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Le projet Nissan-Renault au Maroc

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  • Le projet Nissan-Renault au Maroc

    Industrie automobile

    Les impératifs d’un redéploiement


    · Le projet Nissan-Renault nécessite une reconfiguration du tissu industriel

    · Le site Maroc ne développe pas encore la mécanique de précision


    Investissements, production, export, emplois, valeur ajoutée… Tous les indicateurs de l’industrie automobile sont au vert. Le mégaprojet de complexe industriel Renault-Nissan de Tanger confirme, si besoin est, le potentiel de développement important que recèle le tissu industriel marocain.
    En effet, depuis 1995, date de lancement de la voiture économique, la production des composants automobiles n’a cessé d’augmenter grâce notamment à la montée en volume de l’intégration locale.
    Une dynamique confortée par l’implantation de nouveaux équipementiers, majoritairement européens, mais aussi japonais, voire américains.
    Depuis, le tissu fait appel d’année en année à une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée et intensive. En témoigne le nombre d’emplois créés à fin 2006 et qui dépasse de loin les 30.000, notamment dans les faisceaux de câbles, les coiffes de sièges, l’assemblage de composants électroniques, les filtres… Le projet Renault-Nissan marque un tournant dans l’histoire industrielle du Maroc. Pas moins de 600 millions d’euros seront injectés dans l’outil de production, avec une capacité de 400.000 véhicules par an à Tanger uniquement (6.000 emplois directs et quelque 3.000 indirects).
    Par ailleurs, la capacité de Somaca est appelée à passer à plus de 100.000 véhicules montés/an dès 2009. A terme, la capacité globale installée dans la plate-forme Maroc sera de 500.000 véhicules/an.
    Certes, l’atout main-d’œuvre qualifiée et peu coûteuse plaide en faveur du site de production Maroc. Il en est de même que pour la proximité avec l’Europe (donneurs d’ordre), la réactivité (coûts et délais)…
    Mais il n’en demeure pas moins qu’il subsiste un certain nombre de difficultés liées à la qualité, au positionnement de la plate-forme et surtout en termes de pièces à coefficient capitalistique élevé… Et c’est là où le bât blesse: le Maroc ne développe pas encore une industrie de précision, à l’instar des moteurs et autres boîtes de vitesse…
    Les exigences imminentes, notamment du mégaprojet industriel de Renault-Nissan, requièrent un positionnement plus pointu dans la mécanique de précision, une expertise aux standards internationaux, une qualité irréprochable, de la formation…
    Selon l’Association pour l’industrie et commerce automobile (Amica), il est impératif d’asseoir un développement du tissu des équipementiers en convergence avec les besoins des nouveaux projets. L’ambition est d’avoir une plate-forme de production exhaustive et complémentaire de l’amont à l’aval, une logique de clusters. L’implantation de constructeurs de renommée mondiale, à l’instar de Renault, implique qu’un écosystème industriel, un panel de fournisseurs se greffent tout autour du constructeur.
    Le succès du «modèle marocain» dépend indéniablement de sa capacité à développer un tissu d’équipementiers non seulement de 1er rang mais aussi des rangs 2 et 3, résume Mohamed Ouzif, directeur de l’Amica.
    Or, jusque-là, le site Maroc ne fait que de l’assemblage-montage en plus de quelques pièces de rechange. La force du tissu des équipementiers se justifie surtout dans les faisceaux de câble, les filtres, les plaquettes de freins, les radiateurs, les accessoires-garniture-carrosserie, les chemises-piston, pièces plastiques, sièges… Mais pas le bloc moteur.
    Le coût de l’énergie reste aussi un handicap de taille face à des pays comme la Turquie, l’Egypte, l’Algérie...
    De l’avis d’opérateurs, ce sursaut implique une vision, un accompagnement et des orientations planifiées dans la durée auprès du tissu des équipementiers.
    Concrètement, de nouveaux besoins émergent dans un créneau en perpétuelle mutation. Ce qui implique des ajustements en permanence, des politiques de reconversion, de la formation et la sensibilisation aux standards… A cet effet, les équipementiers relancent le projet de contrat-programme avec une déclinaison adaptée aux besoins des opérateurs.
    L’enjeu du contrat-programme consiste à donner plus de visibilité avec un engagement de l’Etat. C’est un moyen de renforcer l’accompagnement des opérateurs et autres investisseurs ainsi que les opportunités de partenariat avec des structures d’appui.
    Aujourd’hui, les équipementiers (Amica) comptent commanditer une expertise en collaboration avec l’ANPME pour bien décrypter la problématique du tissu industriel en général et identifier des pistes.
    L’enjeu est de tenir compte l’expérience de pays tels que la Turquie, la Roumanie, qui ont fait leurs preuves dans l’équipement automobile ces dernières années grâce notamment à l’implantation de constructeurs de renom.
    C’est prématuré, reconnaît-on à la fois au département de tutelle et à l’Amica, de donner plus de détail sur le contrat-programme, la contribution de l’Etat, l’échéancier, les mesures qui seront prises…
    Une chose est sûre, cet outil devra mettre en place une stratégie pour relancer des gisements de productivité, de croissance et ajuster la filière en fonction du potentiel que recèle le complexe Nissan-Renault.

