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Encore 20 quintaux de Kif récupérés à Maghnia

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  • Encore 20 quintaux de Kif récupérés à Maghnia

    Apres la saisie de 2 tonnes,dimanche a Bechar
    encore 20 quintaux recuperes à Maghnia.

    Encore une fois, les gendarmes gardes-frontières (GGF) d’El-Djorf (Maghnia) ont réussi, hier, à récupérer une quantité de 3 quintaux de kif traité, avons-nous appris du commandement de la Gendarmerie nationale.
    Agissant sur informations, les GGF de Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, en embuscade ont réussi à intercepter un véhicule immatriculé en Espagne et dont, le chauffeur, indique-t-on, a pris la fuite vers le Maroc.
    Cette énième saisie intervient, rappelons-le, après seulement deux jours de la récupération de 2039kg de drogue à Tebelbala dans le sud-ouest du pays, à Béchar. Ce qui porte le nombre à 2393kg de drogue saisis en l’espace de deux jours seulement.
    Pis encore, une autre quantité de 15kg de la même substance a été saisie, avant-hier à Zéralda dans la wilaya d’Alger par les gendarmes de la section de recherches de Blida.
    A Tébessa, les mêmes services ont mis la main, fin février dernier, sur 3 personnes en possession de 322 grammes de kif traité qu’ils s’apprêtaient à commercialiser. Et à Batna, les gendarmes ont également arrêté un dealer en possession de 100 grammes de stupéfiants.
    L’Algérie, qui était jusque-là, un pays de transit pour les contrebandiers pour acheminer la drogue, est devenue aujourd’hui un pays consommateur.
    A en croire les statistiques fournies par le ministère de la Santé, 50% des quantités de drogue transitées sont, il est vrai, consommées localement.
    Le comble, c’est que plus de 50% de toxicomanes ont moins de 30 ans.
    Cette frange sensée être «productive» et «exemplaire», est devenue, l’instabilité aidant, la catégorie la plus «stigmatisée».
    Si l’on admet que la drogue touche toutes les couches sociales riches et pauvres, elle est cependant plus visible chez les couches défavorisées où sévit le chômage, la misère sociale, la précarité du logement, la marginalisation et l’injustice.
    Des études ont montré que 71% des toxicomanes sont des chômeurs dont certains activent comme dealers.
    La précarité et la misère sociale contraignent certains parents à «sommer» leurs enfants d’exercer des activités informelles, et ce, malheureusement au prix de leur vie et de leur liberté!

    H.Belkacem(04/03/08)
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