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L’économie algérienne ne va pas bien

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  • L’économie algérienne ne va pas bien

    même si les finances algériennes sont florissantes. Les données chiffrées présentées officiellement sur les résultats économiques de l’année 2007 confirment ce malaise. A l’exception des industries sidérurgiques, métalliques, électriques (ISMME) et des matériaux de construction, toutes les branches industrielles ont vu leurs productions régresser d’année en année. C’est à une véritable crise profonde que fait face l’industrie algérienne. Pour l’année 2007 (à fin septembre), la production industrielle publique a baissé globalement de -2% et l’industrie manufacturière de -5,1% avec -12% pour la chimie-caoutchouc-plastiques, -8% pour les industries agroalimentaires, -17% pour les textiles, bonneterie -9,4% pour les cuirs et chaussures, -8,7% pour les bois et lièges, -39,3% pour les industries diverses. <BR>La régression des industries manufacturières ne concerne pas que le secteur public. En 2007, la production du secteur industriel privé a stagné (0,54% pour les neuf premiers mois de l’année contre +3,7% en 2006 si l’on en croit les chiffres de la délégation au plan). Cette régression de la production industrielle du secteur privé est encore plus inquiétante car on pensait que ce dernier allait être le moteur de l’industrie algérienne. Sa place y est de plus en plus importante (39% de la valeur ajoutée industrielle contre 25% seulement en 1989 et sa faible performance pour ne pas dire son essoufflement) que le plan date à l’année 2000, est préoccupant. Sur la période 1996-2000, la croissance réalisée par l’industrie privée a été en moyenne de +10% par an. Elle n’est plus que de 2% en moyenne annuelle sur la période 2000-2006.
    Forum des chefs d’entreprise : le constat est sévère<BR>&nbsp;Le Conseil exécutif du FCE, qui&nbsp; s’est déplacé à Oran, le 6 février dernier, pour y tenir une réunion ordinaire et “ s’enquérir de la conjoncture dans la région d’Oran et du climat des affaires ”, revient avec un constat des plus amère.&nbsp; “ La morosité a prévalu dans les pronostics qui reflétaient l’état des lieux des milieux industriels durement frappés à la fois par la chute du pouvoir d’achat d’une bonne partie de la population, notamment au niveau des classes moyennes, mais aussi par l’informel qui, comme à Alger et dans tout le pays, augmente son emprise sur l’économie en imposant tout à la fois ses prix et ses méthodes (perverses) de travail ” écrit le président du FCE dans l’éditorial publié dans la dernière lettre de l’organisation patronale. “ Le point d’orgue de cette expression a été enregistré à la Chambre de commerce et d’industrie d’Oran en présence d’un grand nombre d’adhérents généralement issus du secteur industriel ”, relève M. Hamiani. “ Le constat est sévère : pertes de parts de marché, absence de concertation avec les autorités locales, nécessité de se déplacer à Alger pour régler le moindre problème, chute du pouvoir d’achat, inflation des matières premières, concurrence déloyale venant du secteur informel, d’importants freins pour mobiliser des crédits, foncier coûteux et entravé par des processus complexes et lourds, ressources humaines difficiles à trouver pour le middle management, pas de visibilité sur le moyen terme… ”, souligne-t-il. Cette situation est comparable à celle observée dans le reste du pays et traduit un état de malaise et de découragement venant ternir les attentes nées, en son temps, de l’application de l’économie de marché et de l’ouverture. Dans le lot, certains secteurs tirent leur épingle du jeu (matériaux de construction, bâtiment, hydraulique, grands travaux, agroalimentaire en partie, tandis que d’autres demeurent très éprouvés tels que le textile, la chaussure, les cosmétiques et les plastiques. </FONT></P>
    <P><FONT size=1>Le FCE inquiet face à la désindustrialisation de l’économie <BR>Dans le compte rendu de la réunion, le FCE, rapporte que&nbsp; M. Réda Hamiani a exprimé ses inquiétudes et celles du FCE face à la désindustrialisation de l’économie nationale. L’industrie, a-t-il souligné, est en perte de substance et sa part dans l’économie nationale est en constante diminution. <BR>En l’espace des vingt dernières années, celle-ci est passée de 20% à moins de 4%. C’est une véritable descente aux enfers, selon le président du forum. Il a relevé que la force d’un pays et de son économie est pourtant l’industrie et l’agriculture. Bien que l’économie algérienne soit en croissance les six dernières années, il ne demeure pas moins qu’elle est tirée par les dépenses publiques à travers le programme de consolidation de la croissance (plus de 150 milliards de dollars). Un programme qui ne profite qu’aux entreprises étrangères, a regretté M. Hamiani. Au sujet des investissements étrangers directs, le président du FCE a souligné que l’ouverture tous azimuts appliquée par l’Algérie n’est pas de nature à attirer les capitaux étrangers. De même que l’accord d’association, qui n’a pas profité, en fin de compte, à l’économie nationale, risque de faire beaucoup de mal à la PME algérienne incapable de faire face au démantèlement tarifaire et qui va toucher désormais les produits finis, selon le président de la Chambre