  • #2
    500 000 voitures marocaine
    Lire plutot : voitures Renault : fabrication d'acccessoires et montage de voitures a moindre cout au Maroc, c'est plus honnete.
    Dernière modification par absent, 04 mars 2008, 03h26.

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    • #3
      a part le moteur, presque toutes les composantes sont produites au maroc, relis le texte.

      a terme c'est 50 000 emplois direct et voire beaucoups plus indirect

      selon le plan emergence l'industrie automobile sera la premiere industrie au maroc d'ici 2015

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      • #4
        part le moteur, presque toutes les composantes sont produites au maroc, relis le texte.

        a terme c'est 50 000 emplois direct et voire beaucoups plus indirect

        selon le plan emergence l'industrie automobile sera la premiere industrie au maroc d'ici 2015
        Le taux d'intégration actuel de la logan est autour de 30 % par exemple....

        Le plan emergence prévoit un taux d'intégration à 50%.

        Donc on est tres loin de presque tout....
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Decidement,

          On sait pertinement que ce n'est pas les projets dignes d'interet qui se bousculent au portillon "maroc",mais quand meme un peu de decence les gars,cette histoire de Renault commence a nous sortir par les oreilles depuis le temps que vous la rabachez encore et encore et toujours.

          Oui on a bien comprit,Renault va decentraliser une infime partie de sa production au maroc pour profiter des largesses en terme de foncier et d'exonerations fiscales que ne cesse de consentir le gouvernement en place et augmenter d'un revers de main,ces marges de profit vue les couts de production derisoires.
          C'est les franchouillards actionaires de Renault qui devraient se frotter les mains.
          Dernière modification par Samy111, 04 mars 2008, 16h04.

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          • #6
            pourtant votre gouvernement n'a pas cessé pendant longtemps de fustiger Renault parcequ'elle a choisi le Maroc au lieu de l'algérie ....
            l'adage en arabe dit : lmouch ila mahkemch lham kay goul khanez ...
            sans rancune

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            • #7
              Mister gentlman,

              Tu fais fausse route,mon brave.
              Renault a en effet,negocie pendant trois ans,l'installation de cette usine de montage,en Algerie,mais comme les authorites Algeriennes,n'ont pas daigner consentir,des concessions(humiliantes?),habilitees selon les francais,a faire la difference et a inciter les gens de Renault,a poser leur sac en Algerie,ils ont demenage leur bardin,dare dare,vers le maroc,ou les attendaient 300 hectares de foncier gratos et d'autres incitations fiscales.
              .................................................. ........................................... ...........

