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Respect des règles de l'urbanisme

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    Respect des règles de l'urbanisme
    Bouteflika insiste sur l'achèvement des constructions
    Par :Zahir Benmostepha
    Lu : (741 fois)

    Le projet de loi, visant à mettre un terme au non-achèvement des constructions entamées, examiné et approuvé par le dernier Conseil des ministres présidé par le chef de l'État, Abdelaziz Bouteflika, prévoit des sanctions contre tout constructeur qui viendrait à violer les obligations mises à sa charge par le nouveau dispositif. À ce propos, on croit savoir que sur le chapitre des sanctions de lourdes amendes et même des peines de prison sont prévues à l'égard des citoyens qui refusent de se conformer aux injonctions des autorités. Mais ce qui est surtout remarquable, c'est cette insistance du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à relever qu'à l'avenir, la responsabilité des autorités compétentes en matière d'architecture d'urbanisme et de construction au niveau central et local sera chaque fois engagée, lorsque des manquements aux règles y afférentes sont constatés.
    Autant dire que les responsables chargés de faire respecter les lois en matière urbanistique sont aux yeux du président de la République aussi coupables dans cette affaire de désordre urbanistique que les constructeurs qui sont passés outre la réglementation. Et là, il n'est pas inutile, en effet, de parler du laxisme et du laisser-faire des autorités compétentes en matière d'architecture d'urbanismes et de construction qui ont durant des décennies laissé les portes ouvertes au développement de certains phénomènes qui défigurent aujourd'hui les villes algériennes. Ici on parle bien sûr des constructions illicites, des bidonvilles, des constructions inachevées, mais aussi de la construction d'habitations sur des gazoducs ou encore sous de lignes de haute tension qui ont fleuri à travers tout le pays au point de devenir des phénomènes difficilement maîtrisables. Ceci pour dire que la réglementation, qui encadre l'évolution du tissu urbain, a toujours existé et que les autorités compétentes avaient la loi de leur côté pour endiguer ces phénomène.
    À ce que l'on sache, la construction de bidonvilles a été de tout temps interdite en Algérie. On peut dire autant des autres phénomènes. Force est donc de dire que la responsabilité des autorités compétentes est entièrement engagée dans la floraison des constructions anarchiques.
    Le ministre de l'Habitat et d'Urbanisme, Noureddine Moussa, s'exprimant dans la presse sur le désordre urbanistique déclarait que celui-ci s'est malheureusement accentué durant la décennie 1990, des lors que l'attention de l'État était, en cette période d'insécurité, focalisée sur d'autres priorités.
    Désormais dans cette veine, il est fait obligation à tout constructeur de disposer d'un permis de lotir et d'un permis de construire préalablement à toute création de lotissement ou d'édification d'une construction. Il lui est fait également obligation d'achever les travaux de construction durant le délai de validité du permis de construire délivré à titre d'achèvement ou de mise en conformité pour l'achèvement. Enfin, tout citoyen doit obligatoirement disposer d'un certificat de conformité de la construction pour le branchement définitif aux réseaux de viabilités publiques, l'occupation ou la mise en exploitation. Il faut noter, par ailleurs, qu'à travers ce projet de loi, l'État compte également mettre fin à cette pratique du fait accompli qui consiste à amener les autorités à régulariser des situations foncièrement illégales.
    Des régularisations qui coûtent très cher parfois. C'est le cas par exemple d'une cité entière dans la périphérie de Constantine construite illicitement sur le pipeline transportant le gaz de Skikda jusqu'à Bounouara.
    Devant le danger que représentait la situation sur les habitants de la cité Hattabia, des dizaines de milliards ont été dépensées, pour dévier le pipeline. Cette cité malheureusement n'est pas la seule dans ce cas. Autre exemple : celui des habitations construites dans le périmètre de sécurité de la plate-forme industrielle dédiée aux hydrocarbures dans la zone industrielle de Skikda.
    Devant cette véritable bombe à retardement, il était question un certain temps de délocaliser une grande partie de la ville de Skikda.
    Le projet de loi examiné et approuvé mercredi dernier en Conseil des ministres précise, en ce sens, que les constructions qui causent un préjudice aux sites à préserver, ne respectent pas les règles d'urbanisme et de construction.
    Il n'est pas inutile de relever que la tâche est d'une grande ampleur, car si des constructions ne peuvent pas prétendre à une régularisation, elles sont donc vouées à la démolition. Et dans ce cas, il ne s'agit pas de démolir une dizaine d'habitations, mais bel et bien des milliers.

