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Libération. Un seul absent : le Maroc !

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  • Libération. Un seul absent : le Maroc !

    Une chose est sûre, l'Etat marocain ne s'est guère dérangé pour faire libérer ses soldats. “Même lors de la signature du cessez-le-feu, le Maroc n'a quasiment pas fait allusion à cette question”, rappelle, dépité, le capitaine Najab. Hassan II a même refusé de recevoir les premiers libérés. En 1984, par exemple, il expulse dès leur arrivée, illico presto, une dizaine d'entre eux vers la Suisse. Trois ans plus tard, il récidive en disant non à l'arrivée de deux cents prisonniers que le Polisario a décidé de relâcher. “Ils ont dû rester à Tindouf jusqu'en 1995, quinze d'entre eux décéderont entre temps”, ajoute Najab. [/b]Toujours en 1987, le Maroc accepte enfin d'ouvrir ses portes à 150 soldats, en contre-partie, il doit remettre aux Algériens 102 de leurs militaires qu'il détenait depuis la bataille d'Amgala en 1976.[/b] “Ils (les officiels marocains) n'ont même pas essayé d'obtenir un échange équitable”, s'indigne un caporal à la retraite. Les libérations vont commencer à s'enchaîner à partir de 1999, date à laquelle est créée l'Association des familles des martyrs, des disparus et des prisonniers du Sahara marocain qui va militer dans ce sens en sensibilisant l'opinion internationale. Jusqu'en 2001, ils sont 392 à retrouver leur liberté. Entre 2002 et 2003, le Polisario libère 859 autres marocains grâce à l'intervention de l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et surtout la Libye qui a réussi, pratiquement à elle seule, à arracher 300 prisonniers des griffes du Polisario. “C'est le fils Kadhafi qui a supervisé personnellement l'opération mais, en échange, il a dû offrir monts et merveilles au Polisario”, explique Najab. En 2004, c'est au tour du Qatar et de l'Irlande de prendre le relais avec 200 libérés. La vague de libération la plus importante est à l'actif des Américains qui ont réussi en 2005 à arracher aux séparatistes les 404 derniers prisonniers. D'autre part, il est à signaler qu'ils sont une dizaine à avoir réussi à s'évader des camps de Tindouf. “Certaines évasions ont réussi parce que les familles des prisonniers ont arrosé des responsables du Polisario qui leur ont facilité la chose”, explique notre caporal.

  • #2
    La série des mensonges est désormais démasquée l'une après l'autre, au suivant.

    C'est de cette façon que le Maroc retrouvera le chemin de la lumière, non pas avec des plan d'autonomies et des conneries à faire rire les bitt-bulls.

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    • #3
      Le despote était trop occupé à cette époque par ceci :

      Pendant 18 ans, 58 hommes ont "disparus". D’aout 1973 à septembre 1991, ces hommes sont détenus au secret dans des conditions effroyables à Tazmamart, dans le sud-est marocain, pour assouvir la vengeance d’un seul, le roi Hassan II. Plus de la moitié d’entre eux sont morts dans de longues souffrances et sont enterrés dans la cour de Tazmamart. Sous la pression internationale et après avoir longtemps nié l’existence de Tazmamart, le roi fait sortir en septembre 1991 les 28 détenus encore en vie. certains d’entre eux témoignent et racontent leur résistance.

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      • #4
        Bienvenue a l'epoque H2, en esperant que tous les peuples de la region tourneront un jour la page des dictatures sanguinaires et adopteront une demarche decomplexee en traitant les problemes de front...

        Hassan II a effectivement ignore les prisonniers de guerre marocains durant le conflit. M6 a rattrape les choses en menant une campgane internationa contre l'algerie pour faire pression et parvenir finalement a les liberer de l'enfer qu'ils ont vecu dans un "pays frere".

        Il faut lire (ou voir) ce qu'ils ont subi a la main d'officiers de la DRS pour y croire...

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        • #5
          Merci d'avoir donner une description du parfait soldat du makhzen, prêt à vendre son âme pour défendre l'indéfendable.

          Un vrai sujet de sa majesté.

          >>>M6 a rattrape les choses en menant une campgane internationa contre l'algerie pour faire pression et parvenir finalement a les liberer de l'enfer qu'ils ont vecu dans un "pays frere

          Oui c'est ce que dira n'importe quel soldat discipliné de sa majesté, même s'il est entre la vie et la mort. .

          Bienvenu dans la caserne de la garde royale.

