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De la vie dans les nuages

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  • De la vie dans les nuages

    Les enfants qui se demandent qui fabrique la neige qui tombe du ciel n'ont pas totalement tort. Un biologiste louisianais a découvert que la presque totalité des particules qui créent de la neige dans les nuages sont d'origine biologique.



    Seulement 0,01% des particules présentes dans la neige sont d'origine biologique. Mais les «nucléateurs de glace», les particules autour desquelles se forment les flocons, sont presque tous sensibles à la chaleur.

    Cela signifie qu'ils sont d'origine biologique, vraisemblablement microbienne, selon Brent Christner, de l'Université d'État de la Louisiane à Bâton-Rouge, qui vient de publier son étude dans la revue Science.

    Avec des biologistes de la France et du Montana, il a recueilli une vingtaine d'échantillons de neige dans les Alpes, les Pyrénées, les Rocheuses, le Yukon et l'Antarctique.

    Il y avait 30 fois plus de «nucléateurs de glace» biologiques dans les Alpes et les Rocheuses que dans l'Antarctique, mais chaque fois la neige était généralement d'origine biologique.

    Ces résultats permettront des avancées éventuelles dans les prévisions du climat et une meilleure compréhension du fonctionnement des nuages, qui forment l'une des principales inconnues dans les calculs de réchauffement de la planète (il n'est pas clair s'ils accélèrent ou freinent le phénomène).


    Atmosphère

    De plus, les modèles de propagation des pathogènes devront à l'avenir tenir compte du rôle de l'atmosphère, puisque dans le cas de l'Antarctique, les particules biologiques ont nécessairement voyagé sur de longues distances.

    L'existence de «nucléateurs de glace» biologiques est connue depuis une quarantaine d'années. Mais il avait été jusqu'à maintenant impossible d'évaluer leur importance parce que les instruments capables de les identifier ne fonctionnaient pas aux températures glaciales des nuages.

    L'équipe franco-américaine a contourné le problème en recueillant de la neige fraîchement tombée, qui avait une température supérieure à -10 °C, et que les instruments pouvaient analyser. Les chercheurs présument que la concentration de nucléateurs de glace biologiques dans la neige fraîche reflète celle des nuages.


    - AFP
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