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Le candidat du Kremlin Dmitri Medvedev a remporté dès le premier tour la présidentielle dimanche en Russie. Il dirigera le pays en tandem à partir de mai avec Vladimir Poutine, futur Premier ministre. Dimitri Medvedev a obtenu de 68,2% des suffrages, a annoncé la Commission électorale centrale après dépouillement des suffrages dans 50,1% des bureaux de vote. Il distance sans surprise de très loin ses concurrents après une campagne sans relief dont la couverture médiatique lui était acquise.
Taux de participation de 64%
La Commission électorale centrale a annoncé pour sa part après dépouillement des bulletins dans 30% des bureaux de vote que Dmitri Medvedev était en tête avec 66,5% des voix. Le taux de participation a atteint 64,2% peu avant la fermeture des bureaux de vote, a indiqué la Commission électorale. En 2004, lors de la réélection de Vladimir Poutine, la participation s'était élevée à 65%.
A 42 ans, Dmitri Medvedev devient le troisième président de la Russie post-soviétique après Boris Eltsine (1991-1999) et Vladimir Poutine (2000-2008). Il est aussi le premier dont l'histoire personnelle ne soit pas enracinée dans l'Union soviétique puisqu'il n'avait que 26 ans à la chute du communisme, fin 1991.
Joué d'avance
Après deux mandats consécutifs, Vladimir Poutine, qui ne pouvait se représenter, en avait fait en décembre son dauphin et a promis d'être son Premier ministre. Le scrutin, joué d'avance, s'est de fait plus apparenté à une passation de pouvoir qu'à une élection, tant la victoire du premier vice-Premier ministre, juriste de formation et Pétersbourgeois comme son mentor, a été annoncée, préparée, organisée par le Kremlin.
Derrière lui, le communiste Guennadi Ziouganov obtient 17,2% à 19,5% des suffrages, l'ultranationaliste proche du Kremlin Vladimir Jirinovski 10,5% à 11,4% et l'énigmatique Andreï Bogdanov qui prône l'adhésion de la Russie à l'Union européenne 1,4% à 1,8%, selon les différents sondages à la sortie des bureaux de vote.
Ziouganov veut porter plainte
Avant même la clôture du scrutin, le Parti communiste et une ONG russe ont dénoncé des irrégularités: bourrages d'urnes, observateurs refoulés des bureaux de vote ou salariés forcés de se rendre aux urnes sous la menace de sanctions.
S'il s'est dit satisfait de la seconde place qui lui était prédite à l'issue du scrutin, Guennadi Ziouganov, a annoncé qu'il allait porter plainte devant les tribunaux pour violations de la loi électorale, a rapporté l'agence de presse russe Itar-Tass. «J'ai une liste de près de 200 violations, toutes plus cyniques les unes que les autres», a affirmé Guennadi Ziouganov au cours d'une conférence de presse retransmise à la télévision.
Il a assuré que, d'après certaines estimations, entre 25% et 35% des Russes le soutiennent. Autre candidat battu, l'ultranationaliste Jirinovski a également annoncé qu'il contesterait les résultats devant les tribunaux.
L'opposition libérale, non représentée à cette élection, n'a cessé d'en contester la légitimité. «Les citoyens russes sont forcés de prendre part à une farce qu'on appelle élection, mais qui n'est rien d'autre qu'une intrigue du Kremlin», a déclaré l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov.
source : ATS
Taux de participation de 64%
La Commission électorale centrale a annoncé pour sa part après dépouillement des bulletins dans 30% des bureaux de vote que Dmitri Medvedev était en tête avec 66,5% des voix. Le taux de participation a atteint 64,2% peu avant la fermeture des bureaux de vote, a indiqué la Commission électorale. En 2004, lors de la réélection de Vladimir Poutine, la participation s'était élevée à 65%.
A 42 ans, Dmitri Medvedev devient le troisième président de la Russie post-soviétique après Boris Eltsine (1991-1999) et Vladimir Poutine (2000-2008). Il est aussi le premier dont l'histoire personnelle ne soit pas enracinée dans l'Union soviétique puisqu'il n'avait que 26 ans à la chute du communisme, fin 1991.
Joué d'avance
Après deux mandats consécutifs, Vladimir Poutine, qui ne pouvait se représenter, en avait fait en décembre son dauphin et a promis d'être son Premier ministre. Le scrutin, joué d'avance, s'est de fait plus apparenté à une passation de pouvoir qu'à une élection, tant la victoire du premier vice-Premier ministre, juriste de formation et Pétersbourgeois comme son mentor, a été annoncée, préparée, organisée par le Kremlin.
Derrière lui, le communiste Guennadi Ziouganov obtient 17,2% à 19,5% des suffrages, l'ultranationaliste proche du Kremlin Vladimir Jirinovski 10,5% à 11,4% et l'énigmatique Andreï Bogdanov qui prône l'adhésion de la Russie à l'Union européenne 1,4% à 1,8%, selon les différents sondages à la sortie des bureaux de vote.
Ziouganov veut porter plainte
Avant même la clôture du scrutin, le Parti communiste et une ONG russe ont dénoncé des irrégularités: bourrages d'urnes, observateurs refoulés des bureaux de vote ou salariés forcés de se rendre aux urnes sous la menace de sanctions.
S'il s'est dit satisfait de la seconde place qui lui était prédite à l'issue du scrutin, Guennadi Ziouganov, a annoncé qu'il allait porter plainte devant les tribunaux pour violations de la loi électorale, a rapporté l'agence de presse russe Itar-Tass. «J'ai une liste de près de 200 violations, toutes plus cyniques les unes que les autres», a affirmé Guennadi Ziouganov au cours d'une conférence de presse retransmise à la télévision.
Il a assuré que, d'après certaines estimations, entre 25% et 35% des Russes le soutiennent. Autre candidat battu, l'ultranationaliste Jirinovski a également annoncé qu'il contesterait les résultats devant les tribunaux.
L'opposition libérale, non représentée à cette élection, n'a cessé d'en contester la légitimité. «Les citoyens russes sont forcés de prendre part à une farce qu'on appelle élection, mais qui n'est rien d'autre qu'une intrigue du Kremlin», a déclaré l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov.
source : ATS