, il y a quelques jours, à son constructeur russe. Raison : les appareils livrés à l’Algérie ont déjà servi. Le même contrat prévoit la poursuite de la livraison d’armes à l’Algérie avec l’acheminement de 6 avions Yak-130 en 2008 et 10 autres appareils du même type en 2009. Cela en plus de 180 chars T90 et de 8 divisions de missiles sol-air S300 PMU-2. La coopération militaire algéro-russe s’étend également à la formation des militaires algériens. Près de 5400 militaires algériens ont suivi une formation dans diverses académies militaires russes. Auprès de la Slovaquie, l’Algérie avait acquis en 2004 des missiles air-sol anti-véhicule Kh-29 et Kh-25. De 1996 à 2005, l’Algérie s’est fait livrer des armes de construction française pour un montant de 100,8 millions d’euros. Durant l’année 2005, selon un rapport du ministère de la Défense français, présenté en octobre 2006 devant le Parlement, le montant des acquisitions algériennes s’est élevé à 7,3 millions d’euros. Toutefois, le plus gros lot des acquisitions a été réalisé en 1996 pour une somme de 20,8 millions d’euros. Les commandes algériennes se sont élevées à 197,6 millions d’euros (45,1 millions d’euros en 2005, 13,9 millions d’euros en 2004, 43,9 millions d’euros en 2003 et 40,2 millions d’euros en 2002). Auprès de la France, l’Algérie a acheté, surtout, des équipements électroniques et contre-mesure (système de brouillage et de leurres), des aéronefs (avions, hélicoptères et drones) et un matériel d’entraînement.

    M. M.



    Boubakeur Abdelkader. Docteur en relations internationales et enseignant à l’université d’Alger
    « L’Algérie ne s’arme pas contre un pays »

    - Que pensez-vous de la décision de l’Algérie de se rééquiper militairement ?
    - La décision de l’Algérie d’acquérir de nouveaux équipements militaires est liée à la situation internationale où les pays ont tendance à s’armer. Il s’agit d’une action simple qui vise à adapter l’armée algérienne à l’évolution et au développement de la technologie militaire. Il faut savoir que l’Algérie n’a pratiquement rien acheté depuis de longues années. Cela fait qu’il y a, aujourd’hui, un besoin d’effectuer les rattrapages nécessaires et de procéder au renouvellement de l’armement dont dispose l’armée algérienne. Un armement ancien, complètement dépassé. Dire que l’Algérie est en train de suréquiper son armée, c’est absolument méconnaître la réalité des choses.

    - Le dernier contrat passé entre l’Algérie et son traditionnel fournisseur en armes, la Russie, a fait et continue de faire couler beaucoup d’encre ! Des questions du genre « contre qui s’arme l’Algérie ? » ont été soulevées…
    - Il est illusoire de croire que l’Algérie s’arme contre un pays, un ennemi ! Le Maroc, qui est désigné notamment par certains médias occidentaux comme le futur objectif des chasseurs-bombardiers que l’armée algérienne s’apprête à acquérir auprès du constructeur Mig ou de l’autre compagnie russe Sukhoï, est un pays frère et voisin avec lequel l’Algérie entretient des relations qui ne sont certes pas au summum de leur développement mais qui demeurent stratégiques et bénéfiques pour les deux parties. Les rapports existants actuellement entre l’Algérie et le Maroc sont loin d’être ceux de deux pays qui risquent de s’enliser dans un conflit armé.

    - Pour vous donc, l’hypothèse d’une « guerre inévitable » entre l’Algérie et le Maroc est complètement écartée…
    - Je n’adhère pas à cela. Nous sommes loin de l’hypothèse d’« une guerre inévitable » entre ces deux pays. Il y a certes des tensions, des affrontements politiques entre les deux pays liés du Sahara occidental. Mais à mon avis, cela ne pourra pas dégénérer ou déborder sur un conflit armé direct entre l’Algérie et le Maroc. Même au début de ce conflit, juste après la fin de la colonisation espagnole en février 1976, il n’y a pas eu de guerre entre les deux pays. Des petites escarmouches. Sans plus. L’Algérie, il faut le dire, n’a ni d’intentions belliqueuses ni d’ambitions expansionnistes. Et une guerre entre les deux pays ne sera bénéfique ni à l’un ni à l’autre. Les gouvernements des deux pays le savent bien. Ils savent que dans un conflit armé, il n’y aura ni gagnant ni perdant. Aussi ne faudrait-il pas rappeler les rapports fraternels entre les deux peuples qui n’accepteront jamais d’entrer en guerre, quelles que soient les raisons invoquées par leurs gouvernants. Le scénario d’une guerre entre l’Algérie et le Maroc est entretenu par des médias occidentaux qui font monter la tension entre les deux pays. Ces médias, dont certains roulent pour des groupes militaro-industriels, veulent diaboliser le conflit. Il y a aussi des pays qui cherchent le moyen de mieux travailler et préserver leurs intérêts dans la région.

