PARIS (AFP) -
Le président israélien Shimon Peres a entamé lundi une visite d'Etat en France en se félicitant du resserrement des liens franco-israéliens, malgré des divergences sur la poursuite de la colonisation dont son homologue Nicolas Sarkozy a demandé "l'arrêt".
Le président français a répété lundi soir à son homologue israélien Shimon Peres que la sécurité d'Israël avait pour conditions "l'arrêt de la colonisation" et la "création d'un Etat palestinien démocratique, moderne et viable".
"Comme ami d'israël, je vous dois le langage de la vérité: la sécurité d'Israël passe par l'arrêt de la colonisation. Je l'affirme devant vous qui en êtes convaincus,: la création d'un Etat palestinien démocratique, moderne et viable est une condition de la sécurité à long terme d'Israël", a déclaré M. Sarkozy lors d'un dîner à l'Elysée en l'honneur de M. Peres.
"Un peuple ne peut vivre sous la menace du terrorisme, ce terrorisme qui vient de frapper Jérusalem et que la France condamne absolument", a poursuivi le chef de l'Etat français, rappelant son "attachement indéfectible à la sécurité d'Israël".
"La France sera toujours aux côtés d'Israël quand son existence sera mise en cause. Ceux qui appellent de manière scandaleuse à sa destruction trouveront toujours la France face à eux, pour leur barrer la route", a-t-il prévenu.
Evoquant le programme nucléaire militaire iranien, Nicolas Sarkozy a appelé à "une réaction de grande fermeté" alliant "des sanctions croissantes à l'ouverture si Téhéran faisait le choix de respecter ses obligations internationales". "Un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable", a-t-il déclaré devant son invité.
M. Sarkozy avait déjà indiqué lundi après-midi à M. Peres, lors d'un entretien d'une heure à l'Elysée, que la "sécurité d'Israël" impliquait "l'arrêt des colonisations", selon le porte-parole de la présidence française David Martinon.
Un peu plus tôt dans la journée, la France avait condamné la "poursuite de la colonisation", après la relance de la construction de logements dans une colonie de Cisjordanie.
Comme il l'avait fait dans l'après-midi, le chef de l'Etat israélien s'est pour sa part réjoui du resserrement des liens entre la France et Israël avec l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy.
"Monsieur le président, le peuple d'Israël est fier de vous compter parmi ses amis fidèles", a-t-il dit.
Shimon Peres, arrivé lundi pour cinq jours en France, est le premier dirigeant étranger à être reçu avec le protocole d'une visite d'Etat depuis l'élection de M. Sarkozy en mai 2007.
Le chef de l'Etat français doit se rendre en Israël "dans le courant du mois de juin", a-t-il indiqué lundi soir. Ce voyage, qui doit inclure une visite dans les territoires palestiniens, était jusque-là annoncé pour mai.
Le président israélien Shimon Peres a entamé lundi une visite d'Etat en France en se félicitant du resserrement des liens franco-israéliens, malgré des divergences sur la poursuite de la colonisation dont son homologue Nicolas Sarkozy a demandé "l'arrêt".
Le président français a répété lundi soir à son homologue israélien Shimon Peres que la sécurité d'Israël avait pour conditions "l'arrêt de la colonisation" et la "création d'un Etat palestinien démocratique, moderne et viable".
"Comme ami d'israël, je vous dois le langage de la vérité: la sécurité d'Israël passe par l'arrêt de la colonisation. Je l'affirme devant vous qui en êtes convaincus,: la création d'un Etat palestinien démocratique, moderne et viable est une condition de la sécurité à long terme d'Israël", a déclaré M. Sarkozy lors d'un dîner à l'Elysée en l'honneur de M. Peres.
"Un peuple ne peut vivre sous la menace du terrorisme, ce terrorisme qui vient de frapper Jérusalem et que la France condamne absolument", a poursuivi le chef de l'Etat français, rappelant son "attachement indéfectible à la sécurité d'Israël".
"La France sera toujours aux côtés d'Israël quand son existence sera mise en cause. Ceux qui appellent de manière scandaleuse à sa destruction trouveront toujours la France face à eux, pour leur barrer la route", a-t-il prévenu.
Evoquant le programme nucléaire militaire iranien, Nicolas Sarkozy a appelé à "une réaction de grande fermeté" alliant "des sanctions croissantes à l'ouverture si Téhéran faisait le choix de respecter ses obligations internationales". "Un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable", a-t-il déclaré devant son invité.
M. Sarkozy avait déjà indiqué lundi après-midi à M. Peres, lors d'un entretien d'une heure à l'Elysée, que la "sécurité d'Israël" impliquait "l'arrêt des colonisations", selon le porte-parole de la présidence française David Martinon.
Un peu plus tôt dans la journée, la France avait condamné la "poursuite de la colonisation", après la relance de la construction de logements dans une colonie de Cisjordanie.
Comme il l'avait fait dans l'après-midi, le chef de l'Etat israélien s'est pour sa part réjoui du resserrement des liens entre la France et Israël avec l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy.
"Monsieur le président, le peuple d'Israël est fier de vous compter parmi ses amis fidèles", a-t-il dit.
Shimon Peres, arrivé lundi pour cinq jours en France, est le premier dirigeant étranger à être reçu avec le protocole d'une visite d'Etat depuis l'élection de M. Sarkozy en mai 2007.
Le chef de l'Etat français doit se rendre en Israël "dans le courant du mois de juin", a-t-il indiqué lundi soir. Ce voyage, qui doit inclure une visite dans les territoires palestiniens, était jusque-là annoncé pour mai.
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