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          • #6
            Un dernier recours : Mohammed VI
            “Tous les sit-in devant le Parlement et la délégation de l'ONU à Rabat n'ont servi à rien. Nous avons décidé de passer au stade supérieur : en appeler au roi”, martèle aujourd'hui Brahim Hajjam. La marche vers le palais royal que souhaite organiser son association regroupera toutes les veuves de soldats morts lors du conflit, ainsi que les épouses des militaires détenus à Tindouf. Une façon de souligner les dommages collatéraux de la guerre au Sahara : orphelins, veuves et familles séparées. S'adresser à Dieu plutôt qu'à ses saints est aussi le nouvel adage de l'Association marocaine des ex prisonniers de guerre de l'intégrité territoriale. Cet autre fer de lance du combat des ex de Tindouf a aussi décidé d'abattre la carte M6. Par l'intermédiaire du saint le plus proche de Dieu : Fouad Ali El Himma. “Je l'ai rencontré au Parlement pour lui exposer la situation dramatique des ex-prisonniers de Tindouf. Il m'a promis que le roi agirait à son retour de France”, raconte le capitaine Ali Najab, un pilote de chasse abattu dans le désert en 1978.
            Brahim attend toujours que M6 ( qui fait du rattrapage ( sic) selon Ayoub) revienne de France...
            Depuis quand ces malheureux soldats ont-ils été libérés ?

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            • #7
              Témoignage De Ali Najab Ex-Détenu Par Le Front Du Polisario

              Ali Najab est un ancien pilote de chasse des Forces Armées Royales. Il fut prisonnier dans les géoles de Tindouf pendant 25 longues années en violations avec toute les conventions de prisonniers de guerre. Un témoignage accablant...

              Permettez-moi d'abord de me présenter. Je m'appelle Ali Najab. Je suis officier pilote de chasse en retraite des Forces Royales Air Marocaines. Je suis un ex-prisonnier de guerre. J'ai passé 25 ans en captivité à Tindouf, en Algérie, au même titre que quelque 2.300 autres prisonniers de guerre. Pourquoi ne pouvons-nous pas oublier ?

              Parce que, dès le début de notre calvaire et durant près de 10 ans, et sous les yeux d'officiers algériens, le polisario nous entassait dans des trous sans toit, directement exposés au soleil ardent de l'été et au froid rude de l'hiver, avec uniquement deux vieilles couvertures, au mépris des articles 22-23-25 de la IIIe Convention de Genève qui insiste sur l'obligation de traiter les prisonniers de guerre humainement.

              Parce que tout ce qui a été bâti au sud de Tindouf (écoles, hôpitaux, locaux administratifs, etc.), pour le compte du polisario, a été construit par les prisonniers marocains, tous grades confondus, en travaillant de force, sept jours sur sept et sous les coups de fouet, et sans sécurité de travail aucune, en violation des articles 49, 51 et 53 de la même Convention.

              Nous avons été forcés de lire des textes de propagande à la radio contre notre pays et contre nos institutions. Nous avons été exposés régulièrement à la curiosité publique et forcés de faire de fausses déclarations devant la presse, devant les délégations étrangères, contre notre armée et nos institutions. Nous avons été torturés pour avoir refusé de le faire, en violation des articles 1,12 et 13 de la Convention de Genève.

              Nous avons été longtemps privés de toute correspondance avec nos familles, sauf en acceptant de commencer nos lettres par des slogans hostiles à notre pays, en violation de l'article 72 de la même Convention. Nous avons été contraints de charger et de décharger des tonnes et des tonnes d'armements et de munitions destinés à être utilisés au front contre notre pays. Enfin, nous avons été privés d'une alimentation suffisante et de soins appropriés, en violation de l'article 26 de la même Convention.
              De nombreux prisonniers ont souffert de maladies graves et en sont morts très rapidement.

              Nous avons vu mourir trop de nos camarades sous la torture, souvent après une évasion échouée. Les évadés étaient repérés par les hélicoptères algériens, rattrapés par les unités algériennes et ramenés au polisario qui les torturait jusqu'à ce que mort s'en suive. Les derniers en date sont morts en 1998, c'est-à-dire 7 ans après le cessez-le feu (…).

              Ce ne sont là que quelques exemples de nos souffrances vécues à Tindouf, en Algérie, que j'ai voulu résumer. Nous sommes obligés d'en parler parce que cela nous soulage.

              Si, aujourd'hui, tous les prisonniers marocains recensés par le CICR ont été relâchés, il reste à élucider le sort de dizaines de disparus dont le sort reste inconnu. Il reste à éclaircir aussi le cas des personnes civiles et de beaucoup d'enfants que les troupes de l' algérisario (je dis algérisario parce que cette organisation n'existerait pas sans le soutien de l'Algérie) ont enlevés au cours des attaques des villes de Tantan, Labouirate et Smara en 1979, et de beaucoup d'autres endroits.

