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Tin-Hinan

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  • Tin-Hinan

    Entre le ciel moutonneux, sans histoire et la cour agitée par la cacophonie d'une marmaille réjouissante de l'ombre de la palmeraie, le bruissement des palmes se faisait tout discret.
    Une inhabituelle effervescence régnait sur le début de la matinée. Tin-Hinan était déjà partie puiser l'eau, cette fois sa mère lui donna une gargoulette au lieu de la grande jarre.
    La puînée trouva devant elle, deux autres jeunes filles, assises sur la margelle du puits. La jeune fille les salua gaiement et en tirant l'eau, elle faisait de son mieux pour montrer son pendant d'oreille à ces filles. Et qui commencèrent à rire par à-coup, lorsqu'elles virent le nouveau bijou de Tin-Hinan. Curieuse, Tin-Hinan ne comprenait pas la raison du rire saccadé des filles du puits et ce sourire, qu'elle remarquait sur les visages de ceux ou celles qui l'ont croisé à mi-chemin.
    En retour chez elle, Tin-Hinan fut accueillie vivement par sa tante. A l'ordinaire, cette dernière s'occupait de carder la laine ou de tisser un nouveau tapis.
    En recevant la gargoulette, sa tante d'un pas hâtif l'a renversa. Sans se préoccuper de l'effort que sa nièce avait fait durant son long trajet.
    Sa tante, l'emmena à l'intérieure de la tente. Sans un mot, muette comme une tombe, elle demanda à trois jeunes femmes de s'occuper de la petite.
    Sur un joli tapis orné de croix d'Agadès et d'écoinçons, Tin-Hinan se mis au centre des femmes.
    Une d'elles commençait à démêler ces cheveux en jade avec un peu de l'huile. Et d'un beau tarallabt( un portefeuilles) en cuire, elle prit un peigne. La peigna et teint les tresses avec un anneau décoré en laiton. Une autre après avoir nettoyer son visage, appliqua une poudre blanche, épila ses sourcils, pinçait ses joues et posa une couche de rouge à lèvre traditionnel sur sa bouche charnue.
    La troisième femme portait un joli coffret en bois peint. Rempli de bijoux: anneau de cheville, fibule orné de formes géométriques, bracelet en bronze et un autre pendants d'oreille plus jolis que le premier.
    silencieuse se laissait guider et diriger par les trois femmes. Sous le regard attentif de sa tante, qui portait sur ces bras une jolie robe multicolore. Après, l'avoir mis sa robe en satin bleu ciel et couvrir son buste avec un autre tissu chatoyant rouge. Les femmes, commencèrent à lui mettre ces bijoux.
    Tin-Hinan heureuse par la beauté de ses habits, cherchait sa mère. Afin, de comprendre la fin de cette affection si soudaine.
    Parée et pomponnée, les trois femmes laissèrent Tin-Hinanà seule avec la compagnie de sa tante. Qui lui apporta un methered (couscoussier) plein et lui expliqua la raison de tout se remue-ménage.
    Elle lui dit, que Tahenkod le fils d'un chamelier a demandé sa main et son père était d'accord. Juste, il désirait savoir son avis. Tin-Hinan sage et souriante, acquiesça d'un simple signe de tête.
    Dernière modification par morocou, 27 juin 2005, 08h32.

  • #2

    merci à celle qui m'a donné l'envie et l'idée.!

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    • #3

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      • #4
        Chérie, je suis de retour! D’une voix ravie et une mise épanouie que Fred se mis à chercher son épouse. Devant la grande porte en fer martelé et aux rosaces, il posa ces bagages et emporta que le paquet d’un tableau emballé. Joyeusement, il se mettait à chercher son épouse dans le grand espace de la villa. Puis, il se dirigea vers le salon, avec le tableau déballé. Un cadeau qu’il achetait spécialement pour son épouse Natacha. Qui désespérément cherchait un tableau pour remplir le vide sur le mur du salon. Bizarrement, Fred s’apercevait que la télé du salon était allumée et dans le mur, un tableau y était accroché.
        Peinture sur toile, représentant le dos d’une femme brune nue. Fred examinait l’œuvre superficiellement et remarqua une tache sur l’épaule gauche de la femme nue. Subitement, il prit une loupe et observa de plus près cette tache, une rose. Fred baissa sa tête vers la signature et se remit ensuite à la recherche de son épouse dans les pièces du haut. Il finit par la trouver, elle venait tout juste de sortir du bain et discrètement, il l’observait sous son court sortie bain.
        Il avança vers elle, sur la pointe des pieds. La sert dans ces bras et le porta jusqu'au lit. Natacha effrayée se mit à hurler, et à se débattre. Jusqu’à ce qu’il la rassure doucement. C’est moi ma chérie, Fred !
        Choquée, Natacha n’apprécia guère son geste. Sans piper un mot, elle l'a laissé pour mettre ces habits. Ce silence dura plus de dix minute. Durant lequel Fred essaya vainement de consoler Natacha, en s’approchant à nouveau d’elle. Très jolie cette nouvelle couleur cendre de tes cheveux ! T’as aussi tatoué le dos ! Fred remarque que sa femme a changé durant sa grande absence. Malgré que Natacha se dérobait et le fuyait du regard, Fred faisait chaque fois impatiemment un pas vers elle. En lui montrant le nouveau tableau. Regarde ma chérie, je t’ai acheté un Poliakoff ! Placide et froide, Natacha ne fit aucun effort de voir le cadeau. Il est mieux que le tableau de profane accroché au mur ! Et comment, tu sais qu’il est d’un amateur.
        Enfin, d'une question elle brisa son silence. Fred était heureux qu’elle s’est dédaigné de lui répondre, même avec un ton aigre. Sur l’autre tableau se trouve des irrégularités au niveau de la morphologie et la position du modèle est mal choisie ! S’est quoi le dessin sur ton épaule ! Profitant du retour du redoux dans le ton de sa voix, Fred enchaîna reponse et question. Une rose, une rose de sable ! Lui répondit Natacha. Habillée et coiffée, elle prit son sac et se hâta à partir.
        Ou vas-tu, à cette heure-ci ? Alors qu’il venait tout juste d’une longue absence, il souhaitait rester avec Natacha ce soir là. Je vis avec des amis ! Elle donna qu’une réponse froide et un bisais sur la joue mortifié de Fred, et s’en alla.
        Un peu étourdi et mélancolique, Fred s’est retourné au salon et il découvrit sur la télévision allumée une lettre. Une message d’adieu que Natacha avait écrit à Fred et daté d’hier soir. Déphasé, Fred ne comprenait pas la raison du départ de Natacha avec un certain « Gustave ». Il là, tout s’était éclairci devant lui. En faisant une liaison entre la lettre et le tableau. Natacha était le modèle de la toile et s’était teint la tête. Elle est partie avec le peintre, Gustave un amateur. C’était son nom sur le tableau.
        Natacha lui a expliqué vivement dans la lettre, qu’elle s’étouffait avec lui. Trop parfait, trop rigide et tout devait avec lui fonctionner celons ces propres mesures. Fred, trouva la garde de robe de sa femme vide et presque tout ses affaires ont été emportés.
        Natacha n'était revenue, que pour reprendre son tableau.
        Dernière modification par morocou, 30 juin 2005, 18h38.

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