Au moins 60 Palestiniens ont été tués et plus de 150 blessés, hier, par la riposte israélienne contre les groupes armés du Hamas. Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, suspend les négociations de paix avec Israël.
« Nous vivons une ambiance de guerre totale », raconte un habitant de Jabaliya. Chef des urgences à Gaza, le docteur Mouawiya Hassanein, évoque des services débordés. « Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement. Douze de nos ambulances sont bloquées faute de carburant. Les autres doivent se coordonner au préalable avec l'armée israélienne » avant de pouvoir intervenir.
Ce samedi est sans doute l'une des journées les plus meurtrières depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007. Au moins 60 Palestiniens ont été tués et plus de 150 blessés dont de nombreux civils. Dix-huit activistes seraient également morts. L'armée israélienne signale de son côté « deux soldats tués et sept blessés, dont un officier ».
Engagée mercredi, cette offensive israélienne vise à répondre aux tirs émanant des groupes armés palestiniens. Ces derniers ont utilisé de nouvelles roquettes. De type Grad, elles sont aussi connues sous le nom de Katioucha. D'une portée triple aux roquettes artisanales Qassam, elles sont fabriquées en Russie et en Chine, aussi en Iran et en Syrie. Durant la guerre du Liban en 2006, le Hezbollah libanais avait tiré des milliers de Katioucha sur le nord d'Israël. Les Palestiniens viennent d'en tirer une quarantaine contre Israël, blessant trois civils, dont deux enfants, dans la ville d'Ashkélon (sud), distante de 10 km de la bande de Gaza.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a suspendu, samedi soir, les négociations de paix avec Israël. Il renouvelle son appel à « une protection internationale du peuple palestinien. Il est impensable que la réaction israélienne aux tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable ». Pour le ministre de l'Environnement israélien, membre du cabinet de sécurité, Gideon Ezra, il faut « éliminer tous ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes y compris Ismaïl Haniyeh », le chef du gouvernement Hamas à Gaza. Le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï nie tout projet de réoccupation partielle de la bande de Gaza. Paris a condamné, hier, l'opération militaire israélienne ainsi que les tirs de roquettes sur les villes d'Israël.
Le conseil de sécurité de l'Onu a décidé de tenir une réunion d'urgence la nuit dernière.
Sources:ouest-france.fr
« Nous vivons une ambiance de guerre totale », raconte un habitant de Jabaliya. Chef des urgences à Gaza, le docteur Mouawiya Hassanein, évoque des services débordés. « Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement. Douze de nos ambulances sont bloquées faute de carburant. Les autres doivent se coordonner au préalable avec l'armée israélienne » avant de pouvoir intervenir.
Ce samedi est sans doute l'une des journées les plus meurtrières depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007. Au moins 60 Palestiniens ont été tués et plus de 150 blessés dont de nombreux civils. Dix-huit activistes seraient également morts. L'armée israélienne signale de son côté « deux soldats tués et sept blessés, dont un officier ».
Engagée mercredi, cette offensive israélienne vise à répondre aux tirs émanant des groupes armés palestiniens. Ces derniers ont utilisé de nouvelles roquettes. De type Grad, elles sont aussi connues sous le nom de Katioucha. D'une portée triple aux roquettes artisanales Qassam, elles sont fabriquées en Russie et en Chine, aussi en Iran et en Syrie. Durant la guerre du Liban en 2006, le Hezbollah libanais avait tiré des milliers de Katioucha sur le nord d'Israël. Les Palestiniens viennent d'en tirer une quarantaine contre Israël, blessant trois civils, dont deux enfants, dans la ville d'Ashkélon (sud), distante de 10 km de la bande de Gaza.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a suspendu, samedi soir, les négociations de paix avec Israël. Il renouvelle son appel à « une protection internationale du peuple palestinien. Il est impensable que la réaction israélienne aux tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable ». Pour le ministre de l'Environnement israélien, membre du cabinet de sécurité, Gideon Ezra, il faut « éliminer tous ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes y compris Ismaïl Haniyeh », le chef du gouvernement Hamas à Gaza. Le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï nie tout projet de réoccupation partielle de la bande de Gaza. Paris a condamné, hier, l'opération militaire israélienne ainsi que les tirs de roquettes sur les villes d'Israël.
Le conseil de sécurité de l'Onu a décidé de tenir une réunion d'urgence la nuit dernière.
Sources:ouest-france.fr
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