              RÉVÉLATIONS SUR L’INSTALLATION DE L’USINE RENAULT AU MAROC

              Des révélations rapportées dans le dernier numéro de la revue Jeune Afrique, sur les raisons qui ont conduit le fabricant français, Renault, à installer son usine de montage à Tanger au Maroc.
              Selon Jeune Afrique, les intentions du constructeur français ont buté particulièrement sur la question de l’accès au foncier industriel, un vrai boulet, dont se plaignent les investisseurs locaux et étrangers. «Renault a négocié pendant trois ans sans résultat» a rapporté la revue, citant les propos du président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (Cfcia), Michelle de Caffarelli. De guerre lasse, Renault a donc fini par se tourner vers le voisin marocain. «La société y a trouvé plus de facilités», a encore indiqué Caffarelli.
              D’un coût estimé à 600 millions d’euros, l’unité de montage devrait produire 200.000 voitures low-cost par an à partir de l’année 2010. Cela sans compter les milliers d’emplois directs et indirects qu’elle allait créer. Interpellé sur ce sujet en octobre dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a diplomatiquement renvoyé la balle dans le camp des responsables algériens. «Il faut voir du côté des responsables algériens qui doivent s’interroger sur le fait que Renault installe son usine à Tanger», a-t-il réagi. A cela, il faut ajouter les problèmes de la bureaucratie et de la disponibilité du foncier». Maintenant, on sait donc un peu plus sur les raisons qui ont poussé le constructeur français à ne pas s’implanter en Algérie.
              Les chancelleries étrangères installées en Algérie ne cessent de lancer des appels pour plus d’ouverture et d’assouplissement des mesures d’investissement. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à L’Expression, en octobre dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert S. Ford, a fortement insisté sur les difficultés que rencontrent les entreprises américaines qui désirent s’installer en Algérie. «En général, nous souhaitons que le climat des affaires s’améliore en Algérie. (...) il y a encore de nombreuses difficultés», a regretté l’ambassadeur, citant «les problèmes de dédouanement au niveau du port, des problèmes de fiscalité,puisqu’il y a des impôts qui ne sont pas clairs, il y a le problème des visas pour les hommes d’affaires américains qui trouvent d’énormes difficultés pour avoir un visa en Algérie».

              M.S.Ford signale enfin «toute une série de difficultés de laquelle se plaignent nos entreprises dont celle du foncier».

              Brahim TAKHEROUBT


              Comme tu peux le constater de visu,ton histoire de chat botte,n'est vraiment pas de circonstance.

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              • #8
                Merci les autorites algeriennes!

                SVP ne changez rien, continuez dans la "mediocratie" comme disait l'autre. Ah la la, certains en tirent une fierte que le gouvernement algerien ait fait capoter l'installation d'une mega usine en Algerie avec des milliers d'emplois pour les jeunes.

                Si un citoyen pense comme cela, faut-il vraiment plaindre les gouvernants?

                du masochisme a l'etat pur

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                • #9
                  Si Samy
                  sors un peu de ta torpeur, rien qu'en France qui n'est pas rien, il faut voir l'energie que déploient les présidents de régions pour faire venir un investisseur asiatique, ils se métarphsoent carrément en commerciaux, tout ca pour créer des emplois pour les chomeurs ni plus ni moins
                  sans rancune

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                  • #10
                    ayoub,
                    Peut etre qu'au maroc le concept de:
                    "Attirer les investissements etrangers au prix de toutes les concessions possibles et imaginables"a pignon sur rue,mais force est de constater qu'en Algerie,ce postulat humiliant n'a vraiment pas cours.

                    On ne va surtout pas se prosterner et se faire marcher dessus,pour un hypothetique investissement d'un petit milliard de dollars, etale sur trois ans qui plus est....on ne mange pas de ce pain la,dieu merci.
                    Dernière modification par Samy111, 05 mars 2008, 20h21.

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                    • #11
                      Et tu mange de quel pain alors.....

                      ouvre plutot ton esprit au monde qui t'entoure
                      ça devient ridicule ce nationalisme exagerer

                      tu trouve meme le moyen de critiquer le maroc sur un sujet anodin qui parle d'economie. t'as vraiment un ptit probleme avec le maroc

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