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Mendicité au Maroc. Tout un programme qui foire !

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  • Mendicité au Maroc. Tout un programme qui foire !

    La lutte contre la mendicité a du plomb dans l'aile. Le terrain n'a pas été suffisamment préparé. Maintenant, il faut rectifier le tir.


    Le programme de lutte contre la mendicité fait à peine ses premiers pas que des obstacles se dressent déjà sur son chemin. Peu de structures d'accueil, pas de cadre législatif, pas de formation des partenaires associatifs, manque de coordination, non-adhésion des mendiants qui ont fait de cette activité leur profession... Le terrain n'est tout simplement pas adapté a une stratégie aussi ambitieuse, partie d'une bonne intention, celle de Abderahim Harouchi, ex ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité. A. Harouchi voulait engager une lutte acharnée contre la mendicité, car pour lui, cela équivalait à sauver l'honneur des Marocains «Tendre la main ne fait pas partie de notre culture !», martèle-t-il, soulignant que l'Etat, l'action caritative et les professionnels auraient pu agir «si on n'avait affaire qu'aux mendiants, qui sont une petite population». Selon les résultats de l'enquête sur la mendicité, présentés le 27 septembre 2007 à Casablanca, le nombre estimatif des mendiants est de 195.950. La majeure partie, soit 62,4%, est constituée de «professionnels» qui exploitent les enfants, les handicapés et les personnes âgées.

    Et c'est cela qui pose un des plus gros problèmes à la bonne marche de cette stratégie de lutte Ces professionnels refusent l'insertion socio-économique car leur «business» est beaucoup plus juteux qu'une petite AGE (activité génératrice de revenus). Ils sont transférés aux centres d'accueil, puis relâchés dans la nature. «Nous concentrons nos efforts sur ces mendiants professionnels et note contrainte est, à ce niveau, juridique, car nous ne pouvons rien», reconnaît Abdellatif Bouazza, directeur du développement social au ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité. S'il n'y a pas de cadre législatif à ce travail, l'adaptation du code pénal pourrait bien combler ce déficit. «Nous allons justement constituer une équipe représentant l'ensemble les partenaires, le département de la justice et les associations, pour mettre au point un dispositif juridique»,indique A. Bouazza. Cela devrait également permettre la saisie des biens de mendiants professionnels, dont certains Se sont avérés fortunés et disposant de compte bancaire «Nous pourrions grâce à ces comptes, créer un fonds qui sera utilisé dans des actions sociales, estime ce responsable. Des mises au point et des réflexions, c'est à cela que se consacre à présent le département de Nouzha Skalli, après une réunion d'évaluation d'étape, tenue il y a un peu plus d'un mois à la wilaya de Casablanca.

    Jusqu'à décembre 2007, le centre de Tit Mellil a reçu 3.148 mendiants, dont 1.426 femmes et 1.179 hommes. Un nombre énorme par rapport à la capacité d'accueil qui ne dépasse pas les 700. «Nous réfléchissons à la création d'un centre qui sera entièrement consacré aux mendiant», annonce A. Bouazza. En attendant, le bilan d'étape (Tit Mellil) indique que 2.477 cas ont été réinsérés dans leur famille, alors que 57 seulement ont été pris en charge dans ce centre. 10 autres personnes ont été recueillies par d'autres établissements de protection sociale et 13 ont été traduites en justice en vertu de l'article 136 du code pénal qui stipule: «Est puni, de un à six mois de prison, quiconque ayant les moyens de subsistance ou étant en mesure de se les procurer par le travail, ou de tout autre manière licite, se livre habituellement à la mendicité en quelque lieu que ce soit» . Outre Casablanca, la lutte contre la mendicité concerne également Rabat et, depuis peu, Fès. Le programme sera bientôt lancé à Oujda, Marrakech, Meknès, Tanger et Agadir. Mais avant de généraliser, l'heure est à la révision.

    Ya***********
    14/03/2008

  • #2
    une question me taraude l'esprit

    quelqu'un peut t'il me repondre

    combien y a t'il de mendiants et de clochards au maroc svp

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    • #3
      Tu as pas lu l'article toi.

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      • #4
        une question me taraude l'esprit

        quelqu'un peut t'il me repondre

        combien y a t'il de mendiants et de clochards au maroc svp
        Elle te taraude ga3? A nari

        Je vais te répondre pour que tu puisses dormir a l´aise:
        Tous les marocains (a l´exception d´une seule personne: Le Roi) sont des mendiants et clochards, en plus analphabètes, malades et souffrant de famine, drogués, prostituées (pour les femmes) serviles, 3roubaya ...etc


        Je croyais que la reponse a ta question était acquise avec les manuel scolaires du FLN !

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        • #5
          dsl , pas tout les marocains sont pauvres , le juifs marocains ne sont pas pauvres.

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          • #6
            le juifs marocains ne sont pas pauvres.
            Voilà, voilà, que ça recommence
            Partout, partout, ils avancent.
            Tu connais le refrain?
            PS:je parle des antisemites pour ceux qui n'ontv pas compris.

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            • #7
              non redmaroc ,j ai dis ça parceque je suis en train de regardé ALJAZEERA (journal de magreb 23h00) il y a la greve des medcins au maroc et je pensais au propos de driss el basri et je le donne raison.

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              • #8
                combien y a t'il de mendiants et de clochards au maroc svp
                il ya peut etre plus de pauvres au Maroc statistiquement parlant, mais le phenomene tu le trouves meme dans les pays les plus riches!

                le coté positive dans ce pays c est qu on les rencontre partout, chose qui incite à refelechir á leur problemes!

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                • #9
                  Faut distinguer le pauvre pauvre du mendiant professionnel.

                  Un mendiant pro fait entre 200 et 500 dhs et meme plus. rappelez vous les mendiantes et mendiants morts ou chopés par la police qui ont des comptes en banques ou qui cachent chez eux des dizaines de millions de centimes.

                  donc ne pas donner de sous , l etat doit prendre ses responsabilités

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                  • #10
                    mendiant professionnel.
                    je crois que les marocains les appellent " echaffarra" ou quelque chose comme ca!
                    / escrocs!

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                    • #11
                      echaffarra = voleurs
                      ca na rien a voir

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                      • #12
                        Le programme de lutte contre la mendicité fait à peine ses premiers pas que

                        Quand un pays commence à mettre en place des programmeS sociaux pour ses plus fragiles, on peut se dire qu'il a acquis une certaine maturité ...

                        qu'il rencontre des problèmes est normal ...
                        SI un pays avait la solution miracle cela se saurait ...

                        LA mendicité professionelle est un fléau qui cause du tort à ceux qui ont vraiment besoin .

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