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Femmes Amazighes pour la dignité de l'Algerie

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    Hommage aux infirmières et médecins de la Guerre d’AlgérieCes héroïnes de l’ombre

    Elles étaient infirmières pour quelques-unes, médecins pour les autres, ces femmes ont redonné vie à la mort que semait l'ennemi, soigné, opéré, pansé des blessures physiques et morales.
    Elles demeurent belles et rebelles. Des femmes avec un grand F, des infirmières dignes, des médecins dévouées, voilà des synonymes qui se rapprochent de leurs définitions et de leurs caractères. A l'occasion de la Journée mondiale de la femme, le quotidien national Horizon, a su donner un cachet particulier à ce 8 Mars 2008, en rendant un vibrant hommage à celles qui ont porté la Révolution algérienne haut, très haut même.
    Elles étaient infirmières pour quelques-unes, médecins pour les autres, ces femmes ont redonné vie à la mort que semait l'ennemi, soigné, opéré, pansé des blessures physiques et morales. Un témoignage de gratitude où un hommage n'est que monnaie rendue et encore, pour des noms qui resteront à jamais gravés et liés à la gloire de l'Algérie, car incontestablement leur évocation rime avec dévouement et sacrifice.
    L'hôtel Hilton a été, hier, plus beau en accueillant des roses, cela en présence du Chef du gouvernement et du ministre de la Communication Abderachid Boukerzaza, qui ont tenu a partager avec ces moudjahidate un moment qui a permis à l'assistance de revisiter leurs combat pour la libération du pays. Après l'allocution de bienvenue prononcée par Naâma Abas, directrice du quotidien Horizon, et faisant un récapitulatif sur ces personnalités féminines et leurs contributions durant la guerre en déclarant : "Elles étaient conscientes de l'importance de leur place dans la société, particulièrement en ces temps de grand défis et enjeux, elles se sont imposées par leur connaissance et leur efficacité de leurs actions en faveur de la cause nationale".
    La parole fut donnée ensuite à Mériem Mokhtari dite Thawria, cette enfant terrible de la Révolution qui a juré de se sacrifier pour l'Algérie, Thawria déclare que : "Nous nous sommes sacrifiés pour l'indépendance du pays, chose qui n'est pas facile, faites de même pour construire au mieux notre chère Algérie", Allusion faite aux jeunes générations. Madame Mokhtari a eu l'idée géniale de réserver une grande salle chez elle, pour faire de ce lieu un musée pour y préserver des objets de Thawria et ceux de ces compagnons durant la guerre.
    Autre figure de proue du personnel médical de la Révolution, El Horra, cette femme qui est née pour être libre, à peine 13 ans et déjà infirmière, politicienne, et manœuvrant impeccablement une arme de guerre. Affoun Bouamama revient sur son enfance au maquis. "J'avais à peine 13 ans et demi, sous les ordres du colonel Lotfi, nous ne restons jamais au même endroit, on se déplace tout le temps et on soigne les blessés avec le minimum de moyens, voilà notre quotidien au maquis".
    Louiza Ighilahriz, l'éternelle combattante, cette glorieuse dame qui conjugue gloire et beauté, lance d'un ton de douleur que "malgré le dénuement, la précarité et l'atrocité de la situation, nous sommes arrivées à en sauver plus d'un, on en a perdu d'autres, ils ne sont pas là mais leurs images restent à jamais gravées dans ma mémoire. Que Dieu ait leurs âmes et que vive l'Algérie fière et inaltérable à jamais, Incha'Allah".
    Des chercheurs se sont succédé pour expliquer davantage et éclairer les nombreux présents à cette cérémonie, sur le rôle prépondérant de la femme algérienne du temps de la guerre, et celle du 21e siècle. Enfin, tous les invités se sont accordés à dire merci à ces femmes, car revisiter leur combat a été revivifiant. Elles nous ont émus et séduit. Nous les avons admirées, pour leur courage et pour ce mal incurable qu'est l'amour de la patrie.

    Lounis Melbouci


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