décicèment c'est la saison des bonne nouvelles, quand je pense que certaines mauvaises langue étrangère disait que les réserves prouvés en hydrocarbure en Algérie ne peut nous amenez que j'usqu'en 2020 pour rester pays exportateur de pétrole.!
le plus fort dans tout cela c'est que 6% du territoire national seulement fût prospecté!
"Elles dépassent 40 milliards de barils
Hassi-Messaoud : Des réserves de pétrole jusqu’en 2080
Par N Ryad - JOURNAL LIBERTE
Les entreprises nationales des services pétroliers ne semblent pas craindre la concurrence plus aiguë des compagnies étrangères attendue après la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Ça “gaze” chez les entreprises nationales du secteur parapétrolier. La stratégie de croissance, les résultats de Sonatrach leur ont permis de bénéficier d’un plan de charge conséquent. On n’est plus dans la situation des années 90 où la plupart de ces entreprises connaissaient de sérieuses difficultés financières. Aujourd’hui, l’ENTP, l’Enafor, l’ENSP, GCB, par exemple, dégagent annuellement des fonds propres leur permettant d’investir dans la modernisation de leur outil, la formation, la qualité ainsi que dans l’hygiène, la sécurité et l’environnement (HSE). Qu’il s’agisse de forages, de services aux puits, de géophysique, de montage d’installations pétrolières, de génie civil, les entreprises nationales des services pétroliers constituent actuellement un maillon important dans l’augmentation de la production d’hydrocarbures du pays. Sans ces entreprises, Sonatrach n’aurait pu atteindre ces 31 milliards de dollars de recette d’exportations en 2004. Elle ne pourrait engranger 40 milliards de dollars environ en devises. Barre qui sera probablement atteinte en 2005. En ce sens, la réussite du plan de développement de Sonatrach 2005-2009 dépend dans une large mesure des efforts de ces firmes publiques, d’où l’appui des autorités pétrolières à leurs programmes d’investissements à moyen terme. Pour toutes ces raisons, mais aussi pour leur potentiel humain, leurs moyens, à notre sens, elles représentent les autres joyaux de la République algérienne, à la suite de Abdelatif Benachenhou, à l’instar de Sonatrach, Sonelgaz, Naftal, Naftec.
Laouadi : Hassi-Messaoud produira le double des quantités actuelles
L’unes des plus intéressantes communications a été celle du P-DG de l’Entreprise nationale des travaux aux puits ENTP, M. Laouadi, au cours de la visite effectuée par un groupe de journalistes à Hassi-Messaoud pour s’imprégner des activités de l’Enafor, le GCB, l’ENSP, l’Enageo, le GTP et l’ENTP, organisée par le club Presse énergie, Sonatrach et cet ensemble de sociétés publiques représentatives du secteur parapétrolier national. Présentant les résultats de son entreprise, le P-DG de l’ENTP, qui a été vice-président amont à Sonatrach, a mis en relief le fait que le champ de Hassi-Messaoud fait partie des 10 plus gros gisements de pétrole dans le monde. Il recèle des réserves de plus de 40 milliards de barils dont seulement 14% ont été consommés. Le gisement, eu égard à ces importantes réserves, pourra produire du pétrole jusqu’en 2080. Actuellement, le plan à moyen terme de Sonatrach prévoit de porter la production du champ de 400 000 barils/jour actuellement à 600 000 barils/ jour, voire 800 000 barils/jour dans une seconde phase. C’est environ 30 à 40% de la capacité de production de pétrole de l’Algérie programmée à l’horizon 2010 à travers des travaux de sismique 3 D, de reprise des puits et l’intensification des forages horizontaux, la modernisation du réseau de collecte et la rénovation des zones de production de Hassi-Messaoud : nord et sud. Ce plan va avoir des effets importants sur le plan de charge de ces entreprises, dans un marché déjà assez concurrentiel. En l’occurrence, il est prévu le forage de 50 puits horizontaux/an. Le projet de Gassi Touil en association entre Sonatrach et l’espagnole Repsol va également nécessiter de gros moyens. Il est prévu dans ce projet de 4 milliards de dollars 140 forages et la reprise de 33 puits anciens. L'ENTP, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 11,8 milliards de dinars en 2004, va investir 400 millions de dollars d’ici à 2009, essentiellement dans la rénovation et l’acquisition d’appareils de forage. Elle dispose d’un parc de 37 appareils de forage. Grâce à ces investissements, son parc atteindra 43 unités en 2006.
