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Les prix du pétrole mettent pleins gaz

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    Les prix du pétrole évoluaient, hier, à courte portée de sommets historiques touchés dans la matinée à Londres et la veille à New York. La chute sans cesse du dollar devant les autres monnaies, notamment l’euro et les tensions géopolitiques ont galvanisé les prix de l'or noir. A New York, le Light Sweet Crude pour livraison en avril a grimpé jusqu'au prix jamais vu de 105,97 dollars jeudi.

    Dans la matinée, il valait 105,43 dollars, en baisse de 4 cents. A Londres, le Brent a enregistré, tôt le matin, un nouveau record historique à 102,98 dollars. «L'affaiblissement continu du dollar face à l'euro a signifié un renforcement des prix du brut», ont expliqué les analystes du cabinet indépendant John Hall. Hier, le dollar a enfoncé un nouveau plancher face à l'euro, à 1,5431 dollar pour un euro. Cet effondrement continu de la devise américaine renforce le pouvoir d'achat des investisseurs détenteurs d'autres devises et fait des matières premières des placements alternatifs séduisants.

    «Hier, le scénario écrit d'avance est celui de chiffres de l'emploi décevants aux Etats-Unis, entraînant une autre chute du dollar et d'autres gains pour les prix du pétrole», ajoutait Olivier Jakob, analyste du cabinet indépendant Petromatrix. Le marché a reçu, au début de l’après-midi, les chiffres américains de l'emploi, qui étaient en baisse, qui ne pourront affaiblir le dollar et attiser encore la flambée pétrolière. Les prix du pétrole ont pris près de 4 dollars depuis vendredi dernier. Outre la baisse du dollar, ils ont aussi été boostés par la décision mercredi par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de ne pas changer sa production, et surtout par une baisse surprise des réserves américaines de brut, de 3,1 millions de barils la semaine dernière.

    Les cours profitent également d'un ensemble de tensions géopolitiques, comme le différend juridique opposant le Venezuela et le géant pétrolier ExxonMobil, le contentieux en cours entre l'Iran et la communauté internationale au sujet du programme d'enrichissement d'uranium à des fins civils mené par Téhéran et, dernière source de tensions en date, la crise diplomatique entre la Colombie d'une part, l'Equateur et le Venezuela d'autre part.

    Lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU a alourdi le régime de sanctions économiques et commerciales contre l'Iran. Ce qui a amené les prix du pétrole à s’envoler en prévision de l’exacerbation de la tension entre l’Iran et les Etats-Unis d’Amérique. Il y a lieu de noter que la hausse des cours du pétrole persistera jusqu'a la fin du premier trimestre 2008, comme il a estimé le ministre de l'Energie et président de l’Opep Chakib Khelil. A ce sujet, il a déjà prévu que la hausse va probablement perdurer jusqu'a la fin du premier trimestre 2008, pour se stabiliser durant le deuxième trimestre. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a, par ailleurs, décidé mercredi de maintenir sa production inchangée, en dépit des appels des pays consommateurs à pomper davantage de pétrole pour endiguer l'envolée des prix.


    08-03-2008
    Mohamed-Cherif
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