Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie-UE Visas et gaz au menu du conseil d'association

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie-UE Visas et gaz au menu du conseil d'association

    Le gaz, l'agriculture, les services et les visas seront, entre autres thèmes, au menu demain du troisième conseil d'association entre l'Algérie et l'Union européenne à Bruxelles. L'Algérie, qui a mis ses relations avec Bruxelles dans la corbeille du processus de Barcelone plutôt que dans le cadre «encore vague» de la politique européenne de voisinage, entend discuter avec son partenaire des thèmes relatifs aux visas et de la circulation des personnes, les investissements européens en Algérie et l'assistance à la mise à niveau de l'économie nationale. Il y a également, en filigrane, la demande d'assistance d'Alger à l'UE pour son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    La visite à Alger du commissaire européen au commerce Peter Mandelson avait particulièrement tourné autour de cette question. Pour l'UE, il s'agit surtout d'élargir la corbeille des thèmes déjà pris en charge par l'accord d'association, entré en vigueur en 2005, après plusieurs années de discussions.

    Pour les Européens, Alger doit non seulement ouvrir son marché énergétique, mais surtout son marché des produits agricoles et des services dans la perspective de la création d'une zone de libre-échange à l'orée de l'an 2012. Mais, le chemin est encore long pour une totale synergie entre les deux partenaires. Selon Benita-Ferrero Waldner, commissaire à la politique européenne de voisinage (PEV), les priorités pour la période 2007-2010 avec l'Algérie sont définies par un programme indicatif pluriannuel qui prévoit une enveloppe de 220 millions d'euros. «La programmation a été élaborée en étroite coordination avec les autorités algériennes», avait-t-elle souligné dans une interview au «Quotidien d'Oran», précisant que les principaux axes de cette coopération avec l'Algérie sont notamment la réforme économique, la réforme de la justice et le renforcement des services publics de base.

    Sur la question des visas, elle a souligné dans la même Interview que «nous avançons notamment sur les questions de visas et de mobilité. La facilitation de visas est la question nationale en Algérie; nous le savons et le comprenons parfaitement». Mais, si elle admet que la demande algérienne en matière de facilitation des visas et de la libre circulation des personnes est raisonnable, elle n'en a pas moins limité les contours en avançant l'une des exigences européennes, celle de la réadmission des personnes en situation irrégulière.

    C'est-à-dire l'expulsion des «harraga» et des Algériens en situation irrégulière dans les pays membres de l'UE. Entre Alger et Bruxelles, beaucoup de questions relatives à l'application de l'accord d'association restent encore en suspens, notamment dans le domaine énergétique, de la justice, des services, de l'agriculture et l'industrie. Contrairement aux autres pays partenaires de l'UE ou liés par un accord d'association, comme le Maroc ou la Tunisie, l'Algérie a introduit dans le processus de négociation de l'accord plusieurs clauses protectrices, particulièrement dans le volet agricole et des services.

    Ainsi, Alger n'a pas encore discuté à fond la question de la libéralisation des transports aériens, l'ouverture de son marché agricole aux produits européens, entre autres dossiers encore sur la table des discussions entre les deux partenaires.

    Mais, selon des échos proches des négociateurs, la mise à plat de «divergences politiques» entre Alger et Bruxelles avec notamment «l'institutionnalisation du dialogue politique» est de nature à faire avancer les discussions sur nombre de dossiers, particulièrement celui souhaité par les Européens d'un partenariat stratégique dans le domaine énergétique.

    L'UE, selon Ferrero-Waldner, est prête à aider l'Algérie dans l'application de ses réformes, et à mieux l'écouter dans nombre de dossiers importants pour Alger et dont la question des visas n'est pas la moindre des demandes. Le 3e round du conseil d'association algéro-européen se tiendra sous la présidence de la Slovénie, qui assure la présidence tournante de l'UE. Enfin, la situation à Ghaza, le dossier sahraoui et le prochain round des discussions de Manhasset seront également discutés lors de ce conseil.


    Source : Quotidien D'ORAN 9 mars 2008
    "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

  • #2
    C'est le temps de spécialiser le métier de journalisme , cet article confond manifestement les accords d'intégrations , et les accords d'associations qui ne servent à rien si ce n'est les richesses de notre pays, autrement dit , dans ce genre d'accord il faut toujours l'accord de volonté des deux pays + l'approgation de la commission ???

    ou est l'égalité ??

    Commentaire

    Chargement...
    X