Si vous rêvez d'un peu de silence, c'est peut-être parce qu'au-delà de l'irritation passagère, le bruit peut avoir des effets néfastes sur la santé globale.
L'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec considère qu'un bruit devient gênant lorsqu'il atteint 70 décibels, soit l'équivalent du bruit causé par un sèche-cheveux, et dangereux à partir de 85 décibels, comme le bruit d'une tondeuse à gazon. À titre de comparaison, le niveau sonore d'une conversation normale se situe autour de 40 décibels.
À long terme, le bruit excessif peut avoir des conséquences graves, ce que confirme l'Organisation mondiale de la santé. Parmi les effets possibles:
> Douleur et fatigue auditive;
> Altération de l'ouïe incluant des acouphènes;
> Interférences avec le comportement social (agressivité, crainte, manque de confiance en soi);
> Interférence avec la communication verbale;
> Troubles du sommeil;
> Effets cardiovasculaires;
> Augmentation du taux d'hormones de stress et leurs possibles conséquences sur le métabolisme humain et sur le système immunitaire;
> Diminution de la performance à l'école et au travail.
Les personnes qui habitent à proximité des axes de trafic aérien, ferroviaire ou automobile sont particulièrement à risque.
A-t-on raison de croire que le niveau de bruit ambiant augmente de manière préoccupante?
«Il n'y a pas eu d'enquête précise sur le niveau de bruit ambiant, explique Stéphane Perron, médecin-conseil à la Direction de la santé publique de Montréal, mais on peut présumer qu'à mesure que le débit de circulation automobile et aérien augmente, le niveau de bruit ambiant augmente indirectement.»
Le Regroupement québécois contre le bruit, voué à la lutte contre la pollution sonore, a d'ailleurs vu le jour dernièrement. Cet organisme citoyen en a particulièrement contre la prolifération des motoneiges, motomarines et quads.
De son côté, l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec a décidé de faire un pas dans la bonne direction en organisant le concours Villes et villages paisibles, qui récompense les municipalités ayant fait des efforts pour réduire le bruit sur leur territoire.
- AFP
L'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec considère qu'un bruit devient gênant lorsqu'il atteint 70 décibels, soit l'équivalent du bruit causé par un sèche-cheveux, et dangereux à partir de 85 décibels, comme le bruit d'une tondeuse à gazon. À titre de comparaison, le niveau sonore d'une conversation normale se situe autour de 40 décibels.
À long terme, le bruit excessif peut avoir des conséquences graves, ce que confirme l'Organisation mondiale de la santé. Parmi les effets possibles:
> Douleur et fatigue auditive;
> Altération de l'ouïe incluant des acouphènes;
> Interférences avec le comportement social (agressivité, crainte, manque de confiance en soi);
> Interférence avec la communication verbale;
> Troubles du sommeil;
> Effets cardiovasculaires;
> Augmentation du taux d'hormones de stress et leurs possibles conséquences sur le métabolisme humain et sur le système immunitaire;
> Diminution de la performance à l'école et au travail.
Les personnes qui habitent à proximité des axes de trafic aérien, ferroviaire ou automobile sont particulièrement à risque.
A-t-on raison de croire que le niveau de bruit ambiant augmente de manière préoccupante?
«Il n'y a pas eu d'enquête précise sur le niveau de bruit ambiant, explique Stéphane Perron, médecin-conseil à la Direction de la santé publique de Montréal, mais on peut présumer qu'à mesure que le débit de circulation automobile et aérien augmente, le niveau de bruit ambiant augmente indirectement.»
Le Regroupement québécois contre le bruit, voué à la lutte contre la pollution sonore, a d'ailleurs vu le jour dernièrement. Cet organisme citoyen en a particulièrement contre la prolifération des motoneiges, motomarines et quads.
De son côté, l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec a décidé de faire un pas dans la bonne direction en organisant le concours Villes et villages paisibles, qui récompense les municipalités ayant fait des efforts pour réduire le bruit sur leur territoire.
- AFP
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