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    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

  • #2
    MOh , je n'ai même pas lis tous le topic , mais je pense qui si on applique cette loi , la moitié d'Alger et de toutes les autres grandes villes seront rasées.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      MOh , je n'ai même pas lis tous le topic , mais je pense qui si on applique cette loi , la moitié d'Alger et de toutes les autres grandes villes seront rasées.


      C'est vrai!
      Si ca aide déjas à empecher les gens de construire n'importe comment, et à avoir les yeux plus gros que le ventre, à vouloir faire 10 étages et à laisser tout en plan.
      On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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      • #4
        Bonsoir.

        Il compte faire dans la subvention des matériaux de construction ?


        C'est beau de vouloir des façades, mais il faut y mettre le PRIX.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          C'est beau de vouloir des façades, mais il faut y mettre le PRIX.

          Comme je l'ai dit précédemment si ca peut empêcher à l'avenir de tel actes c'est déjas ça, mais :

          Abdelaziz Bouteflika, à relever qu'à l'avenir, la responsabilité des autorités compétentes en matière d'architecture d'urbanisme et de construction au niveau central et local sera chaque fois engagée, lorsque des manquements aux règles y afférentes sont constatés.

          Pour tout ceux qui donne des permis de construire contre quelques euros.
          Les concernés ont toujours été hors la loi, pourquoi l'état paierait pour ca? :

          Ceci pour dire que la réglementation, qui encadre l'évolution du tissu urbain, a toujours existé et que les autorités compétentes avaient la loi de leur côté pour endiguer ces phénomène.

          Dernière modification par MOH24, 07 mars 2008, 17h56.
          On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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          • #6
            Moh 24.

            Le jour où la spéculation ne fera plus le beau et/ou le mauvais temps sur les marchés des matériaux de constructions ce jour là les locataires d'El Mouradia pouront imposé des règles d'urbanisme.


            Là est le grand malheure de l'économie Algérienne, aucune connexion entre les différents secteurs, a croire que le mot coopération n'a aucun sens pour les gestionnaires du pays.
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #7
              les algériens sont prolifiques en loi, mais très peu sont appliquées. La loi sur la construction et le décret de 1991 encadrent bien la construction et pourtant les gens continuent de construire dans l'illégalité. Il y a un jeu de miroir entre le gouverné et le gouvernant et ça va durer encore des décennies.

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              • #8
                bsr

                Autant dire que les responsables chargés de faire respecter les lois en matière urbanistique sont aux yeux du président de la République aussi coupables dans cette affaire de désordre urbanistique que les constructeurs qui sont passés outre la réglementation.
                Beaucoup reste à faire dans ce domaine.....surtout lorsque les élus eux même sont impliqués dans ce genre d'affaire: à la nouvelle ville de tizi ouzou, l'ancien maire ( qui réside en ce moment à Montpellier!!), vendu des terrains censés être des espaces verts....et lorsque l'amenagement de ces espace allaient commencer, les acheteurs se sont interposés......!!

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                • #9
                  algerie

                  bsr un coup de pied dans la fourmiliere ne fait pas de mal, il ne faut pas non plus tout remetre sur bouteflika, l algerien ai tordu aussi oisif et n aime bien souvent que l argent facile, que font les ministres et commis de l etat les pires cai les walis des faineants hors paire qui s engraisse sur le dos des autres ,bouteflika a dit quand il ya des abus faut me le signaler je prendrais les mesures qui lfaut ,hier a canal algerie a oran ou des logements neufs de meme pas 2 ans viennent d etre refait a neuf, le wali ne va pas reste longtemps a son poste je crois, ensuite il a dit pas la peine de bien faire es appartements avant ma visite , la prochaine fois je viendrais sans prevenir vous etes prevenu

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                  • #10
                    Il est vrai que la corruption existe à tous les niveaux, ........mais s'il l'avait voulu, s'il avait vraiment voulu que les choses changent.......il aurait fait bouger les choses.........lancer les bonnes réformes, caser tout ces jeunes!!

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                    • #11
                      c'est pas un jeu des "sims", c'est la realité..il faut pas un coup de baguette magique pour tout changer..l'Algerie est dans un mauvais etat..il y a beaucoup a changer..mais sachez que le temps est roi.

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