    - Quels sont ces pays ?
    - Il y a des pays comme la France et les Etats-Unis qui ne voient aucun intérêt d’un éventuel rapprochement entre l’Algérie et le Maroc. Ces deux pays, qui sont également de grands fabricants et vendeurs d’armes, ne veulent absolument pas que ces deux pays maghrébins s’unissent. Car cela risque de remettre en cause leur influence dans la région et constituerait une menace pour leurs intérêts dans la région. Ce sont ces pays mêmes qui maintiennent le statu quo sur la question sahraouie. Ils font tout pour faire durer le conflit
    .

    Mokrane Ait Ouarabi

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    • #3
      lemaghreb sur fond de lutte géopolitique

      il est un peu-beaucoup hors sujet!

      le maroc na pas opté pour les rafales!!!!

      lalgérie se verre livrer des appareils neufs!!!

      pas très crédible lanalyse, et surtout en conclusion:

      les américains ont bien réussi à ce que lirak et liran se fassent la guerre (même sil y a vait une différence majeure:chiite et sunite) et lhistoire a montré que cette guerre a profondément enfoncé ces deux pays............

      je pense que cest peu probable une guerre avec le maroc, mais le fait que les grandes puissances balancent tantôt dun côté puis de lautre (à lexception de la france) fait que le SO peut servir de base sérieuse pour accroitre les tensions mais bon le coupable est connu , il na qu'à respecter le droit international et on en parle plus!!!!!!!!!!!!!

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      • #4
        c'est plutot la partie qui manigance et qui tire les ficelles qui est de plus en plus mise a nu. le doigt accusateur venant des premiers interesses qui s'echappent point sans ambiguite vers Alger des qu'ils ont la premiere liberte de le faire hors des camps.

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        • #5
          Du vent !...
          Les luttes géopolitiques se font avec des pays d'égale puissance.
          L'algérie luttera contre qui, je vous le demande ?

          Contre une économie liée à la pluviométrie ou contre une autre vivant au gré de quelques touristes ?

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          • #6
            le maghreb sur fond de lutte géopolitique

            tas raison, on a fait comme dans starwars, on a fait de toutes pièces :

            DES CLONES SAHRAOUIES!!!!!

            régénère ton cerveau avec les articles français du MONDE QUI EUX SE CHARGENT DE POINTER UN DOIGT ACCUSATEUR SUR LE MAROC!!!!!!

            on na pas besoin de propagande interne pour appuyer les revendications sahraouies, dautres quotidiens en occident sen chargent parfaitement parce quils sont libres mais bon, le sens même du mot miberté , tu ne le connais pas: tu vis sous une monarchie et tu encourages la répression au SO !!!!!

            alors.........

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            • #7
              en fait toutes les capitales mondiales qui comptent ont compris le jeu depuis quelques annees maintenant, ce n'est un secret pour personne, elles soutiennent toutes la proposition marocaine, c'est une realite amere, il est vrai, mais il faudra a Alger a se resoudre qu'elle n'a pas gagne sur ce front exterieur, apres sa defaite sur le front interieur.

              Peut etre qu'en fin de compte, le Maroc aura participe indirectement et involontairement a a disparition d'une ideologie retrograde en la poussant par la petite porte qui n'a fait que du mal au peuple algerien en remplacant une colonisation par une autre?... Un jour le peuple algerien pourra dire ses priorites et declarer ce qu'il pense reellement sans avoir a subir le baton et surtout sans un rabachage ideologique qui a laisse de longues sequelles chez certains.

              En ce qui concerne les sahraouis, le moment ou ils franchissent la frontiere et qu'ils rentrent au bercail ils deviennent des hommes libres, loin du blabla et d'une demagogie digne du regime castriste, ils seront accueillis comme marocains et ils feront tout pour que leurs autres freres marocains sequestres dans les camps et incapables de tromper la DRS soient liberes, meme s'il faut une pression internationale pour cela, exactement comme on a fait pour les prisonniers marocains.
              Dernière modification par ayoub7, 01 mars 2008, 22h28.