              L'Algérie doit assumer l'entière responsabilité de ce qui s'est passé parce que ces prisonniers étaient détenus sur leur sol. D'abord à Tindouf et sa région au sud de l'Algérie. Ensuite au nord, à Blida, Boufarik et Jelfa tout près d'Alger. Par conséquent, l'Algérie était, elle aussi, une puissance à la fois détentrice et protectrice des prisonniers de guerre marocains, conformément aux articles 12-13-14-15 et 16 de la IIIe Convention de Genève. Et, par conséquent, l'Algérie est responsable du traitement inhumain et des tortures infligés à ces prisonniers durant plus de 25 ans (…).

              Si, aujourd'hui, la libération des prisonniers de guerre marocains recensés par le CICR est terminée, un autre drame persiste toujours à Tindouf.
              Celui des populations civiles sahraouies vivant dans les campements dans des conditions précaires aussi bien sur le plan alimentaire que celui de la santé et de l'hygiène. Ces populations ont été emmenées de force du Sahara vers Tindouf.
              Ces familles vivent une situation dramatique car elles sont séparées de leurs enfants.

              Ceux-ci ont été envoyés dans des écoles d'endoctrinement - comme «l'école du 12 octobre » - ou à Cuba, sur une île appelée « île de la Jeunesse» et ce, dans le même but.
              C'est le cas de la petite Saadani Ma el Ainine, envoyée à Cuba à l'âge de 10 ans et qui n'en est revenue qu'à l'âge de 26 ans. Le plus dramatique est que son père est mort sous la torture parce qu'il avait refusé que sa petite fille soit déportée à Cuba.

              Les cas d'enfants morts et enterrés sur « l'île de la Jeunesse» sont rapportés par des témoins cubains, comme le professeur universitaire Jacobo Machover, Daniel Alarcon ou encore cet ancien agent de renseignement cubain Juan Vives, qui témoigne clairement dans un livre qu'il vient de publier sous le titre «ElMagniffico» que la déportation d'enfants sahraouis en bas âge de Tindouf vers Cuba a bel et bien existé et demeure une réalité encore de nos jours.

              Le polisario garde ces populations à Tindouf pour pouvoir continuer à demander de plus en plus d'aides pour des réfugiés dont le nombre est largement exagéré.
              Il est donc urgent que la communauté internationale en générale et l'Onu en particulier se penchent le plus vite possible sur le drame que vivent ces populations depuis près de 30 ans.
              Leur recensement devient urgent afin qu'elles ne soient plus instrumentalisées par les dirigeants du polisario qui, finalement, n'ont d'autres préoccupations que de s'enrichir sur le dos des malheureux emmenés et maintenus à Tindouf contre leur gré.

              C'est pour cela, c'est pour nos camarades morts sous nos yeux et pour nos frères sahraouis retenus contre leur gré que nous ne pouvons oublier et que nous n'oublierons pas.

              *Le capitaine Ali Najab, préside aujourd'hui l'Association des ex-prisonniers de guerre marocains.
              Dernière modification par ayoub7, 08 mars 2008, 00h40.

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              • #8
                J'ai lu en diagonale et très vite...
                Mais tu ne réponds pas à mes questions sur ce fameux rattrapage que fait M6 dont tu sembles fanfaronner?...

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                • #9
                  Jai repondu il y a looongtemps sur ce sujet, c'est scandaleux de la part du Maroc d'avoir pris tout ce temps pour indemniser ces gens et c'est scandaleux de l'epoque ou H2 les ignorait purement et simplement. Ils auraient et doivent toujours etre recus comme des heros de la nation qui se sont battus corps et ames pour sa souverainete totale et entiere.

                  Ceci justifie-t-il les sevisses barbares qu'ils ont subi par les services algeriens? Que nenni. On peut en "vouloir" au maroc en tant que marocains et a juste titre... On doit juger l'algerie au tribunal international pour infraction claire aux conventions de Geneve.

                  Toute la difference est la...
                  Dernière modification par ayoub7, 08 mars 2008, 00h42.

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                  • #10
                    Bachi mon ami, you ain't got nothing on me

                    J'ai deja copie le rapport de France Libertes, un rapport neutre qui reproche au Maroc son attitude face aux prisonniers et condamne l'algerie directement sans ambages, le rapport reprend en details ce dont vous parlez dans ce sujet + en details toutes les infractions commises par l'armee algerienne envers leurs "freres" marocains... On croirait lire un rapport qui parle des Goulags ou d'Aushwitz...

