slt pire qune entitee terroriste il a main basse sur tout tele,jouraux,finance,, médias et le vrai visage du Makhzen
Mohamed Sihaddou - Alors que l'Instance Equité et Réconciliation vient juste de consacrer une des ces fameuses auditions publiques de réconciliation aux évènements historiques du Rif (1958), le makhzen nous « surprend » par son retour en force à ses anciennes pratiques de répression dans le Rif.
Cependant, le plus étonnant et incompréhensible est le silence de l'IER qui n'a pas réagi, ni par un communiqué, ni par une déclaration à la presse suite à la dérive autoritaire et le dérapage dans la gestion de la manifestation de Tamassint. D'où les limites de cette instance malgré la respectabilité, la compétence et la sincérité de ses membres. Il est légitime de s'interroger sur l'existence et le rôle exact de cette instance puisque les mêmes pratiques du makhzen continuent de sévir encore aujourd'hui au Maroc et particulièrement dans le Rif. Est-ce qu'il faut attendre encore 40 ou 50 ans pour créer une nouvelle instance qui s'occupera des dépassements autoritaires enregistrés en 2005 ? Est-ce que l'IER est un véritable dispositif pour la réconciliation ou un centre de recherche sur l'histoire contemporaine du Maroc ?
Cet évènement aurait soulevé l'indignation et la colère de toute la classe politique et l'opinion européenne ainsi que de toutes les organisations des droits de l'Homme, s'il se déroulait en Europe. Au Maroc, le silence est la règle qui prédomine dans ces circonstances; on se demande, à l'heure des technologies de l'information et la multiplication des systèmes de diffusion dans un monde où les valeurs suprêmes sont devenues désormais la vérité, la transparence et le respect des droits de l'Homme, si les responsables publics sont conscients de leur comportement envers les citoyens et l'opinion nationale.
La transformation de la RTM en une société privée n'a vraisemblablement pas touché son statut de service public makhzenien; le changement n'a apparemment concerné que son nom, puisque sa ligne éditoriale est toujours la même et les vraies informations du pays sont toujours censurées. Le Makhzen a toujours le droit de regard sur les informations et les programmes diffusés sur les principaux médias audiovisuels du pays et sur l'agence de presse officielle (MAP) ainsi que sur la très influente radio Medi 1. Celle-ci nous fait une revue de presse quotidienne sur les violences en Algérie mais rien sur l'actualité socio-politique qui se déroule au Maroc. Les bulletins d'information, toutes langues confondues, des deux chaînes du service public makhzenien (TVM, 2M) se suivent et se ressemblent avec des récits interminables et des commentaires ennuyeux ; mais jamais rien sur les manifestations quasi quotidiennes des diplômés chômeurs, ni sur les enseignants grévistes, rien non plus sur les grèves de la faim des « salafistes » et leurs familles qui durent depuis plusieurs jours, néant sur la répression brutale lors de la manifestation de Tamassint, la liste est longue…Cette actualité aurait fait la Une de tous les médias européens si elle se déroulait en Europe !
Rappelons que tout a commencé lorsque l'association de Tamassint avait organisé le 19/05/05 une marche pour protester contre la gestion faite par les autorités de l'après-séisme d'Al-Hoceima et pour attirer l'attention sur la situation insupportable que vivent les sinistrés. Au lieu de répondre aux réclamations des citoyens et d'entamer un dialogue constructif, les autorités ont procédé à l'arrestation des membres actifs de l'association. Les manifestants ont été surpris par un dispositif militaire et policier impressionnant qui est intervenu violemment pour arrêter la marche. Ce traitement particulier réservé à la région montre à quel point les mentalités archaïques n'ont pas évolué et que des résistances existent encore au sein de l'appareil étatique makhzenien malgré la volonté du souverain.
Encore pire, selon le journal Albayane, certains Présidents de Commune auraient été sommés de certifier leur « marocanité »! On en déduit la méfiance du makhzen vis-à-vis des citoyens et les soupçons qui pèsent encore aujourd'hui sur cette région malgré l'accueil chaleureux qu'a réservé la population au souverain lors de ses différentes visites. Or, les revendications des manifestants sont simplement du genre sociale et non politique; ils ne font que reprocher aux autorités locales leur manière de gérer les conséquences du séisme et le non-respect des directives royales.
