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La Liberation De Ingrid Compromise

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    Les proches d’Ingrid Betancourt ont laissé éclater mardi leur colère contre le président colombien Alavo Uribe après des informations selon lesquelles l’attaque contre le numéro 2 des Farc, Raul Reyes, a compromis une libération de l’otage franco-colombienne. EPALe président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir que l’attaque colombienne samedi contre un camp en Equateur, où Raul Reyes a été tué, est intervenue alors que « des conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt ».« Je suis horrifié par le comportement du président Uribe qui sabote en permanence toutes les possibilités qui peuvent permettre aux otages de revenir », a déclaré Fabrice Delloye, ex-mari de l’otage et père de ses deux enfants.« Je trouve que c’est absolument dégueulasse, absolument ignoble, absolument épouvantable ce qu’il fait parce que si cela continue, il aura lui aussi la mort d’Ingrid et celle d’autres otages sur les bras », a-t-il ajouté.« Le président Uribe savait parfaitement et depuis longtemps où se trouvait Raul Reyes, et il savait également que le président Correa, à travers son ministre de l’Intérieur, avait des relations strictement humanitaires avec Raul Reyes pour essayer de trouver une solution au problème des otages », a assuré M. Delloye.« Le comité n’a pas de mots pour exprimer sa déception et sa désillusion », a déclaré dans un communiqué Hervé Marro, du comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), proche de la famille de l’ex-candidate à la présidentielle, détenue depuis plus de six ans.« Quand la porte de sortie était grande ouverte, des intentions obscures ont préféré la claquer violemment et avec fracas. Or, nous n’avons plus de temps à perdre avec ce type d’attitude peu propice alors qu’Ingrid et d’autres otages sont en train de mourir », a-t-il ajouté.De son côté, Olivier Roubi, vice-président de la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (Ficib), a estimé que le « fait que le président Uribe ait choisi de mener cette opération au moment où des négociations étaient en cours, n’est pas une bonne nouvelle ».« Nous demandons à nouveau au président Sarkozy une réunion d’urgence et nous lui demandons de déclarer publiquement et avec fermeté l’opposition de la France à toute action ou mouvement militaire », a-t-il déclaré à l’AFP.Plus tôt, le Premier ministre français François Fillon avait, une nouvelle fois, réclamé « la libération immédiate pour des raisons humanitaires » d’Ingrid Betancourt, en très mauvaise santé, et prévenu la guérilla des Farc que la mort de l’otage « ne leur apporterait que la réprobation du monde entier ».
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