Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Al Qaïda contrôle les groupes terroristes marocains

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Al Qaïda contrôle les groupes terroristes marocains

    Rabat, en butte à des problèmes sécuritaires très sérieux, doit traquer les «conjurés» partout, même au sein des postes supérieurs gouvernementaux, politiques et militaires. Sale temps pour Mohamed VI. Un rapport secret établi par les services secrets marocains, (DST), en collaboration avec leur police, (DGSN), est venu mettre en évidence de la manière la plus absolue qui soit un rapport direct entre les dirigeants des groupes terroristes marocains et les deux premiers responsables d'Al Qaïda, en l'occurrence le Saoudien Oussama Ben Laden et l'Egyptien Aymene Zawahiri. Le rapport en question, commandé par la justice il y a de cela quelques mois, tient sur pas moins de 27 pages, écrites en arabe. Il contient, a-t-on pu apprendre de sources dignes de foi qui y ont eu accès, un nombre effrayant de révélations accablantes. Le rapport en question, nous expliquent nos sources, s'appesantit longuement sur le fameux GICM (Groupe islamique combattant marocain). Ces documents, classés «secret défense», sont extrêmement précieux, nous précisent nos sources. Ils sont, en effet, les premiers à mettre à nu «le fonctionnement et les personnalités clés du principal mouvement islamiste en activité au Maroc». Mieux, ils mettent également à nu de manière «circonstanciée» l'organigramme, les cellules opérationnelles, les modalités de financement, la formation des membres du GICM et, plus important que tout, les liens de ce dernier avec les cadres d'Al-Qaïda. Ce rapport d'enquête a été rédigé le 9 mars 2007, pour le compte du parquet général de Rabat, et par la Brigade nationale de la police judiciaire, dépendant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) marocaine, le tout en collaboration avec les services secrets de sa majesté Mohamed VI. Ce document est suivi par les auditions de Saâd Houssaini, le chef militaire du GICM, interpellé le 6 mars dernier. Saad Houssaini était la cible des enquêtes de plusieurs services judiciaires et de renseignement maghrébins et européens depuis les attentats de Casablanca du 16 mai 2003, et les attentats de Madrid du 11 mars 2004. Son arrestation parachevait plusieurs mois d'investigation sur le GICM et ses relais à l'étranger. Ces recherches ont démontré l'existence de liens importants entre les fondateurs du GICM et Ayman al-Zawahiri et Oussama ben Laden. Notamment depuis les camps d'Afghanistan accueillant les militants marocains. Les conclusions de ce rapport d'enquête contredisent sans ambiguïté de nombreuses prises de position qui tentaient d'accréditer l'idée que le GICM était un groupe à visée locale, agissant sans aucune concertation avec le sommet d'Al-Qaïda. Au contraire, la portée de ses alliances et ses relais à l'étranger décrivent une organisation en prise avec des réseaux islamistes internationaux structurés. A la lumière de ces révélations tout aussi fracassantes qu'exclusives, l'on comprend pourquoi Rabat a tenu à les maintenir secrètes, lui qui voulait coûte que coûte accréditer cette thèse farfelue selon laquelle c'est le GSPC qui constituerait la branche armée d'Al Qaïda au niveau du Maghreb arabe et de la vaste zone sahélo-saharienne. Mohamed VI, qui vient enfin de décider de prendre le taureau par les cornes, semble avoir donné des instructions fermes en vue de lutter correctement contre ce fléau. Nous apprenons ainsi, que la guerre vient d'être déclarée également aux groupes dits modérés, sachant que le danger est venu aussi bien des partis politiques agréés que de certains officiers supérieurs, dont celui en charge de la sécurité des palais royaux. Ordre vient dès lors d'être donné en vue de geler les avoirs d'«Alternative civilisationne», une association à caractère caritatif, dont les fonds auraient servi à financer le GICM, voire même Al Qaïda. Parallèlement, le fameux réseau terroriste dit Belaâridji, composé de pas moins de 35 éléments, s'apprêtait à passer à l'acte. Celui-ci compte en son sein, notamment, des responsables politiques d’«Alternance civilisationnelle», le «parti du mouvement unifié gauche-islamique », le correspondant de la chaîne Al Manar, 3 éléments des forces de sécurité marocaines, dont les identités et les grades ne sont pas révélés, ainsi que trois belgo-marocains dont les attentats devaient carrément viser l'Europe, dans le cadre d’actions planétaires projetées par Al Qaïda d'Oussama ben Laden.

    Wassim Benrabah

  • #2
    Ils sont, en effet, les premiers à mettre à nu «le fonctionnement et les personnalités clés du principal mouvement islamiste en activité au Maroc». Mieux, ils mettent également à nu de manière «circonstanciée» l'organigramme, les cellules opérationnelles, les modalités de financement, la formation des membres du GICM et, plus important que tout, les liens de ce dernier avec les cadres d'Al-Qaïda.
    C'est ce qu'on appelle une efficacite redoutable Bravo a la DGSN.

    Commentaire


    • #3
      Et voilà les intelligents contre-arguments de Ayoub...
      Bravo, si senor...


      Sinon...
      Il est fort possible qu'El qaida soit au Maroc aussi. Le terrorisme islamiste s'internationalise. J'espère de tout coeur que les Marocains sauront le juguler...

      Commentaire


      • #4
        J'espère de tout coeur que les Marocains sauront le juguler...
        On te crois sur parole, surtout lorsequ'on a lu tes commantaire sur la Mort du policier marocain...

        Commentaire

        Chargement...
        X