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M. Jouahri: Les fondamentaux de l'économie marocaine se portent bien
(29/2/2008) Les fondamentaux de l'économie marocaine (croissance, inflation, balance de paiement) se portent bien, a fait savoir jeudi à Casablanca le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.
La croissance se maintient à une moyenne de 5 % depuis des années malgré les aléas climatiques et le secteur non agricole évolue de plus de 5 % et régulièrement, a-t-il indiqué à ce propos lors d'une conférence inaugurale, donnée à l'occasion du lancement par des institutions bancaires et des universités marocaines et espagnoles du Master International "Banques et Marchés financiers".
M. Jouahri, qui intervenait sur le thème "le secteur financier marocain : quelles perspectives d'évolution", a également rappelé que les finances publiques sont équilibrées, que la balance des paiements reste excédentaire depuis 7 ans engendrant des réserves en devises pour 11 mois d'importation et que l'inflation reste maîtrisée à 2 %.
Le système bancaire et financier a connu depuis une quinzaine d'années une floraison de textes législatifs et réglementaires et qui ont placé le Maroc au diapason international, a-t-il ajouté, citant notamment la loi sur la réforme de Bank Al Maghrib, qui a élargi ses compétences et ses pouvoirs de contrôle, le nouveau code des assurances et la réforme de la législation sur le marché des capitaux.
De telles performances, relevées et soulignées par les instances financières internationales, ont fait du Maroc un pays exemplaire de par son système financier et bancaire dans la zone Afrique du Nord Moyen Orient (MENA), a-t-il fait remarquer, notant au passage qu'il reste encore des "fragilités" auxquelles il faut remédier et avec célérité.
A ce propos il a cité notamment la poursuite de la réforme de l'administration et de la justice, la promotion de l'éducation et de la formation, le poids des dépenses notamment celui de la masse salariale qui reste élevé (10 %) en comparaison avec des pays au même niveau de développement (entre 5 et 7 %), la situation des caisses de prévoyance, la bancarisation limitée ou encore les difficultés d'accès aux crédits pour les PME/PMI.
Concernant ce dernier point, M. Jouahri a fait savoir qu'un travail est en cours pour que soit dépassée la relation traditionnelle institution bancaire / client pour englober les missions d'accompagnement, de conseil et d'appui aux entreprises.
Le Maroc dispose d'importants atouts pour être un Hub régional dans nombre de domaines comme le système bancaire ou encore celui de devenir un marché international des engrais, a-t-il souligné, appelant à la mutualisation des efforts pour la promotion et le renforcement des compétences et des capacités des ressources humaines nationales.
C'est à cet objectif qu'est dédié le lancement du Master international "Banques et Marchés financiers", monté en partenariat du côté marocain par la Faculté de Droit de Casablanca (Université Hassan II-Ain Chokc) et la banque Attijariwafabank et du côté espagnol par l'Université Cantabria et la banque Santander.
Ce master, fruit de la coopération maroco-espagnole, devra fournir des cadres pointus et performants pour accompagner le développement que connaît le Maroc dans les domaines financier et bancaire.
Ouverte aux licenciés en sciences économiques et gestions et aux diplômés des écoles commerciales et d'ingénieurs, cette formation, de quatre semestres, comporte des séminaires et cours pratiques en entreprise traitant du management et de l'activité bancaire et des marchés financiers en passant par la gestion comptable, le droit des affaires ou encore de la stratégie et communication financière sans oublier un stage d'un trimestre (360 heures) en milieu professionnel.
(29/2/2008) Les fondamentaux de l'économie marocaine (croissance, inflation, balance de paiement) se portent bien, a fait savoir jeudi à Casablanca le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.
La croissance se maintient à une moyenne de 5 % depuis des années malgré les aléas climatiques et le secteur non agricole évolue de plus de 5 % et régulièrement, a-t-il indiqué à ce propos lors d'une conférence inaugurale, donnée à l'occasion du lancement par des institutions bancaires et des universités marocaines et espagnoles du Master International "Banques et Marchés financiers".
M. Jouahri, qui intervenait sur le thème "le secteur financier marocain : quelles perspectives d'évolution", a également rappelé que les finances publiques sont équilibrées, que la balance des paiements reste excédentaire depuis 7 ans engendrant des réserves en devises pour 11 mois d'importation et que l'inflation reste maîtrisée à 2 %.
Le système bancaire et financier a connu depuis une quinzaine d'années une floraison de textes législatifs et réglementaires et qui ont placé le Maroc au diapason international, a-t-il ajouté, citant notamment la loi sur la réforme de Bank Al Maghrib, qui a élargi ses compétences et ses pouvoirs de contrôle, le nouveau code des assurances et la réforme de la législation sur le marché des capitaux.
De telles performances, relevées et soulignées par les instances financières internationales, ont fait du Maroc un pays exemplaire de par son système financier et bancaire dans la zone Afrique du Nord Moyen Orient (MENA), a-t-il fait remarquer, notant au passage qu'il reste encore des "fragilités" auxquelles il faut remédier et avec célérité.
A ce propos il a cité notamment la poursuite de la réforme de l'administration et de la justice, la promotion de l'éducation et de la formation, le poids des dépenses notamment celui de la masse salariale qui reste élevé (10 %) en comparaison avec des pays au même niveau de développement (entre 5 et 7 %), la situation des caisses de prévoyance, la bancarisation limitée ou encore les difficultés d'accès aux crédits pour les PME/PMI.
Concernant ce dernier point, M. Jouahri a fait savoir qu'un travail est en cours pour que soit dépassée la relation traditionnelle institution bancaire / client pour englober les missions d'accompagnement, de conseil et d'appui aux entreprises.
Le Maroc dispose d'importants atouts pour être un Hub régional dans nombre de domaines comme le système bancaire ou encore celui de devenir un marché international des engrais, a-t-il souligné, appelant à la mutualisation des efforts pour la promotion et le renforcement des compétences et des capacités des ressources humaines nationales.
C'est à cet objectif qu'est dédié le lancement du Master international "Banques et Marchés financiers", monté en partenariat du côté marocain par la Faculté de Droit de Casablanca (Université Hassan II-Ain Chokc) et la banque Attijariwafabank et du côté espagnol par l'Université Cantabria et la banque Santander.
Ce master, fruit de la coopération maroco-espagnole, devra fournir des cadres pointus et performants pour accompagner le développement que connaît le Maroc dans les domaines financier et bancaire.
Ouverte aux licenciés en sciences économiques et gestions et aux diplômés des écoles commerciales et d'ingénieurs, cette formation, de quatre semestres, comporte des séminaires et cours pratiques en entreprise traitant du management et de l'activité bancaire et des marchés financiers en passant par la gestion comptable, le droit des affaires ou encore de la stratégie et communication financière sans oublier un stage d'un trimestre (360 heures) en milieu professionnel.
t'est un phenomene walah pro dans les HS .
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