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Les services de sécurité multiplient les investigations pour identifier un certain El Bakri, cité dans de précédentes enquêtes préliminaires liées au terrorisme. Un énigmatique personnage cité par des membres présumés de réseaux de soutien au terrorisme chargés, selon l’accusation pesant sur eux, de mettre à la disposition du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) des camions et d’acheter des armes et des munitions. Il serait un proche collaborateur de Zoheir Harak, alias Sofiane Fassila, considéré comme étant le numéro deux de cette organisation terroriste, abattu, il y a plusieurs mois, par les forces de l’ANP. Un rôle important aurait été joué par El Bakri dans la dotation du GSPC de ces moyens, selon des enquêtes diligentées par les services de sécurité. Une partie de l’argent servant à l’achat de ces camions, armes et munitions, provenait de demandes de rançons versées pour la libération de personnes kidnappées. El Bakri qui serait, selon les services de sécurité, chef d’un réseau de trafic d’armes, aurait aidé le GSPC à se doter en armes et munitions au lieu-dit El Khelil, au Mali, dans la Sahel africain. Un réseau qui ne serait pas spécialisé uniquement dans le trafic d’armes, mais qui s’adonnerait à la contrebande de cigarettes. Très connu au Sahara d’où il serait originaire, ajoutent les services de sécurité, El Bakri disposerait de relations solides avec d’autres réseaux de trafic d’armes et de contrebandes de tous genres. Des liens exploités par l’organisation terroriste dirigée par Abdelmalek Droudkel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, «émir» national du GSPC.
Identifier ce personnage et son éventuelle arrestation constitueraient un important coup de filet contre une des sources d’approvisionnement en camions, armes et munitions du GSPC, estiment des sources sécuritaires. Ce réseau est arrivé à acheter un camion de marque Man au prix de 100 millions de centimes un peu plus loin de Oujda au Maroc. Plusieurs autres camions ont été achetés par ce réseau dans ce pays. Les complices marocains d’un réseau du GSPC et d’El Bakri faisaient payer à ces derniers la sécurisation de la traversée du Maroc vers l’Algérie, est-il révélé dans une enquête préliminaire menée par les services de sécurité algériens. L’un de ces ressortissants marocains répondait au surnom de «Mahmoud». En 2006, El Bakri s’est rendu à Ghardaïa où il a rencontré deux présumés «négociateurs» du GSPC pour l’achat de 20 fusils mitrailleurs de type kalachnikov, au prix de 20 millions de centimes l’unité, et une quantité de munitions au prix de 150 DA la balle. El Bakri donnait rendez- vous à des membres présumés d’un réseau du GSPC au carrefour menant vers la wilaya de Ouargla et Menea. Une fois, il était arrivé accompagné de deux personnes cagoulées à bord d’une voiture de marque Station pour la remise de 16 fusils mitrailleurs de type kalachnikov et quelques centaines de balles.
source : Le Jour d'Algérie
Identifier ce personnage et son éventuelle arrestation constitueraient un important coup de filet contre une des sources d’approvisionnement en camions, armes et munitions du GSPC, estiment des sources sécuritaires. Ce réseau est arrivé à acheter un camion de marque Man au prix de 100 millions de centimes un peu plus loin de Oujda au Maroc. Plusieurs autres camions ont été achetés par ce réseau dans ce pays. Les complices marocains d’un réseau du GSPC et d’El Bakri faisaient payer à ces derniers la sécurisation de la traversée du Maroc vers l’Algérie, est-il révélé dans une enquête préliminaire menée par les services de sécurité algériens. L’un de ces ressortissants marocains répondait au surnom de «Mahmoud». En 2006, El Bakri s’est rendu à Ghardaïa où il a rencontré deux présumés «négociateurs» du GSPC pour l’achat de 20 fusils mitrailleurs de type kalachnikov, au prix de 20 millions de centimes l’unité, et une quantité de munitions au prix de 150 DA la balle. El Bakri donnait rendez- vous à des membres présumés d’un réseau du GSPC au carrefour menant vers la wilaya de Ouargla et Menea. Une fois, il était arrivé accompagné de deux personnes cagoulées à bord d’une voiture de marque Station pour la remise de 16 fusils mitrailleurs de type kalachnikov et quelques centaines de balles.
source : Le Jour d'Algérie
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