La rénovation des appareils de forage lui procure une économie d’au moins 8 millions de dollars par an par outil de forage. Elle envisage de faire le montage en partie en Algérie des appareils neufs pour réduire les coûts. Du reste, l’ENTP, qui affiche un chiffre d’affaires de 12 milliards de dinars en 2004, en progression vient de décrocher un contrat de 60 milliard de dollars de trois ans qui court jusqu’en 2006 pour la reprise de 42 puits à Hassi-Messaoud en vue d’augmenter la production de brut du champ. L’Enafor, la société spécialisée dans le forage, qui affiche un chiffre d’affaires de 12 milliards de dinars en 2004, en progression de 12%, a investi 150 millions de dollars principalement dans ces appareils en 2004. Son parc d’appareils de forage est passé de 25 à 29 appareils en 2004, avant d’atteindre sans doute 33 unités fin 2005. Selon M. Laouadi, ces deux entreprises accaparent 90% du marché, le reste est couvert par les compagnies étrangères, notamment l’américaine Nabors Drilling.
Enageo : du matériel dernier cri
Quasiment même topo à l’Enageo. Cette entreprise spécialisée dans la géophysique, qui affiche un chiffre d’affaires de 6 milliards de dinars en 2004, a décroché un contrat de 60 millions de dollars pour des travaux de sismique 3 D sur une surface de 2 500 kilomètres carrés du champ de Hassi- Messaoud, l’américaine Western pour 1 500 kilomètres carrés dans la partie sud. Ces travaux vont permettre d’avoir une meilleure image du gisement de Hassi-Messaoud et, partant, de mieux connaître ses réservoirs. Elle dispose de matériels up to date : des vibrateurs, des centres de calcul sur site, de liaison satellitaire pour le positionnement du premier matériel. Façon de répondre aux exigences des clients. Sa part de marché est de 80% dans les travaux sismiques.
ENSP : partenaire des plus importantes sociétés de service dans le monde
L’ENSP, société spécialisée dans le service aux puits, est partenaire de deux entreprises américaines parmi les trois premières dans le monde dans le domaine des services pétroliers. Dans la joint-venture Hesp, elle est associée à l’américaine Halliburton. Dans BJSP, elle est alliée à BJ. Quant à GCB, elle est incontournable dans le génie civil. C’est elle qui aménage les accès aux puits : pistes, routes, aérodromes, plateformes sans lesquels le travail d’exploration ou de production ne peut se faire. Elle a également des références sérieuses dans le génie civil des installations pétrolières. “Les clients étrangers voient surtout les compétences, la qualification du personnel. Ensuite ils regardent les prix. Cela nous aide à demeurer performants. Nous sommes ainsi retenus par de grandes compagnies internationales. Ce n’est malheureusement pas le cas pour certains clients nationaux hors hydrocarbures qui voient surtout le prix et négligent les autres facteurs tels que la compétence du prestataire”, lance le directeur technique de GCB.
Cette entreprise enregistre en 2004 une progression de 23% de son chiffre d’affaires (10,6 milliards de dinars). À l’international, l’Enafor vient de décrocher un contrat de 20 millions de dollars à Oman d’une durée de trois ans suivant lequel elle emploiera un appareil de forage pour le développement du champ de Sayeh Rawl. L’ENTP, elle, est prête à accompagner Sonatrach en Libye et au Niger. Par ailleurs, Sonatrach, a-t-on appris, va racheter les 49% des actions restantes des entreprises parapétrolières qui seront donc sa propriété à 100%. Ces dernières sont détenues jusque-là à 51% par Sonatrach et 49% par la SGP Indjab.
Parapétrolier : 60 ingénieurs ont fui vers les sociétés étrangères
Au tableau gris, 60 ingénieurs au moins ont quitté une seule entreprise du secteur pour des sociétés étrangères en Algérie ou à l’étranger, notamment en Libye et au Moyen-Orient, a-t-on appris sur place.
En effet, un ingénieur dans le pétrole touche 5 à 6 millions de centimes par mois dans une société nationale. Il percevra au moins 20 millions de centimes mensuellement dans une société étrangère. Faute d’une véritable politique de ressources humaines qui, d’ailleurs, tarde à se mettre en place dans le secteur parapétrolier, ce turn over, cette hémorragie en matière de matière de grise, enrichit les sociétés étrangères et les pays de la région, au détriment de l’Algérie, sans que les responsables concernés semblent bouger le doigt. Enfin, les différents responsables de ces entreprises ne semblent pas craindre la concurrence féroce qui se profile dans le secteur du fait de la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
“Nous attendons avec impatience l’application de la loi. La concurrence étrangère ne nous fait pas peur. La mise en œuvre de la loi va nous ouvrir des perspectives, à savoir une multiplication et une diversification sans doute de notre clientèle”, souligne le P-DG de l’Enafor, M. Acila."
le plus fort dans tout cela c'est que 6% du territoire national seulement fût prospecté!
