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Challenges.fr | 06.03.2008
Il a cependant assorti son accord d'une condition, le maintien du caractère national de la compagnie, par exemple via une contribution de l'Etat.
Le leader de la droite italienne, Silvio Berlusconi, a accepté, mercredi 5 mars, l'hypothèse d'un rachat d'Alitalia par Air France-KLM à la condition que la compagnie italienne garde son caractère national, quitte à ce que l'Etat contribue financièrement à cette solution.
"Je pense qu'il est possible d'envisager une compagnie publique avec Alitalia, Air France et KLM mais en préservant l'emblème nationale d'Alitalia, [le maintien du] drapeau italien sur les avions et des bureaux à travers le monde", a-t-il expliqué sur la Rai 1. Pour cela, il faut envisager la possibilité de mettre sur la table "une contribution de l'Etat", a-t-il ajouté.
Des déclarations "précipitées"
Mardi, Silvio Berlusconi avait critiqué la vente d'Alitalia à Air France-KLM en affirmant sa préférence pour une offre d'entrepreneurs italiens: "je suis très critique sur la direction prise: l'Italie ne devrait pas se priver d'une compagnie nationale", avait-il dit expliqué sur la chaîne de télévision Sky TG24.
Des déclarations qui ont fait plonger le titre Alitalia mercredi et qui ont été critiquées par le chef du centre-gauche, Walter Veltroni, qui a dénoncé des déclarations "précipitées" et a déclaré qu'Alitalia devait être vendue "selon les règles du marché".
Il a cependant assorti son accord d'une condition, le maintien du caractère national de la compagnie, par exemple via une contribution de l'Etat.
Le leader de la droite italienne, Silvio Berlusconi, a accepté, mercredi 5 mars, l'hypothèse d'un rachat d'Alitalia par Air France-KLM à la condition que la compagnie italienne garde son caractère national, quitte à ce que l'Etat contribue financièrement à cette solution.
"Je pense qu'il est possible d'envisager une compagnie publique avec Alitalia, Air France et KLM mais en préservant l'emblème nationale d'Alitalia, [le maintien du] drapeau italien sur les avions et des bureaux à travers le monde", a-t-il expliqué sur la Rai 1. Pour cela, il faut envisager la possibilité de mettre sur la table "une contribution de l'Etat", a-t-il ajouté.
Des déclarations "précipitées"
Mardi, Silvio Berlusconi avait critiqué la vente d'Alitalia à Air France-KLM en affirmant sa préférence pour une offre d'entrepreneurs italiens: "je suis très critique sur la direction prise: l'Italie ne devrait pas se priver d'une compagnie nationale", avait-il dit expliqué sur la chaîne de télévision Sky TG24.
Des déclarations qui ont fait plonger le titre Alitalia mercredi et qui ont été critiquées par le chef du centre-gauche, Walter Veltroni, qui a dénoncé des déclarations "précipitées" et a déclaré qu'Alitalia devait être vendue "selon les règles du marché".