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Le rédacteur en chef d'un journal suédois a affirmé, mardi 11 mars, avoir reçu des menaces de mort à la suite de la publication d'un dessin représentant le diable déféquant sur Jésus crucifié.
"J'ai été exposé à diverses menaces (...) et j'ai interprété plusieurs d'entre elles comme des menaces de mort", a déclaré à l'AFP Ola Sigvardsson, rédacteur en chef du quotidien Östgöta Correspondenten.
Il a ajouté qu'un interlocuteur lui avait laissé un message sur son répondeur pour lui dire qu'il souhaitait "le voir égorgé et que si personne ne s'en chargeait, alors Jésus le ferait".
Le dessin, publié le 1er mars, figurait à l'origine sur l'affiche d'un festival punk à Linköping (Sud de la Suède). Peu de temps avant le début du festival, qui devait se tenir dans des locaux de la ville, des employés municipaux avaient retiré l'affiche des panneaux d'information de la commune.
"Nous devions montrer l'image"
Le journaliste avait alors pris la décision de publier le dessin afin de marquer sa désapprobation par rapport à un acte qu'il avait qualifié de "censure".
"Il était de notre devoir de raconter ce qui s'était passé, et pour le faire, nous devions aussi montrer l'image", a justifié Ola Sigvardsson, qui a, par ailleurs, porté plainte auprès de la police.
Cette dernière n'a pas pris de mesures particulières concernant sa sécurité, même si elle prend les menaces très au sérieux, a indiqué Mats Allard, inspecteur de la police de Linköping.
L'année dernière, des menaces de mort avaient été proférées à l'encontre d'un dessinateur et d'un journaliste suédois pour avoir publié une caricature de Mahomet.
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"J'ai été exposé à diverses menaces (...) et j'ai interprété plusieurs d'entre elles comme des menaces de mort", a déclaré à l'AFP Ola Sigvardsson, rédacteur en chef du quotidien Östgöta Correspondenten.
Il a ajouté qu'un interlocuteur lui avait laissé un message sur son répondeur pour lui dire qu'il souhaitait "le voir égorgé et que si personne ne s'en chargeait, alors Jésus le ferait".
Le dessin, publié le 1er mars, figurait à l'origine sur l'affiche d'un festival punk à Linköping (Sud de la Suède). Peu de temps avant le début du festival, qui devait se tenir dans des locaux de la ville, des employés municipaux avaient retiré l'affiche des panneaux d'information de la commune.
"Nous devions montrer l'image"
Le journaliste avait alors pris la décision de publier le dessin afin de marquer sa désapprobation par rapport à un acte qu'il avait qualifié de "censure".
"Il était de notre devoir de raconter ce qui s'était passé, et pour le faire, nous devions aussi montrer l'image", a justifié Ola Sigvardsson, qui a, par ailleurs, porté plainte auprès de la police.
Cette dernière n'a pas pris de mesures particulières concernant sa sécurité, même si elle prend les menaces très au sérieux, a indiqué Mats Allard, inspecteur de la police de Linköping.
L'année dernière, des menaces de mort avaient été proférées à l'encontre d'un dessinateur et d'un journaliste suédois pour avoir publié une caricature de Mahomet.
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