"Elles dépassent 40 milliards de barils
Hassi-Messaoud : Des réserves de pétrole jusqu’en 2080
Par N Ryad - JOURNAL LIBERTE
Les entreprises nationales des services pétroliers ne semblent pas craindre la concurrence plus aiguë des compagnies étrangères attendue après la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Ça “gaze” chez les entreprises nationales du secteur parapétrolier. La stratégie de croissance, les résultats de Sonatrach leur ont permis de bénéficier d’un plan de charge conséquent. On n’est plus dans la situation des années 90 où la plupart de ces entreprises connaissaient de sérieuses difficultés financières. Aujourd’hui, l’ENTP, l’Enafor, l’ENSP, GCB, par exemple, dégagent annuellement des fonds propres leur permettant d’investir dans la modernisation de leur outil, la formation, la qualité ainsi que dans l’hygiène, la sécurité et l’environnement (HSE). Qu’il s’agisse de forages, de services aux puits, de géophysique, de montage d’installations pétrolières, de génie civil, les entreprises nationales des services pétroliers constituent actuellement un maillon important dans l’augmentation de la production d’hydrocarbures du pays. Sans ces entreprises, Sonatrach n’aurait pu atteindre ces 31 milliards de dollars de recette d’exportations en 2004. Elle ne pourrait engranger 40 milliards de dollars environ en devises. Barre qui sera probablement atteinte en 2005. En ce sens, la réussite du plan de développement de Sonatrach 2005-2009 dépend dans une large mesure des efforts de ces firmes publiques, d’où l’appui des autorités pétrolières à leurs programmes d’investissements à moyen terme. Pour toutes ces raisons, mais aussi pour leur potentiel humain, leurs moyens, à notre sens, elles représentent les autres joyaux de la République algérienne, à la suite de Abdelatif Benachenhou, à l’instar de Sonatrach, Sonelgaz, Naftal, Naftec.
Laouadi : Hassi-Messaoud produira le double des quantités actuelles
L’unes des plus intéressantes communications a été celle du P-DG de l’Entreprise nationale des travaux aux puits ENTP, M. Laouadi, au cours de la visite effectuée par un groupe de journalistes à Hassi-Messaoud pour s’imprégner des activités de l’Enafor, le GCB, l’ENSP, l’Enageo, le GTP et l’ENTP, organisée par le club Presse énergie, Sonatrach et cet ensemble de sociétés publiques représentatives du secteur parapétrolier national. Présentant les résultats de son entreprise, le P-DG de l’ENTP, qui a été vice-président amont à Sonatrach, a mis en relief le fait que le champ de Hassi-Messaoud fait partie des 10 plus gros gisements de pétrole dans le monde. Il recèle des réserves de plus de 40 milliards de barils dont seulement 14% ont été consommés. Le gisement, eu égard à ces importantes réserves, pourra produire du pétrole jusqu’en 2080. Actuellement, le plan à moyen terme de Sonatrach prévoit de porter la production du champ de 400 000 barils/jour actuellement à 600 000 barils/ jour, voire 800 000 barils/jour dans une seconde phase. C’est environ 30 à 40% de la capacité de production de pétrole de l’Algérie programmée à l’horizon 2010 à travers des travaux de sismique 3 D, de reprise des puits et l’intensification des forages horizontaux, la modernisation du réseau de collecte et la rénovation des zones de production de Hassi-Messaoud : nord et sud. Ce plan va avoir des effets importants sur le plan de charge de ces entreprises, dans un marché déjà assez concurrentiel. En l’occurrence, il est prévu le forage de 50 puits horizontaux/an. Le projet de Gassi Touil en association entre Sonatrach et l’espagnole Repsol va également nécessiter de gros moyens. Il est prévu dans ce projet de 4 milliards de dollars 140 forages et la reprise de 33 puits anciens. L'ENTP, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 11,8 milliards de dinars en 2004, va investir 400 millions de dollars d’ici à 2009, essentiellement dans la rénovation et l’acquisition d’appareils de forage. Elle dispose d’un parc de 37 appareils de forage. Grâce à ces investissements, son parc atteindra 43 unités en 2006.
