Vers la création de grandes entreprises exportatrices en Algerie

[Samy111]

Pétrochimie, acier, ciment, pharmacie et agroalimentaire
Vers la création de grandes entreprises exportatrices


Dans le cadre du fonctionnement régulier des relations avec l'Algérie, les représentants de la BM, qui se trouvent en Algérie depuis le début de la semaine, ont présenté leur "note politique" tracée pour cette année et dans laquelle sont inscrits plusieurs points, dont l'analyse structurelle de l'évolution observée des exportations algériennes hors hydrocarbures.
Les premières conclusions de cette mission d'étude, qui rentre dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle, ont été présenté mercredi dernier au ministre de l'Industrie et de la Promotion des sinvestissements, M. Hamid Temmar, par M. Mats Karlsson, directeur du département Maghreb, Moyen-Orient et Afrique du Nord à la Banque mondiale (BM).
Lors de cet entretien, précise un communiqué du ministère, M. Temmar a relevé l'importance de cette mission dont le rapport final sera présenté en mai prochain, soulignant la "nécessité d'entamer, sans tarder, l'identification de filières de l'industrie nationale en vue de la création de grandes entreprises à vocation exportatrices répondant aux besoins des marchés internationaux, principalement dans la pétrochimie, l'acier, le ciment, la pharmacie et l'agroalimentaire".
De son côté, le responsable régional de la BM a indiqué avoir noté de bonnes pratiques dans l'activité de certains exportateurs privés algériens, soulignant la nécessité d'impliquer les entreprises exportatrices, les organismes gouvernementaux et les entités logistiques, notamment, au niveau des installations portuaires et des transports, en vue de la création d'une synergie et une dynamique réelles influant positivement sur le flux des exportations algériennes.
Cet entretien a permis aux deux parties d'examiner la possibilités pour la BM d'un accompagnement dans la mise à niveau des entreprises à fort potentiel d'exportation, ainsi que les possibilités que pourront offrir les zones de développement industriel intégré en matière de développement des activités d'exportation et l'appui à la constitution de banques de données.
Il y a lieu de rappeler que le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements a organisé, mardi dernier, un séminaire sur ce sujet avec les experts de la BM, les exportateurs nationaux et les associations professionnelles.
Il s'agit, selon le conseiller auprès du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Rakik Bouklia, de "nous aider et de nous assister dans le processus de diversification des exportations hors hydrocarbures".
"Nous sommes en discussions avec les représentants de la Banque mondiale pour essayer de modeler de la meilleure manière possible le processus de la diversification des exportations", a expliqué Bouklia.
Lotfi C.(lemaghrebdz.com)

[mouhcouscous]

Bonjour SAM ! je ne comprends une chose comment l'Algerie n'arrive pas à attirer les délocalisations des entreprises gourmandes en énergie et les entreprises d'industrie d'hydrocarbure , apres la flambée des prix du pétrole?

[Samy111]

Bonjour moh,

Petit a petit l'oiseau fait son nid.

L'Algerie commence a peine avec de timides balbutiements d'ouvertures dans ce domaine,il faut donner du temps au temps pour essayer d'attirer des delocalisations(pas nimporte lesquelles) a grandes valeures ajoutees.

L'Algerie presente des atouts maitres que peu de pays peuvent s'enorgueillir de posseder(enegie peu couteuse,main d'oeuvre abondante,marche interieur assez consequent,proximite geographique des grands conglomerats economiques..........).

Tout cela(avec les reformes en cours de concretisation) va peser dans la balance et accelerer le flux d'investissements exterieur dans le futur le plus proche.

Il ne faut surtout pas occulter le poids du politique qui joue certainement un role preponderant dans ce genre de decision:
On n'investit pas dans un pays qui nous est "antagoniste" politiquement parlant.

je ne comprends une chose comment l'Algerie n'arrive pas à attirer les délocalisations des entreprises gourmandes en énergie et les entreprises d'industrie d'hydrocarbure , apres la flambée des prix du pétrole?

Les entreprises d'hydrocarbures ce n'est pas cela qui manque en Algerie.......
Toutes les "Majors" pratiquement,sont presentes.
Quand aux entreprises energivores,en ce moment meme,toute une batterie de complexes industriels relevant de secteurs reputes
tres friands en energie(Alluminium,verre,amoniac,helium........) sont entrain d'etre concretiser..................et ce n'est que le debut.

[zmigri]

ce que j'observe surtout est la prolifération des exportateurs de déchets ferreux et non ferreux. Voilà en résumé la stratégie de Temmar, l'algérie est saignée à blanc. Le seul secteur exportateur est l'énergie et ça dure depuis l'indépendance.
L'algérie n'a aucune stratégie industrielle en dehors des hydrocarbures, même le tourisme peine à démarrer, c'est affligeant!