L’Egypte a commencé à ériger un mur le long de sa frontière avec la bande de Gaza pour prévenir une répétition de la destruction de la barrière en janvier par des activistes palestiniens, a indiqué un responsable des services de sécurité égyptiens.
« L’Egypte a commencé la construction d’un mur de trois mètres de haut tout le long de sa frontière avec la bande de Gaza », a indiqué le responsable, qui a requis l’anonymat. « Il s’agit d’une mesure préventive. A l’heure actuelle, il n’existe pas de menace d’une nouvelle (…) brèche », a-t-il ajouté, précisant que « trois kilomètres (avaient) déjà été accomplis ».
Des militants du Hamas ont, le 23 janvier, ouvert des brèches à l’explosif dans le mur délimitant la frontière entre les parties égyptienne et palestinienne de Rafah, laissant libre cours pendant dix jours à un flux de centaines de milliers de Palestiniens venus s’approvisionner en Egypte.
Le terminal de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, est fermé quasiment en permanence depuis juin 2006. La clôture frontalière avait été ouverte pour briser le blocus qu’Israël impose à Gaza depuis le 17 janvier, en riposte aux tirs de roquettes sur son territoire.
Le passage avait finalement été refermé par l’Egypte et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007. Mais des désaccords persistent sur la façon dont la frontière doit être gérée. Le président palestinien Mahmoud Abbas insiste sur le fait que le Hamas doit avant tout renoncer à son coup de force à Gaza, où il a défait les forces du Fatah de M. Abbas.
Selon M. Abbas, un accord passé en 2005 --alors que le Fatah contrôlait encore la bande de Gaza-- avec Israël tient toujours. Selon cet accord, le point de passage de Rafah doit être supervisé par des observateurs de l’Union européenne avec des caméras permettant à Israël de contrôler, en temps réel, les passages, ce que refuse le Hamas.
La bande de Gaza, territoire populeux où vivent quelque 1,5 millions de Palestiniens, vient de faire l’objet d’un rapport d’Organisation non gouvernementales (ONG) britanniques, qui évoque la pire situation humanitaire dans ce territoire depuis l’occupation israélienne en 1967. é
Elles affirment que 80 % de sa population est dépendante d’une aide alimentaire et que 40 % est au chômage.
(D’après AFP)
« L’Egypte a commencé la construction d’un mur de trois mètres de haut tout le long de sa frontière avec la bande de Gaza », a indiqué le responsable, qui a requis l’anonymat. « Il s’agit d’une mesure préventive. A l’heure actuelle, il n’existe pas de menace d’une nouvelle (…) brèche », a-t-il ajouté, précisant que « trois kilomètres (avaient) déjà été accomplis ».
Des militants du Hamas ont, le 23 janvier, ouvert des brèches à l’explosif dans le mur délimitant la frontière entre les parties égyptienne et palestinienne de Rafah, laissant libre cours pendant dix jours à un flux de centaines de milliers de Palestiniens venus s’approvisionner en Egypte.
Le terminal de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, est fermé quasiment en permanence depuis juin 2006. La clôture frontalière avait été ouverte pour briser le blocus qu’Israël impose à Gaza depuis le 17 janvier, en riposte aux tirs de roquettes sur son territoire.
Le passage avait finalement été refermé par l’Egypte et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007. Mais des désaccords persistent sur la façon dont la frontière doit être gérée. Le président palestinien Mahmoud Abbas insiste sur le fait que le Hamas doit avant tout renoncer à son coup de force à Gaza, où il a défait les forces du Fatah de M. Abbas.
Selon M. Abbas, un accord passé en 2005 --alors que le Fatah contrôlait encore la bande de Gaza-- avec Israël tient toujours. Selon cet accord, le point de passage de Rafah doit être supervisé par des observateurs de l’Union européenne avec des caméras permettant à Israël de contrôler, en temps réel, les passages, ce que refuse le Hamas.
La bande de Gaza, territoire populeux où vivent quelque 1,5 millions de Palestiniens, vient de faire l’objet d’un rapport d’Organisation non gouvernementales (ONG) britanniques, qui évoque la pire situation humanitaire dans ce territoire depuis l’occupation israélienne en 1967. é
Elles affirment que 80 % de sa population est dépendante d’une aide alimentaire et que 40 % est au chômage.
(D’après AFP)
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