La rénovation des appareils de forage lui procure une économie d’au moins 8 millions de dollars par an par outil de forage. Elle envisage de faire le montage en partie en Algérie des appareils neufs pour réduire les coûts. Du reste, l’ENTP, qui affiche un chiffre d’affaires de 12 milliards de dinars en 2004, en progression vient de décrocher un contrat de 60 milliard de dollars de trois ans qui court jusqu’en 2006 pour la reprise de 42 puits à Hassi-Messaoud en vue d’augmenter la production de brut du champ. L’Enafor, la société spécialisée dans le forage, qui affiche un chiffre d’affaires de 12 milliards de dinars en 2004, en progression de 12%, a investi 150 millions de dollars principalement dans ces appareils en 2004. Son parc d’appareils de forage est passé de 25 à 29 appareils en 2004, avant d’atteindre sans doute 33 unités fin 2005. Selon M. Laouadi, ces deux entreprises accaparent 90% du marché, le reste est couvert par les compagnies étrangères, notamment l’américaine Nabors Drilling.
Enageo : du matériel dernier cri
Quasiment même topo à l’Enageo. Cette entreprise spécialisée dans la géophysique, qui affiche un chiffre d’affaires de 6 milliards de dinars en 2004, a décroché un contrat de 60 millions de dollars pour des travaux de sismique 3 D sur une surface de 2 500 kilomètres carrés du champ de Hassi- Messaoud, l’américaine Western pour 1 500 kilomètres carrés dans la partie sud. Ces travaux vont permettre d’avoir une meilleure image du gisement de Hassi-Messaoud et, partant, de mieux connaître ses réservoirs. Elle dispose de matériels up to date : des vibrateurs, des centres de calcul sur site, de liaison satellitaire pour le positionnement du premier matériel. Façon de répondre aux exigences des clients. Sa part de marché est de 80% dans les travaux sismiques.
ENSP : partenaire des plus importantes sociétés de service dans le monde
L’ENSP, société spécialisée dans le service aux puits, est partenaire de deux entreprises américaines parmi les trois premières dans le monde dans le domaine des services pétroliers. Dans la joint-venture Hesp, elle est associée à l’américaine Halliburton. Dans BJSP, elle est alliée à BJ. Quant à GCB, elle est incontournable dans le génie civil. C’est elle qui aménage les accès aux puits : pistes, routes, aérodromes, plateformes sans lesquels le travail d’exploration ou de production ne peut se faire. Elle a également des références sérieuses dans le génie civil des installations pétrolières. “Les clients étrangers voient surtout les compétences, la qualification du personnel. Ensuite ils regardent les prix. Cela nous aide à demeurer performants. Nous sommes ainsi retenus par de grandes compagnies internationales. Ce n’est malheureusement pas le cas pour certains clients nationaux hors hydrocarbures qui voient surtout le prix et négligent les autres facteurs tels que la compétence du prestataire”, lance le directeur technique de GCB.
Cette entreprise enregistre en 2004 une progression de 23% de son chiffre d’affaires (10,6 milliards de dinars). À l’international, l’Enafor vient de décrocher un contrat de 20 millions de dollars à Oman d’une durée de trois ans suivant lequel elle emploiera un appareil de forage pour le développement du champ de Sayeh Rawl. L’ENTP, elle, est prête à accompagner Sonatrach en Libye et au Niger. Par ailleurs, Sonatrach, a-t-on appris, va racheter les 49% des actions restantes des entreprises parapétrolières qui seront donc sa propriété à 100%. Ces dernières sont détenues jusque-là à 51% par Sonatrach et 49% par la SGP Indjab.
Parapétrolier : 60 ingénieurs ont fui vers les sociétés étrangères
Au tableau gris, 60 ingénieurs au moins ont quitté une seule entreprise du secteur pour des sociétés étrangères en Algérie ou à l’étranger, notamment en Libye et au Moyen-Orient, a-t-on appris sur place.
En effet, un ingénieur dans le pétrole touche 5 à 6 millions de centimes par mois dans une société nationale. Il percevra au moins 20 millions de centimes mensuellement dans une société étrangère. Faute d’une véritable politique de ressources humaines qui, d’ailleurs, tarde à se mettre en place dans le secteur parapétrolier, ce turn over, cette hémorragie en matière de matière de grise, enrichit les sociétés étrangères et les pays de la région, au détriment de l’Algérie, sans que les responsables concernés semblent bouger le doigt. Enfin, les différents responsables de ces entreprises ne semblent pas craindre la concurrence féroce qui se profile dans le secteur du fait de la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
“Nous attendons avec impatience l’application de la loi. La concurrence étrangère ne nous fait pas peur. La mise en œuvre de la loi va nous ouvrir des perspectives, à savoir une multiplication et une diversification sans doute de notre clientèle”, souligne le P-DG de l’Enafor, M. Acila."
Commentaire