de commerce et de l’industrie d’Oran, M. Ali Habbour. De son point de vue, la situation des entreprises est préoccupante. Le secteur privé a besoin de se mettre à niveau pour faire face à la concurrence et, pour cela, il a besoin de crédit à long terme. Ce n’est que de cette manière que la PME saura faire face au démantèlement tarifaire et pour s’intéresser au processus de privatisation. Le soutien du gouvernement est indispensable, a indiqué M. Habbour. Les opérateurs économiques d’Oran ont exprimé leur préoccupation et constaté l’environnement hostile dans lequel évolue les PME. <BR>L’emploi, non permanent et donc instable, représenté par les salariés non permanents, les apprentis et les aides familiaux, est estimé à 36,9% du total des occupés<BR>La lettre du forum estime que les PME privées continuent à créer de l’emploi. Au courant de 2007, la PME a comptabilisé quelques 693 816 postes d’emploi contre 665 464 pour la même période en 2006.Au 1er semestre 2007, 46% des petites et moyennes entreprises activent dans les services, 33,9% dans le BTP et seulement 18,7% dans l’industrie. <BR>Selon l’Office national des statistiques, la population active du moment, au sens BIT est estimée à près de 9 969 000 personnes en octobre 2007, d’après les données de l’enquête emploi auprès des ménages, réalisée durant le dernier trimestre 2007. Estimé à 40,9% en octobre 2007, le taux d’activité accuse une légère diminution par rapport à 2006 où il était de 42,5%. La population active occupée du moment est estimée à 8 594 000 personnes, soit un taux d’occupation de 25,5% d’après les données de la même enquête. <BR>Les femmes représentent 15,7% de l’ensemble des occupées : 19,7% en milieu urbain et 9,2% en zone rurale. Le taux d’emploi ou proportion des occupés sur l’ensemble de la population en âge d’activité se situe à 35,3%.&nbsp;<BR>Selon la situation dans la profession, la plus forte proportion est enregistrée par les salariés qui représentent un peu plus du tiers (33,8%) du total des occupés. L’emploi non permanent et donc instable, représenté par les salariés non permanents, les apprentis et les aides familiaux est estimé à 36,9% du total des occupés. Les employeurs et indépendants représentent 29,3% du total de la population occupée. <BR>&nbsp;&nbsp;&nbsp; La structure de l’emploi selon le secteur d’activité met en relief, la prépondérance du secteur «commerce, administration publique et autres services» où plus de la moitié (56,7%) de l’ensemble de la population occupée, exercent leur activité marchande. Le BTP arrive en seconde position avec 17,7% du total des occupés. L’agriculture, et l’industrie arrivent en troisième et quatrième position avec les proportions respectives de 13,6 et 12% du total des occupés. La population active en chômage ou population active à la recherche d’un emploi, est estimée à 1 374 000 personnes en octobre 2007, soit un taux de chômage de 13,8%. On observe une légère remontée du taux de chômage par rapport à 2006 où il était de l’ordre de 12,3%. 61% des chômeurs résident en milieu urbain et 39 en zone rurale. Il s’agit principalement d’un chômage d’insertion dans la mesure où 72% de l’ensemble des chômeurs ont moins de 30 ans et 85,6% ont moins de 35 ans. Les femmes représentent 22% de l’ensemble de la population active en chômage.</FONT></P>
    <P><FONT size=1>L’économie algérienne est fragile et non compétitive<BR>Les exportations hors hydrocarbures qui comprennent bien évidemment d’autres produits que les produits manufacturés ont été d’un montant de 1,31 milliard de dollars. 70% de ces exportations hors hydrocarbures sont constituées de déchets ferreux et non ferreux, de produits dérivés des hydrocarbures (ammoniac, solvants, méthanol, hélium) et de produits miniers (phosphate, zinc...). Les produits industriels finis, c’est-à-dire les produits de l’industrie manufacturière, ont rapporté des recettes d’exportation de 78 millions de dollars soit 0,78 milliard de dollars sur des recettes d’exportations totales de 60 milliards de dollars ! C’est-à-dire 0,013%. Contrairement au discours officiel, l’économie algérienne va mal, comme le montre les chiffres, ceux-là aussi officiels. La productivité en Algérie diminue depuis 10 ans. En d’autres termes, l’économie algérienne devient de moins en moins compétitive par rapport au reste du monde. La recherche et développement représente moins de 0,3% du PIB. Le taux de création d’entreprise est faible. Les ressources ne sont pas canalisées vers l’économie productive. Résultat : l’économie algérienne est fragile et non compétitive. La solution est dans la mobilisation de l’intelligence.</FONT></P>
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    Mouhcouscous, bonjour !

    STP, si tu pouvais aéré ton texte ça serait pas mal (mettre des espaces entre les paragraphes.)

    L'analyse est intéressante mais là impossible à lire.

    Merci.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      Bonjour l'imprevesible !! faute de temps oblige, j'ai posté ce topic que je trouvais tres interessant, le moment ou je sortais pour aller à mon travail.
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        enleve les code html , y'as du bbcode !
        En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

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