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Un moulage en plâtre de la tête de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) a été présenté à la presse, lundi 3 mars, trois semaines avant l'ouverture de l'exposition "Bach à travers le miroir de la médecine", au musée Jean-Sébastien Bach d'Eisenach, ville natale du compositeur. Cette "reconstitution" sera la pièce maîtresse de cette manifestation organisée à l'occasion du 323e anniversaire de la naissance du musicien.
L'anthropologue écossaise Caroline Wilkinson, connue pour avoir notamment reconstitué le visage du pharaon Ramsès II, a reproduit le visage du compositeur grâce à un système de reconstruction faciale par ordinateur au Centre d'anatomie et d'identification humaine de l'université de Dundee, en Ecosse. Cette technique qui associe anthropométrie, imagerie médicale, dissection humaine et modèles statistiques parvient à reproduire la structure cranienne et les tissus du visage d'un individu, utile pour une identification médico-légale ou la recherche archéologique.
UNE RESSEMBLANCE ÉVALUÉE À 70 %
L'équipe de la chercheuse écossaise s'est appuyée sur un premiere reproduction en bronze du crâne réalisée en 1894 par l'anatomiste Wilhelm His et le sculpteur Carl Ludwig Seffner à partir du corps exhumé du compositeur, enterré près d'une église d'Eisenach. La ressemblance du buste avec le compositeur, mort à l'âge de 65 ans, est vraisemblable à 70 %.
La communication qui a entouré la présentation du buste est surtout l'occasion de mettre en lumière l'exposition "Bach à travers le miroir de la médecine". Celle-ci aborde la vie du compositeur à travers sa confrontation à la maladie et aux balbutiements de la médecine. Le compositeur a en effet commencé à perdre la vue en 1745 et confié ses yeux à John Taylor, "ophtamiatre" réputé qui rendit aveugle Haendel, dix ans plus tard. Aveugle et affaibli par deux opérations de la cataracte, Jean-Sébastien Bach est mort d'apoplexie le 28 juillet 1750, quelques heures après avoir soudainement recouvré la vue.
Source : Lemonde.fr
L'anthropologue écossaise Caroline Wilkinson, connue pour avoir notamment reconstitué le visage du pharaon Ramsès II, a reproduit le visage du compositeur grâce à un système de reconstruction faciale par ordinateur au Centre d'anatomie et d'identification humaine de l'université de Dundee, en Ecosse. Cette technique qui associe anthropométrie, imagerie médicale, dissection humaine et modèles statistiques parvient à reproduire la structure cranienne et les tissus du visage d'un individu, utile pour une identification médico-légale ou la recherche archéologique.
UNE RESSEMBLANCE ÉVALUÉE À 70 %
L'équipe de la chercheuse écossaise s'est appuyée sur un premiere reproduction en bronze du crâne réalisée en 1894 par l'anatomiste Wilhelm His et le sculpteur Carl Ludwig Seffner à partir du corps exhumé du compositeur, enterré près d'une église d'Eisenach. La ressemblance du buste avec le compositeur, mort à l'âge de 65 ans, est vraisemblable à 70 %.
La communication qui a entouré la présentation du buste est surtout l'occasion de mettre en lumière l'exposition "Bach à travers le miroir de la médecine". Celle-ci aborde la vie du compositeur à travers sa confrontation à la maladie et aux balbutiements de la médecine. Le compositeur a en effet commencé à perdre la vue en 1745 et confié ses yeux à John Taylor, "ophtamiatre" réputé qui rendit aveugle Haendel, dix ans plus tard. Aveugle et affaibli par deux opérations de la cataracte, Jean-Sébastien Bach est mort d'apoplexie le 28 juillet 1750, quelques heures après avoir soudainement recouvré la vue.
Source : Lemonde.fr