Apparemment, le makhzen a toujours la main haute sur tous les détails de la vie quotidienne du citoyen et la nouvelle devise « Etat de Droit » hissée par le pouvoir récemment n'est en réalité que la poudre jetée aux yeux pour soigner son image et son prestige à l'extérieur, vis-à-vis des instances et des organisations internationales des droits de l'homme qui ont placé le Maroc sous haute surveillance.source elmarrakech
Mohamed Sihaddou - Alors que l'Instance Equité et Réconciliation vient juste de consacrer une des ces fameuses auditions publiques de réconciliation aux évènements historiques du Rif (1958), le makhzen nous « surprend » par son retour en force à ses anciennes pratiques de répression dans le Rif.
Cependant, le plus étonnant et incompréhensible est le silence de l'IER qui n'a pas réagi, ni par un communiqué, ni par une déclaration à la presse suite à la dérive autoritaire et le dérapage dans la gestion de la manifestation de Tamassint. D'où les limites de cette instance malgré la respectabilité, la compétence et la sincérité de ses membres. Il est légitime de s'interroger sur l'existence et le rôle exact de cette instance puisque les mêmes pratiques du makhzen continuent de sévir encore aujourd'hui au Maroc et particulièrement dans le Rif. Est-ce qu'il faut attendre encore 40 ou 50 ans pour créer une nouvelle instance qui s'occupera des dépassements autoritaires enregistrés en 2005 ? Est-ce que l'IER est un véritable dispositif pour la réconciliation ou un centre de recherche sur l'histoire contemporaine du Maroc ?
Cet évènement aurait soulevé l'indignation et la colère de toute la classe politique et l'opinion européenne ainsi que de toutes les organisations des droits de l'Homme, s'il se déroulait en Europe. Au Maroc, le silence est la règle qui prédomine dans ces circonstances; on se demande, à l'heure des technologies de l'information et la multiplication des systèmes de diffusion dans un monde où les valeurs suprêmes sont devenues désormais la vérité, la transparence et le respect des droits de l'Homme, si les responsables publics sont conscients de leur comportement envers les citoyens et l'opinion nationale.
La transformation de la RTM en une société privée n'a vraisemblablement pas touché son statut de service public makhzenien; le changement n'a apparemment concerné que son nom, puisque sa ligne éditoriale est toujours la même et les vraies informations du pays sont toujours censurées. Le Makhzen a toujours le droit de regard sur les informations et les programmes diffusés sur les principaux médias audiovisuels du pays et sur l'agence de presse officielle (MAP) ainsi que sur la très influente radio Medi 1. Celle-ci nous fait une revue de presse quotidienne sur les violences en Algérie mais rien sur l'actualité socio-politique qui se déroule au Maroc. Les bulletins d'information, toutes langues confondues, des deux chaînes du service public makhzenien (TVM, 2M) se suivent et se ressemblent avec des récits interminables et des commentaires ennuyeux ; mais jamais rien sur les manifestations quasi quotidiennes des diplômés chômeurs, ni sur les enseignants grévistes, rien non plus sur les grèves de la faim des « salafistes » et leurs familles qui durent depuis plusieurs jours, néant sur la répression brutale lors de la manifestation de Tamassint, la liste est longue…Cette actualité aurait fait la Une de tous les médias européens si elle se déroulait en Europe !
Rappelons que tout a commencé lorsque l'association de Tamassint avait organisé le 19/05/05 une marche pour protester contre la gestion faite par les autorités de l'après-séisme d'Al-Hoceima et pour attirer l'attention sur la situation insupportable que vivent les sinistrés. Au lieu de répondre aux réclamations des citoyens et d'entamer un dialogue constructif, les autorités ont procédé à l'arrestation des membres actifs de l'association. Les manifestants ont été surpris par un dispositif militaire et policier impressionnant qui est intervenu violemment pour arrêter la marche. Ce traitement particulier réservé à la région montre à quel point les mentalités archaïques n'ont pas évolué et que des résistances existent encore au sein de l'appareil étatique makhzenien malgré la volonté du souverain.
Encore pire, selon le journal Albayane, certains Présidents de Commune auraient été sommés de certifier leur « marocanité »! On en déduit la méfiance du makhzen vis-à-vis des citoyens et les soupçons qui pèsent encore aujourd'hui sur cette région malgré l'accueil chaleureux qu'a réservé la population au souverain lors de ses différentes visites. Or, les revendications des manifestants sont simplement du genre sociale et non politique; ils ne font que reprocher aux autorités locales leur manière de gérer les conséquences du séisme et le non-respect des directives royales.
Apparemment, le makhzen a toujours la main haute sur tous les détails de la vie quotidienne du citoyen et la nouvelle devise « Etat de Droit » hissée par le pouvoir récemment n'est en réalité que la poudre jetée aux yeux pour soigner son image et son prestige à l'extérieur, vis-à-vis des instances et des organisations internationales des droits de l'homme qui ont placé le Maroc sous haute surveillance.source elmarrakech
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