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Les femmes restent plus souvent au foyer, travaillent davantage à temps partiel, gagnent moins et sont plus exposées à la pauvreté, selon un profil socio-économique dressé par le Service public fédéral Économie dans le cadre de la Journée internationale de la femme qui a lieu samedi.
Les résultats de ce profil ont été diffusés vendredi.
Alors que plus de deux tiers des hommes (68,7 %) sont actifs sur le marché du travail, les femmes ne sont que 54,9 % à travailler. La différence est encore plus marquée en matière de travail à temps partiel, puisque les femmes étaient, au cours des trois premiers trimestres de 2007, 43 % à ne pas travailler à temps plein, tandis que les hommes étaient 7,8 %, sur un total de près de 28 % de salariés à temps partiel.
Alors que l’Organisation internationale du Travail recommande un salaire égal entre les femmes et les hommes pour un travail équivalent, elles percevaient, en 2005, un salaire moindre que les hommes (-15 %). La répartition des hommes et des femmes en dix catégories salariales révèle également que le salaire des femmes est plus bas. Si un homme sur quatre perçoit un salaire mensuel brut de moins de 2.000 euros, cette proportion atteint 42,6 % chez les femmes. Près de 20 % des hommes gagnent au moins 3.500 euros par mois, contre seulement 10,3 % des femmes.
Le fait d’avoir des enfants ou de ne pas en avoir influence dans une large mesure le salaire qu’une femme perçoit, explique le SPF Économie. Une femme célibataire sans enfant gagnait en moyenne 2.561 euros par mois en 2005. Une femme mariée mais sans enfant touchait 2.420 euros et une femme qui a un partenaire et au moins un enfant recevait 2.376 euros pour 2.360 euros pour une femme seule avec enfant(s).
La situation est différente pour les hommes, puisque les hommes célibataires gagnent en moyenne 10 % de moins que leurs collègues mariés.
Des métiers se féminisent, d’autres se masculinisent
En 2006, près de 44 % des personnes occupées étaient de sexe féminin. La part des femmes varie fort d’un métier à l’autre. Certains métiers sont typiquement féminins (femmes de ménage, maîtresses d’école maternelle, gardes d’enfants, aide-ménagères, aide-soignantes, etc.), alors que d’autres professions sont en majorité occupées par des hommes (conducteurs de machine de terrassement et de construction, ouvriers du bâtiment, électriciens, charpentiers, plombiers, etc.).
Au fil du temps, la plupart des professions se sont toutefois féminisées.
Entre 1993 et 2006, les femmes ont surtout gagné du terrain dans des métiers comme responsable des ventes, avocat, agent de police, comptable, employé de l’administration publique, facteur, médecin, boulanger, instituteur primaire.
En revanche, certains métiers voient diminuer la proportion de femmes qui les exercent. Des professions comme téléphoniste, détaillant, empaqueteur, cuisinier et informaticien ont vu la proportion de femmes se réduire entre 1993 et 2006. Les métiers d’assistant social, d’employé de magasin, d’hôtelier, de restaurateur, de cafetier, d’infirmiers se sont pour leur part « masculinisés ».
- Lesoir
Les résultats de ce profil ont été diffusés vendredi.
Alors que plus de deux tiers des hommes (68,7 %) sont actifs sur le marché du travail, les femmes ne sont que 54,9 % à travailler. La différence est encore plus marquée en matière de travail à temps partiel, puisque les femmes étaient, au cours des trois premiers trimestres de 2007, 43 % à ne pas travailler à temps plein, tandis que les hommes étaient 7,8 %, sur un total de près de 28 % de salariés à temps partiel.
Alors que l’Organisation internationale du Travail recommande un salaire égal entre les femmes et les hommes pour un travail équivalent, elles percevaient, en 2005, un salaire moindre que les hommes (-15 %). La répartition des hommes et des femmes en dix catégories salariales révèle également que le salaire des femmes est plus bas. Si un homme sur quatre perçoit un salaire mensuel brut de moins de 2.000 euros, cette proportion atteint 42,6 % chez les femmes. Près de 20 % des hommes gagnent au moins 3.500 euros par mois, contre seulement 10,3 % des femmes.
Le fait d’avoir des enfants ou de ne pas en avoir influence dans une large mesure le salaire qu’une femme perçoit, explique le SPF Économie. Une femme célibataire sans enfant gagnait en moyenne 2.561 euros par mois en 2005. Une femme mariée mais sans enfant touchait 2.420 euros et une femme qui a un partenaire et au moins un enfant recevait 2.376 euros pour 2.360 euros pour une femme seule avec enfant(s).
La situation est différente pour les hommes, puisque les hommes célibataires gagnent en moyenne 10 % de moins que leurs collègues mariés.
Des métiers se féminisent, d’autres se masculinisent
En 2006, près de 44 % des personnes occupées étaient de sexe féminin. La part des femmes varie fort d’un métier à l’autre. Certains métiers sont typiquement féminins (femmes de ménage, maîtresses d’école maternelle, gardes d’enfants, aide-ménagères, aide-soignantes, etc.), alors que d’autres professions sont en majorité occupées par des hommes (conducteurs de machine de terrassement et de construction, ouvriers du bâtiment, électriciens, charpentiers, plombiers, etc.).
Au fil du temps, la plupart des professions se sont toutefois féminisées.
Entre 1993 et 2006, les femmes ont surtout gagné du terrain dans des métiers comme responsable des ventes, avocat, agent de police, comptable, employé de l’administration publique, facteur, médecin, boulanger, instituteur primaire.
En revanche, certains métiers voient diminuer la proportion de femmes qui les exercent. Des professions comme téléphoniste, détaillant, empaqueteur, cuisinier et informaticien ont vu la proportion de femmes se réduire entre 1993 et 2006. Les métiers d’assistant social, d’employé de magasin, d’hôtelier, de restaurateur, de cafetier, d’infirmiers se sont pour leur part « masculinisés ».
- Lesoir