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Droits de l'Homme : Un rapport de l’ONU cite le Maroc en exemple

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  • Droits de l'Homme : Un rapport de l’ONU cite le Maroc en exemple

    Le Conseil onusien des droits de l’Homme, qui tient actuellement sa 7ème session à Genève, a salué dans son rapport 2008 les efforts entrepris par le Maroc pour tourner la page des disparitions.


    Le Maroc passe, désormais, pour un modèle dans le respect des droits de l’Homme. C’est, du moins, ce qui ressort d’un récent rapport diffusé par le Conseil onusien des droits de l’Homme, qui tient, du 3 au 28 mars à Genève, la 7ème session de ses travaux. Dans ce rapport, qui se veut une radiologie des pratiques de disparition à travers le monde, le Conseil onusien « remercie le gouvernement marocain pour les éclaircissements qu’il a fournis sur un grand nombre de cas », et affirme que « cette attitude devrait servir d’exemple aux autres pays ». Cette reconnaissance, qui vient d’être officialisée par le plus grand organisme international, n’est évidemment pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d’un processus patient de réformes qui a commencé précisément au mois de mai 1990, année à laquelle le Royaume a créé le Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), qui s’est poursuivi par la mise en place, en janvier 2004, de l’Instance Équité et Réconciliation, sur recommandation du CCDH. L’action de l’IER a été un véritable travail d’autopsie des années dites de plomb, permettant, - dans une démarche pionnière basée sur la collecte des archives et des témoignages, l’audience à huis clos ou publiquement des victimes, et des enquêtes sur le terrain -, de faire la lumière sur des violations graves des droits de l’Homme, dont les disparitions forcées. C’est cette démarche audacieuse, unique en son genre, du moins à l’échelle du monde arabe et musulman, qui se trouve reconnue par le rapport du Conseil onusien des droits de l’Homme. Dans le même rapport, le même Conseil se dit « profondément préoccupé par le peu de progrès enregistrés dans l’éclaircissement des cas de disparition en Algérie ». Si une évolution notoire est enregistrée dans le cas marocain, celui du pays voisin est jugé préoccupant avec un total de «1952 cas demeurant en suspens». , déplore le Conseil onusien, qui cite les noms des personnes victimes de disparitions. Un précédent rapport du Comité des droits de l’Homme avait déjà tiré la sonnette d’alarme, à New York, sur l’aggravation du phénomène de disparitions en Algérie, faisant constater « une violation par l’Algérie du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », pourtant ratifié par l’Algérie. Fait non négligeable, et qui remet en question l’ordonnance de la présidence prescrite par le président Bouteflika le 27 février 2006, soit la fameuse Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le même Comté avait demandé aux autorités d’Alger de mener des enquêtes approfondies sur les cas de disparition, de rendre compte aux familles du résultat de ces enquêtes, de mener des poursuites pénales contre les responsables de ces disparitions, de les juger et de les punir. Il n’en fut rien. D’où la mise en garde, une de plus, du Conseil onusien des droits de l’Homme, qui sonne comme un constat d’échec de la politique de réconciliation, d’autant plus que cette politique interdit toute poursuite à l’encontre des
    « forces de défense et de sécurité de la République » algérienne pour les crimes commis durant la guerre civile. En exhortant d’autres pays à suivre l’exemple de l’expérience marocaine, le Conseil onusien n’a fait que rendre hommage au travail sérieux des instances créées à cet effet et la volonté politique affichée au sommet de l’Etat pour tourner définitivement la page des droits de l’Homme. La politique de réconciliation au Maroc est aujourd’hui citée comme un cas d’école. Le Royaume, qui a pris une longueur d’avance sur plusieurs autres pays, poursuit une politique d’ouverture qui promet de clore définitivement le dossier des violations des droits de l’Homme. Ainsi, et en réponse aux fausses accusations adressées au Maroc sur le dossier des droits de l’Homme dans les provinces du sud, Rabat s’apprête à lancer une initiative prometteuse sur ce volet. Rabat se prépare à créer un organisme, à l’instar du CCDH, ou encore « Diwan Al Madalim », pour veiller au respect des droits de l’Homme dans les provinces sahariennes.



    Le Maroc rend hommage au travail du CDH


    Le Maroc accorde une importance particulière au Conseil des droits de l’Homme (CDH) le considérant comme l’un des piliers du système onusien de promotion et de protection des droits de l’Homme, a souligné l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Mohamed Loulichki. Intervenant dans le cadre du dialogue interactif avec Mme Louise Arbour, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), M. Loulichki s’est félicité que le «processus d’examen, de rationalisation et d’amélioration des mandats va bon train, ce qui permet à tous les détenteurs de mandats de s’acquitter pleinement de leurs
    obligations».





    Le 10-3-2008
    Par : M’Hamed Hamrouch

  • #2
    Oui ce rapport est écrit probablement par la MAP, entre le vieux de 95 ans qui crève en prison et le jeune de 27 ans dont la carrière et peut être la vie sont brisées, il y a matière à écrire des centaines de lignes de réserve.

    Dans le même rapport, le même Conseil se dit « profondément préoccupé par le peu de progrès enregistrés dans l’éclaircissement des cas de disparition en Algérie ». Si une évolution notoire est enregistrée dans le cas marocain, celui du pays voisin est jugé préoccupant avec un total de «1952 cas demeurant en suspens». , déplore le Conseil onusien, qui cite les noms des personnes victimes de disparitions. Un précédent rapport du Comité des droits de l’Homme avait déjà tiré la sonnette d’alarme, à New York, sur l’aggravation du phénomène de disparitions en Algérie, faisant constater « une violation par l’Algérie du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », pourtant ratifié par l’Algérie. Fait non négligeable, et qui remet en question l’ordonnance de la présidence prescrite par le président Bouteflika le 27 février 2006, soit la fameuse Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le même Comté avait demandé aux autorités d’Alger de mener des enquêtes approfondies sur les cas de disparition, de rendre compte aux familles du résultat de ces enquêtes, de mener des poursuites pénales contre les responsables de ces disparitions, de les juger et de les punir. Il n’en fut rien. D’où la mise en garde, une de plus, du Conseil onusien des droits de l’Homme, qui sonne comme un constat d’échec de la politique de réconciliation, d’autant plus que cette politique interdit toute poursuite à l’encontre des
    « forces de défense et de sécurité de la République » algérienne pour les crimes commis durant la guerre civile. En exhortant d’autres pays à suivre l’exemple de l’expérience marocaine, le Conseil onusien n’a fait que rendre hommage au travail sérieux des instances créées à cet effet et la volonté politique affichée au sommet de l’Etat pour tourner définitivement la page des droits de l’Homme.
    Drôle de presse et drôle de makhzen poussé au pied du mûr. Quelle bêtise ? et bien sûr les mensonges en plus.

    Inutile de chercher ce rapport, il n'existe pas.

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