                    Le rapport:
                    http://www.arso.org/flrapport_tindouf.pdf

                    Le sommaire:

                    I - LES GRAVES INFRACTIONS COMMISES PAR LE FRONT POLISARIO EN TANT QUE
                    PUISSANCE DÉTENTRICE .................................................. .................................................. ............... 20
                    A - Les meurtres, les tortures et les mutilations .................................................. ...................................... 20
                    1 - Interrogatoires, exécutions sommaires et travail forcé............................................. ......................... 20
                    2 - Les insultes et la curiosité publique.......................................... .................................................. ..... 22
                    3 - Les mutilations physiques et les expériences médicales .................................................. ................. 23
                    4 - Les tentatives d?évasion échouées .................................................. ................................................. 23
                    B - Les conditions inhumaines de détention .................................................. ........................................... 25
                    1 - Le logement, la nourriture et l?habillement..................................... ................................................. 25
                    2 - L?absence de soins et le non respect des conditions minimales pour la santé des prisonniers ............ 26
                    2 - 1 - L?état de santé des prisonniers .................................................. ............................................. 26
                    2 ? 2 - L?état mental............................................ .................................................. ........................... 27
                    Fondation France Libertés - juillet 2003.
                    Mission internationale d?enquête sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf (Algérie).
                    4
                    II - LES GRAVES INFRACTIONS COMMISES PAR L’ALGÉRIE EN TANT QUE PUISSANCE
                    DÉTENTRICE .................................................. .................................................. .................................... 28
                    A - Par l?action de ses agents aux côtés du Front Polisario......................................... ............................... 28
                    B - Par le traitement des prisonniers de guerre détenus à Blida .................................................. ............... 28
                    III- LE TRAVAIL FORCÉ............................................. .................................................. ........................ 30
                    A - La nature du travail........................................... .................................................. .............................. 30
                    1 - Le travail à destination civile .................................................. .................................................. ...... 30
                    1 -1 - Les infrastructures .................................................. .................................................. .............. 31
                    1- 2 - La manutention de l?aide humanitaire .................................................. ................................... 31
                    2 - Une main-d??uvre occultée .................................................. .................................................. ........ 32
                    3 - Le travail à caractère militaire ou à destination militaire......................................... ......................... 33
                    3 - 1 - Le travail forcé effectué près des zones du front .................................................. ................... 33
                    3 - 2 - Le travail forcé effectué dans les dépôts d?armement........................................ ...................... 33
                    B - Le caractère forcé du travail........................................... .................................................. .................. 34
                    1 - Depuis le cessez-le-feu de 1991 .................................................. .................................................. .. 34
                    2 - Accidents et maladies du travail........................................... .................................................. ......... 34
                    3 - Les centres de détention et de torture .................................................. ........................................

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                    • #11
                      Ok,raisonons par l'absurde,soyons genereux et accordons un semblant de credit,a ta france des machins chouettes:

                      1-A la guerre comme a la guerre.

                      2-Les prisonniers sahraouis et assimiles,n'ont pas eu la chance de survivre,pour conter les sevices et autres traitements inhumains que leur a reserve ton makhzen........comme en temoigne les multiples charniers de corps mutiles,qui pullulent un peu partout,surtout aux environs des douzaines de mouroirs que vos sbires entretienent.

                      Commentaire


                      • #12
                        Jai repondu il y a looongtemps sur ce sujet, c'est scandaleux de la part du Maroc d'avoir pris tout ce temps pour indemniser ces gens
                        Voilà donc une autre incohérence...
                        M6, disais-tu, a fait un rattrapage, au post précédent...

                        Commentaire


                        • #13
                          1-A la guerre comme a la guerre.
                          Nope le droit international est tres clair a ce suet et la convention de geneve aussi, meme dans la guerre il y a des regles a respecter.. Apparement vous n'etes soucieux du Droit international que lorsque ca vous arrange

                          2-Les prisonniers sahraouis et assimiles,n'ont pas eu la chance de survivre,pour conter les sevices et autres traitements inhumains que leur a reserve ton makhzen........comme en temoigne les multiples charniers de corps mutiles,qui pullulent un peu partout,surtout aux environs des douzaines de mouroirs que vos sbires entretienent.
                          Pipo, le HCR a deja reconnu que tous les prisonniers de guerre algeriens en 63 et sahraouis ont ete relaches...

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                          • #14
                            bah l'algerie a fait beaucoup de mal dans ca vie depuis 1962....................200 000 algerien ont payer ca de leur vien et continue encore de le payer ...........les prisonier marocain sont juste une fecette de cette dictature qui regne en algerie depuis son independance

                            Commentaire


                            • #15
                              >>>bah l'algerie a fait beaucoup de mal dans ca vie depuis 1962

                              Il ira en enfer, n'est ce pas .

                              Commentaire

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