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Le souffre-douleur

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  • Le souffre-douleur

    Revenu de son silence macabre. Il posa un regard sur la table à coté de lui. Pourquoi des deux verres, le tiens est toujours vide ? S’exclama Coucou, en prenant un long soupir.
    Un peu distrait, Allongé il se mis sur son dos et le regard porté vers le plafond.
    Quel vide te parais le plus pire, cher Zazou ? D’une vois presque éplorée, il demanda à son ami l‘auguste assis près de son cheville et non à son chevet.
    Le vide de mon ventre !fit l’auguste le visage grimé de crème, de chocolat et avec un regard avide. Il avait du mal a déglutir, une prise de sa tranche de tarte s’était coincée dans sa gorge. Etouffé, il prit hâtivement le seul verre rempli de son ami, en buvant à la rigolade. Tu m’excuses coucou, d’avoir siroter un peu de ton jus si délicieux.
    Quoi ! lui demanda Coucou, avec un esprit évasif. As-tu peur d’être oublier Zazou ?
    Par qui ? Marmonna l’auguste et ajouta. J’ai pas peur de l’oubli, puisque je rempli aucune place et même ma mère m’a abandonné.
    Que dis-tu sur l’amour ? D’un ton affaibli et curieux, posa Coucou la question à son ami qui dévorait gueulement son gâteau.
    L’amour, est un faux-semblant. Comme le couscous, un aliment bourratif. Répondit se dernier la bouche pleine. Il donne l’impression d’être repu, alors qu’après un laps de temps on a toujours faim. Non ! cria Coucou en regardant son verre a demi rempli. L’amour est un joli paysage printanier. Qu’on le croit perdu au creux de l’automne et à chaque fin de l’hiver, ce paysage ressuscite joliment. L’amour est une relativité, un instant à coté d’elle, parait une éternité.
    Es-tu amoureux, Coucou ? S’enquit l’auguste à la mi-temps de son petit déjeuner. La question est : suis-je aimé ? Fit Coucou, sous une gaieté dissipée et en revenant à son état de perdition.
    Ai-je faim ? Voilà, la question qui me préoccupe. Remplir le creux de mon estomac et l’amour n’est qu’un licou, Coucou !
    Non ! Riposta vivement le malade présumé. L’amour est une excursion, un voyage vers l’inconnu désiré ! Que ferai-je pour être aimer d’elle ? Chercha Coucou une réponse en jetant un regard de pitié
    Mais qui était-elle ? Surtout ne la cherche pas et ne t’embarque pas dans un voyage ou tu risques de ne plus y revenir !
    C’est trop tard, mon cher Zazou. Je suis son souffre-douleur! Il répondit. Alors, trouve-toi un plan et dévalise son cœur ! Lui proposa malignement l’auguste qui était préoccupé à finir ce qu’il a entamé. Son cœur est vide envers moi ! Elle est le toréador qui m’apporte l’estocade.
    Sa voix s’était éteinte et son teint devint bileux. Comme un tronc coupé, il s’affala sur le sofa.
    Implore la divinité ou cherche-toi une nouvelle identité mon cher ami ! L’amour est des fois comme un oiseau qui construit son nid sur le manche de la hache d’un bûcheron. L’exhorta Zazou, cette fois le ventre plein.
    Aller ! Lève-toi, mon cher Coucou on a un public qui nous attend et un tour d’humour à jouer ! Regarde-toi dans le miroir et distingue ce joli sourire !
    Ce n’est que du maquillage, mon Zazou, au fond je suis mélancolique. Bizarre la vie du clown, il offre du rire aux autres et ne sait comment s’égailler.
    En se mirant, il ajouta en se forçant à trouver l’ âme rieuse. L’amour est un papillon farouche et fougueux, le bruissement du cœur l'effraie.
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