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L'Algérie est un partenaire fiable de l'UE

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  • L'Algérie est un partenaire fiable de l'UE

    La commissaire de l'Union européenne (UE) chargée des Relations extérieures et de la Politique européenne de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner, s’est prononcée hier pour un dialogue tous azimuts avec l’Algérie, considérant que l’Europe peut apporter à notre pays “l’expertise et le savoir-faire nécessaire” dans des domaines aussi variés que la formation des formateurs, l’agriculture, les privatisations, la recherche, l’éducation et l’environnement. Si les dossiers du partenariat énergétique et de la collaboration sécuritaire, prioritaires pour les Européens, ont monopolisé l’essentiel des discussions entre les deux parties lors de cette visite de la représentante européenne, d’autres sujets d’intérêt pour la partie algérienne, comme la circulation des personnes entre les deux rives, ne semblent pas avoir bénéficié du traitement souhaité. “Nous devons travailler ensemble pour assurer une gestion efficace des flux migratoires et instaurer un dialogue sur la facilitation des visas et la réadmission des personnes, comme cela a été fait avec la Russie et l’Ukraine”, s’est contentée de dire Mme Ferrero-Waldner lors de la conférence de presse qu’elle a animée hier au siège de la Commission européenne à Alger.

    La commissaire de l'Union européenne (UE) a donc préféré s’étaler sur les dossiers d’importance pour l’Europe, tout en se défendant quant à la diversité des champs de partenariat entre les deux parties. Elle met, notamment, en avant les efforts accomplis et les actions prévues dans le cadre des programmes de soutien à la PME, du commerce, de la formation, de l’investissement, de la réforme bancaire… “L’Algérie est un partenaire historique”, a-t-elle martelé, tout en regrettant que le pays ne fasse pas encore partie de la politique européenne de voisinage. Un cadre autour duquel, souligne-t-elle, des questions aussi importantes que la démocratie, les droits de l'Homme, la justice et l'État de droit sont abordées. “L’Algérie, a-t-elle noté, a préféré appliquer de manière méticuleuse l’accord d’association”. Mme Ferrero-Waldner a, toutefois, réaffirmé la volonté de l’entité européenne qu’elle représente à “soutenir les réformes entamées par l’Algérie”, à travers “une proposition de programme d’action en utilisant le potentiel de l’accord d’association”. Elle a, en effet, jugé “essentiel d’assister l’Algérie dans sa marché vers l’économie de marché”. Elle cite parmi ces actions concrètes la convention algéro-européenne de financement d'un montant de 40 millions d’euros portant sur l'appui aux petites et moyennes entreprises (PME) et sur la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) signée lundi à Alger. Ce programme fait partie d'un budget global qui s'élève à 220 millions d'euros pour la période 2007-2010 s'inscrivant dans le cadre de la coopération entre la Commission européenne et l'Algérie.

    Cet accord vise la consolidation des acquis du premier programme de soutien aux PME, Meda PME1, ainsi que l'appropriation par ces entreprises des processus de normalisation et d'intégration des NTIC devrait, cette fois-ci, être élargie aux établissements privés, selon la commissaire européenne. L’hôte de l’Algérie a également évoqué hier la perspective de l’organisation d’un forum des hommes d’affaires et investisseurs européens pour les inciter à s’intéresser à l’Algérie. Pour le secteur de l’énergie, elle a qualifié l’Algérie de “partenaire historique et stratégique dans un dossier important et essentiel dans notre agenda et action diplomatique”. “L’Algérie recherche un marché fiable et l’Europe un fournisseur fiable. Nous, nous avons trouvé en l’Algérie ce fournisseur fiable”, insiste Mme Ferrero-Waldner qui précise que l'Union européenne négocie actuellement avec l'Algérie un mémorandum sur l'énergie. Sur un autre registre, Mme Ferrero-Waldner considère notre pays comme “un partenaire incontournable” dans le dossier de la lutte contre le terrorisme. Interrogée sur l’appréciation que se fait l’Union européenne du projet de l’union méditerranéenne cher au président français, Mme Ferrero-Waldner a refusé de se prononcer tant qu’elle “n’a pas encore les dernières informations” sur l’évolution de cette idée. “On verra le contenu exact”, affirme-t-elle dans une tentative d’éluder le sujet qui, apparemment, ne fait pas l’objet d’un consensus au niveau de l’institution européenne.

    source : Liberté
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