              Commentaire


              • #8
                Peut etre qu'en fin de compte, le Maroc aura participe indirectement et involontairement a a disparition d'une ideologie retrograde en la poussant par la petite porte qui n'a fait que du mal au peuple algerien en remplacant une colonisation par une autre?..
                Même si ce serait le cas, les sujets resteront sujets. Sans plus...
                Pense donc à tes troubles

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                • #9
                  en fait toutes les capitales mondiales qui comptent ont compris le jeu depuis quelques annees maintenant, ce n'est un secret pour personne, elles soutiennent toutes la proposition marocaine, c'est une realite amere, il est vrai, mais il faudra a Alger a se resoudre qu'elle n'a pas gagne sur ce front exterieur, apres sa defaite sur le front interieur.
                  Ce nombrilisme malsain n'augure rien de bon,il faut vraiment penser a changer de livre de chevet.

                  Sinon,les seules capitales mondiales qui soutiennent le maroc dans son entreprise megalomaniaque sans lendemain se reduit en fait a......la seule Paris.

                  Faisant l'inventaire pour s'en convaincre:

                  Moscou......wallou.

                  Londres......Il faut repasser un autre jour(comme en temoigne sa position lors du vote sur le projet d'autonomie factice).

                  Pekin......je dirais qu'elle pencherais plutot vers la these de l'Algerie.

                  Rome....encore une fois,tu tapes a cote....et les dernieres festivites de la RASD a Rome meme,en est une preuve tangible.

                  Les capitales scandinaves.....ce n'est meme pas la peine d'esquisser un mot la dessus,elles penchent pour le droit a l'autodetermination des peuples.

                  Madrid.......Les petits copains conservateurs d'Aznar(oui,ceux la meme qui vous ont econduit de l'ile des chevres) sont de retour bientot.

                  Washington....a toujours souflee le chaud et le froid au gre de ses interets(le plan Becker,par example,ca te dit quelque chose?) et ce n'est pas les 30 millions de dollars que vous avez distribue aux "lobbies" sionistes et anti-castriste qui activent a washington qui va changer la donne.

                  Il vous reste,votre parrain de toujours et maitre a penser francais,qui vous soutient contre vents et marrais,mais personne n'est dupe,en fait,c'est la france qui soutient la france ou plus exactement une de ses colonies.
                  Dernière modification par Samy111, 01 mars 2008, 23h32.

                  Commentaire


                  • #10
                    Apres avoir lu ton message je conclus sans hesitation aucune:

                    Ce nombrilisme malsain n'augure rien de bon,il faut vraiment penser a changer de livre de chevet.

                    Dernière modification par ayoub7, 02 mars 2008, 00h24.

                    Commentaire


                    • #11
                      je pense que cette question est classée,ça rentre dans le domaine de décolonisation au niveau de l 'onu et normalement avec un peu de courage au même titre que Sebta et Mlilia.

                      Commentaire


                      • #12
                        attention ! :

                        malgré ce que vous dites, et qui est juste par ailleurs, nous ne pouvons exclure l'hypothese d'une derive politique et diplomatique qui entrainera les deux pays vers la guerre ouverte. une confrontation avec le maroc est un risque majeure pour l'algerie, avec l'hypothese d'un retournement de la strategie de khadafi, qui peut nous attaquer par derrière et à revers, on aura alors deux fronts, c'est des scenarios que l'on ne peut exclure et c'est là que vous comprendrez qu'il sagit pour une armée de se préparer au mieux pour ce genre de cas, d'où l'importance de bien former ses militaires, d'avoir du bon materiel, de bien suivre les achats et les dispositifs offensifs et defensifs du voisin (pour ne pas dire de "l'ennemi")

                        Commentaire


                        • #13
                          woooow quel délire

                          Commentaire


                          • #14
                            tolkien
                            je crois que tu joues trop aux jeux vidéo !
                            c'est triste de voir des gens réfléchir ainsi

                            Commentaire


                            • #15
                              heinn que ça vous fait peur les voisins
                              vous voyez, y'en a par chez nous qui font des problemes complexes, pourtant on a pas l'esprit torturé

                              lol

                              Commentaire

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